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05/11/2015

Les gens de Garonne

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"Des hommes et des femmes profondément attachants, tous "gens de Garonne", vont se déchirer et s'aimer au bord du grand estuaire dont Noël Manière connaît si bien le décor, les paysages, l'histoire, l'âme et le caractère de ceux qui y vivent. De cet amour pour un terroir et un peuple si riches, est né le plus sensible des romanciers.

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Sécherie de morue à Bègles vers 1900 : les étendoirs dits aussi ""pendilles"" (Sécherie du Grand-Port)

Fils aîné d’un modeste couple qui a dû fuir son village pour vivre son amour, Antoine a les yeux résolument tournés vers l’océan. Dès l’âge de treize ans, et afin d’aider ses parents démunis, il embarque comme mousse sur l’Arbonnaise. Hélas ! le rêve d’enfance se transforme vite en cauchemar. La vie de terre-neuvas se révèle un véritable enfer et les membres d’équipage font d’Antoine leur souffre-douleur. 

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Revenu de l'enfer de la pêche à la morue, sur les bancs de Terre-Neuve, Antoine Graveille retrouve sa famille brisée par le suicide de son père et, une fois de plus, l'extrême pauvreté.  

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"Les années ont passé depuis l'arrivée de la famille Graveille sur les bords de la Garonne. Revenu à Bègles après avoir été mousse sur les terres-neuvas (Les Forçats de la mer), Antoine a vengé son père, dont l'invention a été volée (Le Combat des humbles). Dans ce troisième volume, les passions et les luttes sociales se combinent pour créer cette atmosphère si particulière aux " Gens de Garonne ".
De l'estuaire de la Gironde aux grands espaces de la forêt landaise, du Bordeaux populaire aux rivages de l'Afrique, le voyage auquel nous convie l'auteur, passionnant de bout en bout, restitue. jusqu'aux odeurs de vendange, cette France besogneuse de la fin du XIXe siècle."( 4ème de couverture, extraits)

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J'ai retrouvé mes rues, mes places..mes quartiers....souvenue toutes les histoires racontées lorsque j'étais enfant...Bègles, c'est chez moi , je suis née à Bègles

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Drôle de lecture , à chaque page mes souvenirs se mêlent au récit. Un nom de rue et je me revois avec ma grand- mère Catherine  sur le chemin de l'école...un détail dont je ne me souviens pas, j'appelle mon frère...des vendanges, balade dans les vignes toujours avec ma grand -mère....

Bègles

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"L'église de Bègles comporte une particularité, drapeau français et inscription Liberté - Egalité - Fraternité.

Mais pourquoi ?

Le 30 Janvier 1790, Marc Daguzan, curé de la paroisse, est élu par acclamation premier maire de Bègles. Durant plusieurs années, l’église Saint-Pierre fait office de mairie. Sa façade porte toujours l’inscription républicaine «Liberté, Egalité, Fraternité» datant de cette époque et inhabituelle en un tel lieu."

 

 

 

 

 

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 La fête de la Morue existe toujours à Bègles

Un peu d'histoire "

À la fin du XVe siècle, les Européens découvrent l’île de Terre-Neuve au Canada et ses grands bancs de cabillaud. Le monde entier va venir pêcher dans ses eaux glaciales. À Bordeaux, le négoce de poisson s’implante ; la ville devient au XIXe siècle le premier port de débarquement de la morue « verte » (cabillaud salé à bord). Les navires s’ancrent au port de la Lune et les gabarres remontent le fleuve pour débarquer la morue salée à Bègles. Pourquoi ici ? Ce n’est qu’un petit port fluvial mais qui dispose de nombreux palus* libres et bon marché, d’un climat doux et humide, idéal pour sécher le poisson en plein air sur les pendilles**, d’une eau douce en abondance pour le lavage et d’une main d’œuvre féminine nombreuse et courageuse. Tout un petit peuple venant des campagnes s’installe donc ici et fait la prospérité des sécheurs et négociants jusqu’au XXe siècle. Les belles maisons bourgeoises, appelées « maisons de morues », aujourd’hui restaurées, en témoignent.

 le métier était très dur, les campagnes de pêche duraient parfois six mois. Les hommes trimaient sur les bateaux et n’étaient jamais sûrs de revenir. De même, le travail de sécheuse était éprouvant : dehors ou dans les hangars en bois, les mains dans l’eau froide, les pieds dans la boue pour étendre les lourds filets. Et comment se débarrasser de l’odeur entêtante ? Le bus qui les ramenait chez elles, était appelé « le bus de la morue ». On imagine bien les autres passagers les fuyant.  extraits "A Bègles, la morue est une star" 15 avril 2010 par Casadei

 

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 Photos trouvées sur le net     et Catherine ma grand- mère

 

 

20:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : les gens de garonne