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05/11/2019

Le dernier jour du Cid

le-dernier-hiver-du-cid.jpgUn bel hommage

Une belle écriture , un récit bouleversant

je l'aimais

 

Il y a soixante ans, le 25 novembre 1959, disparaissait Gérard Philipe. Il avait trente-six ans. Juste avant sa mort, ignorant la gravité de son mal, il annotait encore des tragédies grecques, rêvait d'incarner Hamlet et se préparait à devenir, au cinéma, le Edmond Dantès du Comte de Monte-Cristo. C'est qu'il croyait avoir la vie devant lui. Du dernier été à Ramatuelle au dernier hiver parisien, semaine après semaine, jour après jour, l'acteur le plus accompli de sa génération se préparait, en vérité, à son plus grand rôle, celui d'un éternel jeune homme.(4ieme de couverture)

"Il est si jeune encore et il y a tant de rôles à endosser, tant de vies imaginaires à épouser, tant de mues à faire et de peaux neuves à porter. "

gerard philipe.jpg

 

C’était il y a soixante ans. Gérard Philipe avait 36 ans. Garcin a épousé sa fille, Anne-Marie. Il a donc appris, entendu, recueilli les confidences d’Anne, sa veuve, et d’Anne-Marie. Il a annoté tout ce qui concerne la fin de celui qui fut «notre jeune homme», le plus élégant, fin, subtil, séduisant, humble, intelligent, éblouissant acteur de sa génération. Dans un récit, tenu, pudique, précis, ciselé, nous suivons les derniers mois de la vie de ce prince – atteint d’un cancer incurable.
Le lycéen que j’étais a eu la chance de fréquenter le fameux TNP (Théâtre national populaire), au Trocadéro, pour aller admirer Le Cid, tel que Gérard Philipe l’immortalisa. Cette allure, cette vigueur gracieuse, ces mouvements sur la scène, cette voix si particulière. Tous ses films étaient des événements : du Rouge et le noir à Monsieur Ripois, en passant par Le diable au corps et Les liaisons dangereuses. Garcin raconte comment sa femme, Anne, entend le professeur François de Gaudart d’Allaines lui dire : «Le cancer de votre mari est très rare, il n’en existe qu’une poignée de cas dans les annales de la médecine.»
Elle lui demande alors : «Combien de temps ?» Il répond : «De quinze jours à six mois. Six mois maximum.» Cette femme exceptionnelle a décidé de ne pas dire la vérité au Cid : «Il ne saura pas.» Tout le livre, dès lors, sans jamais avoir recours au pathos, à l’apitoiement, à l’émotion lacrymale, va reconstruire ces six derniers mois. Le temps qui passe, les tournants dans la vie culturelle française ont, peut-être, fait oublier ce que fut Gérard Philipe, son rôle majeur, sa vie exemplaire (la Résistance, le soutien loyal à un père qui, lui, avait pris le mauvais chemin), l’amour dont il fut l’objet de la part du public, tous âges confondus.
La rentrée littéraire est foisonnante. Le chroniqueur, parfois, ne sait ce qu’il faut choisir et recommander. Mais pour Le dernier hiver du Cid, je n’hésite pas du tout. Lisez-le, c’est passionnant.    quelques mots Par Philippe Labro

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Mon film préféré

 

 

 

 

"film.jpgDans un petit village mexicain frappé par une épidémie de méningite, deux êtres en perdition se rencontrent : Georges, ex-médecin français exilé au Mexique, véritable épave ayant sombré dans l’alcoolisme, et Nellie, une jeune femme qui vient de perdre son mari, emporté brutalement par la méningite. Seule dans un pays qu’elle ne connaît pas, elle va rencontrer Georges, un homme à la fois rebutant et fascinant. Tous les deux doivent redonner un sens à leur vie. Sous un soleil accablant, l’épidémie, elle, continue de se propager…" 

sortie 25 novembre 1953 (1h 43min)
De Yves Allégret
Avec Michèle Morgan, Gérard Philipe, Michèle Cordoue

 

 

 

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