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21/04/2009

Bloqués quatre jours en mer, 144 immigrés finalement transférés en Sicile

PORTO EMPEDOCLE (AFP) migrants.jpgLes 144 immigrés clandestins bloqués en mer sur un navire turc depuis jeudi en raison d'un bras de fer entre Malte et l'Italie, ont tous été débarqués lundi dans un port sicilien après le feu vert de Rome à leur transfert, a constaté un journaliste de l'AFP.

Un petit groupe d'une trentaine de personnes, puis un autre de quatre-vingt-quatorze hommes et femmes, ont touché terre lundi à Porto Empedocle, près d'Agrigente (côte sud de la Sicile) après avoir été transférés depuis le navire marchand turc par une vedette de la police financière et une autre de la marine.

Dans la nuit de dimanche à lundi, vingt autres migrants -- blessés ou malades -- ainsi que le cadavre d'une femme enceinte, avaient déjà été transférés d'urgence sur la petite île italienne de Lampedusa.

Dimanche soir, l'Italie a finalement accepté d'accueillir sur son sol les 140 immigrés sauvés du naufrage jeudi par un cargo turc battant pavillon panaméen, le Pinar, dans la zone d'intervention maltaise.

Le sort de ces immigrés était devenu l'objet d'une intense bataille diplomatique entre l'Italie et l'île de Malte, Rome indiquant les avoir acceptés "pour des raisons d'urgence humanitaire" et "devant le refus persistant du gouvernement maltais (de se charger des réfugiés)", selon un communiqué du gouvernement.

Malte a reconnu qu'ils avaient été recueillis dans sa zone de sauvetage en Méditerranée mais a affirmé que, selon les règles internationales, le cargo devait les déposer "dans le port le plus proche", c'est-à-dire à Lampedusa.

Lundi, la Commission européenne a estimé que les gouvernements européens devaient montrer davantage de solidarité pour aider les Etats membres les plus exposés, comme l'Italie et Malte, à faire face aux flux d'immigrants.

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"Le droit maritime international dit qu'il faut ramener les personnes en risque de naufrage au port le plus proche où les conditions d'accueil sont acceptables. En l'occurence, il s'agissait de Lampedusa", a tenu à souligner Jacques Barrot, le commissaire en charge des questions liées à l'immigration. pho-kd/ema/ai eaf

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