22/10/2018
Au poste !
Benoît Poelvoorde, formidable commissaire dans le nouveau film de Quentin Dupieux / Diaphana Distribution
Une comédie totalement loufoque, totalement belge et totalement brève (1h13) de Quentin Dupieux avec Benoît Poelvoorde (toujours égal à lui-même, c'est-à-dire assez épatant), Grégoire Ludig, Orelsan, Anaïs Demoustier...
"Après la poursuite d’un chef d’orchestre en slip rouge sur une pelouse verte, on assiste à une garde-à vue où le commissaire Poelvoorde et son adjoint borgne (Marc Fraize) mettent à la question un certain Fugain (Grégoire Ludig)."...
Vu, cet été , drôle, très drôle, absurde, tout ce que j'aime ! irrésistible !
Ce jour là, rando, sous de gros nuages noirs, pluie, orage…
Départ par ce petit sentier….
Soir,
13:34 Publié dans cinema | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : au poste! été 2018, film de de quentin dupieux
25/07/2017
Un soir , un film
Dans une petite ville perdue au milieu de nulle part....
Comédie noire, drôle, tendre, émouvante et complètement déjantée !
Superbes paysages et un jean- Pierre Bacri en pleine forme !
Film réalisé par Gérard Pautonnier en 2017 avec Jean-Pierre Bacri, Arthur Dupont, Olivier Gourmet,
Après midi, rando...
Ce jour là , dès le matin, ciel très noir, alors rando du coté du petit village de Billière
Sentier près de La ferme d'Espiau....
Petit coup de coeur, une très bonne table !
11:04 Publié dans cinema | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : un soir, un film
03/02/2017
Le procès de Viviane Amsalem
Vu sur Arte
" En Israël, le courageux combat d'une femme en instance de divorce contre le pouvoir patriarcal et religieux... Après "Prendre femme" et "Les sept jours", ce film clôt avec force la trilogie réalisée par Ronit Elkabetz et son frère Shlomi autour de la condition de la femme en Israël. Il s'agit aussi de l’ultime rôle de la vibrante Ronit Elkabetz, disparue en avril dernier
.
"Viviane, quadragénaire israélienne, veut divorcer d'Elisha, avec qui elle est mariée depuis plus de trois décennies. Elle a quitté le domicile conjugal mais n'est pas libre pour autant. Elisha refuse obstinément le divorce, et en Israël, seul le consentement des deux époux peut permettre à la séparation d'être prononcée. Très déterminée, Viviane doit se battre aussi contre les juges rabbiniques, seuls habilités à marier les Israéliens – et à les séparer. De reports d'audience en défections de son époux, les années passent et Viviane Amsalem ne parvient pas à se faire entendre. Elle est même obligée de réintégrer le foyer conjugal…
Sous le contrôle de Dieu
Viviane Amsalem devient l'archétype de l'épouse contrainte par les règles sociales et religieuses édictées par les hommes. Son désir de liberté mais aussi sa sensualité latente se heurtent inlassablement aux codes d'un pays patriarcal où les lois casher régulent jusqu'à l'intimité des femmes. Pour symboliser l'enfermement de leur héroïne, les deux réalisateurs composent, entre les murs de la salle d'audience, un huis-clos hypnotique, dont les personnages, filmés en caméra subjective, ne semblent pouvoir s'échapper. Le film marque la dernière apparition au cinéma de Ronit Elkabetz, disparue en avril dernier. Sa puissante composition d'une Viviane Amsalem en colère face à l'arbitraire des lois restera dans les mémoires." (Arte)
Quelques mots de Ronit Elkabetz. "on est entré dans la tragédie et l’absurde, pas loin du surnaturel....
il y a un domaine qui demeure intouchable, ce sont les tribunaux rabbiniques qui gèrent les divorces. Dans mon pays, seul le mari a le droit de l’accorder à sa femme. Pour les rabbins, la pire chose au monde est de briser un ménage juif… Et ça fait quatre mille ans que ça dure ! Alors qui va faire bouger cette loi ?.."
16:10 Publié dans cinema | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : le procès de viviane amsalem
27/02/2016
Cesar 2016
César 2016 : les filles de “Mustang”, prix du meilleur premier film, une belle bande d'insoumises
Cinq sœurs confrontées à la difficulté d'être fille en Turquie, qui résistent, restent solidaires...
la 41e nuit des César du cinéma, présentée par Florence Foresti, a sacré Fatima, réalisé par Philippe Faucon, comme meilleur film.
Le César du meilleur réalisateur revient à Arnaud Desplechin pour Trois souvenirs de ma jeunesse.
Les prix d'interprétation vont à Catherine Frot (Marguerite)
et Vincent Lindon (La loi du marché).
Meilleure actrice dans un second rôle:
Sidse Babett Knudsen dans "L'hermine"
Meilleur acteur dans un second rôle:
Benoît Magimel dans "La tête haute"
Meilleure espoir féminin:
Zita Hanrot dans "Fatima"
Meilleur espoir masculin:
Rod Paradot dans "La Tête haute"
La Tête haute : Photo Benoît Magimel, Rod Paradot
Meilleur film étranger:
"Birdman"
Meilleur film d'animation: Le petit Prince
Meilleur film documentaire: Demain
Meilleur court-métrage:
"La contre-allée"
Meilleur court-métrage d'animation:
"Le repas dominical"
César d'honneur 2016 attribué à Michael Douglas
Mustang reçoit quatre César, dont celui du meilleur premier film.
meilleur premier film, meilleur montage, meilleure musique originale et meilleur scénario original
" C'est le début de l'été. Dans un village reculé de Turquie, Lale et ses quatre sœurs rentrent de l’école en jouant avec des garçons et déclenchent un scandale aux conséquences inattendues. La maison familiale se transforme progressivement en prison, les cours de pratiques ménagères remplacent l’école et les mariages commencent à s’arranger. Les cinq sœurs, animées par un même désir de liberté, détournent les limites qui leur sont imposées."
Quelques extraits de Télérama, photos trouvées sur le net
19:07 Publié dans cinema | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : cesar 2016
23/01/2016
Le bal ...1983
Le Bal, film d' Ettore Scola, il était dans ma liste de mes films préférés...
Retrouvé le petit cahier....
1983....alors cette année là....Les dix premiers...
"Cinquante ans de danse de salon en France, depuis les années 1930 : le Front populaire, la Guerre, l'arrivée du jazz et du rock, Mai 68, le disco... Les couples silencieux se font et se défont au gré de l'histoire et de la musique.
découverte de la jeune Sandrine Bonnaire par Maurice Pialat.
"A quinze ans, Suzanne découvre avec lucidité et une certaine amertume que ce qu'elle aime faire avec les hommes...."
" Une fille et son père, une actrice débutante et son réalisateur, également acteur. Sandrine Bonnaire et Maurice Pialat dans A nos amours. "
L'été meurtrier réalisé par Jean Becker avec Isabelle Adjani, AlainSouchon
" dans un petit village de Provence avec Gabriel, son père adoptif paralytique et sa mère Eva Braun. La jeune femme fait alors la rencontre d'un pompier volontaire du village, surnommé Pin Pon, dont elle finit par tomber amoureuse. ..."
Furyo, réalisé par Nagisa Oshima en 1983 avec David Bowie, des films qu'on oublie pas ...
"Un soldat anglais défie par une attitude provocante l'officier japonais qui commande le camp ou il est retenu prisonnier...."
.
Coluche, inoubliable dans «Tchao Pantin»n réalisé par Claude Berri avec Coluche, Richard Anconina.
Le plus beau rôle de Coluche
"Lambert, le regard fatigué et l'oeil rougi par l'alcool, traine sa solitude dans un garage parisien. Il est pompiste de nuit...."
Claude Berri Tchao pantin....
En novembre 1942, les Américains débarquent en Algérie, à Tadjira
Alexandre Arcady
Avec : Philippe Noiret, Roger Hanin, Marthe Villalonga, Patrick Bruel
Tootsie réalisé par Sydney Pollack en 1982 avec Dustin Hoffman, Jessica Lange
" Dans Tootsie, Dustin Hoffman incarne un acteur au chômage se travestissant en femme persuadé qu'il trouverait ainsi plus de rôles."
Les compères réalisé par Francis Veber avec Pierre Richard, Gérard Depardieu.
"Tristan Martin, un adolescent de 17 ans, fait une fugue, au désespoir de sa mère Christine. Pour le retrouver, celle-ci envoie deux de ses anciens amants, en leur faisant croire que l'un d'entre eux est peut-être le père. ....
Le trio Veber-Richard-Depardieu vu et revu !
"Alex, garçon de café dans une grande brasserie parisienne, rêve d’une autre vie. Il multiplie les histoires d'amour sans lendemain, jusqu'au jour où sa route croise celle de Claire ...."
Garçon réalisé par Claude Sautet avec Yves Montand, Nicole Garcia, Jacques Villeret, Dominique Laffin.
Photos trouvées sur le net , quelques lignes Allociné
ET
19:18 Publié dans cinema | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : fims, année 83
25/05/2014
Le palmarès du 67e Festival de Cannes
La Palme d'or a été attribuée samedi à Winter Sleep du réalisateur turc Nuri Bilge Ceylan, longue dissection psychologique d'un sexagénaire qui règne en maître sur un village d'Anatolie.
«Cette année, c'est la centième année du cinéma turc, c'est une très belle coïncidence», a dit le réalisateur.
"son film est traversé par la question du fossé qui s'est creusé entre les adultes qui possèdent et les jeunes restés démunis. Lui-même a dédié son trophée à « la jeunesse de Turquie, et à ceux d'entre eux qui sont morts au cours de l'année passée » pendant les manifestations contre le gouvernement de l'AKP."
Le québécois Xavier Dolan, 25 ans, a remporté samedi soir le prix du jury à Cannes pour l'émouvant drame familial Mommy,
ex aequo avec le Franco-suisse Jean-Luc Godard pour Adieu au langage, une oeuvre difficile et expérimentale.
Mère et fils, Diane (Anne Dorval) et Steve (Antoine Olivier Pilon) dans le film MOMMY de Xavier Dolan
Le Festival récompense ainsi du même coup le benjamin et le doyen de la compétition 2014.
C'est la première fois que Cannes accorde un prix à la légende de la nouvelle vague Jean-Luc Godard, 83 ans, qui a refusé de se déplacer sur la Croisette.
«On fait ce métier pour aimer et être aimé en retour. C'est la revanche en quelque sorte de nos amours imaginaires», a déclaré sur scène Xavier Dolan, qui, malgré son jeune âge, est un habitué du Festival de Cannes où il s'est révélé au monde il y a cinq ans avec son premier film.
Son cinquième long métrage Mommy raconte l'histoire de Diane, veuve exubérante au langage fleuri, qui hérite de la garde de son fils, un adolescent blond bipolaire, impulsif et violent, après son expulsion d'un centre correctionnel.
Le jeune cinéaste a remercié la présidente du jury, Jane Campion, pour l'avoir inspiré, avant de s'adresser aux jeunes de sa génération.
«La leçon de piano est le premier film que j'ai pu voir (...) Peu de films ont autant influencé ma carrière, et me retrouver ici sur la même scène que vous est quelque chose d'extraordinaire. Vous avez écrit des rôles pour des femmes magnifiques, avec de la volonté, une âme, pas des victimes, pas des objets», a-t-il dit avant que Jane Campion ne vienne l'embrasser.
«Je tiens à remercier les gens de mon âge, de ma génération, a-t-il ajouté, très ému. Accrochons-nous à nos rêves, car nous pouvons changer le monde, nous pouvons faire rire et pleurer les gens, changer les esprits. Je pense que tout est possible à qui rêve, ose, travaille et n'abandonne jamais».
Également primé, Adieu au langage est un film difficile, montage serré de petites scènes où le réalisateur veut dire son refus des propos d'aujourd'hui, dénués de sens selon lui, bien loin du véritable «langage»
Le Grand prix a été attribué samedi soir à Le meraviglie (Les merveilles), seul film italien de la Sélection officielle, réalisé par Alice Rohrwacher. Le film décrit comment l'irruption d'un jeune délinquant et d'une émission télévisée change la vie d'un couple d'apiculteurs en quête de pureté, vivant avec ses quatre filles en marge de la société.
Le prix de la mise en scène a été attribué samedi par le Festival de Cannes à Bennett Miller pour son film Foxcatcher, un drame des années 80 où un riche milliardaire (Steve Carell) prend sous sa coupe deux frères lutteurs (Shanning Tatum et Mark Ruffalo).
Le prix du scénario a été remis aux Russes Andreï Zviaguintsev, également réalisateur, et Oleg Negin pour Leviathan
L'actrice américaine Julian Moore a reçu le prix de la meilleure interprétation féminine pour son rôle dans Maps to the Stars, du réalisateur canadien David Cronenberg
l'acteur britannique Timothy Spall a reçu le prix d'interprétation masculine pour son rôle dans Mr Turner, de Mike Leigh, où il campe le célèbre peintre britannique
L'édition 2014 du festival marquait une première pour le cinéma canadien, qui proposait un record de trois films en compétition officielle avec The Captive d'Atom Egoyan.
Caméra d'or : Party Girl, des Français Marie Amachoukeli, Claire Burger et Samuel Theis
- Palme d'or du court-métrage : Leidi, du Colombien Simon Mesa Soto
« Timbuktu », « Sommeil d'Hiver », « Deux fenêtres », « Mommy », « Steps to the Stars », « Deux Jours », une nuit », « Foxcatcher », « Adieu au langage ». Festival de Cannes 2014/montage RFI
Sources
extraits La Presse Canadienne
Montréal - Avec l'AFP Le Monde.fr par Thomas Sotinel
19:45 Publié dans cinema | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : le palmarès du 67e festival de cannes
23/05/2014
Deux jours , une nuit
A Cannes, Deux Jours une nuit a déjà la palme d'or des critiques....
En 1999, les frères Dardenne recevaient la palme d'or pour "Rosetta". Ils y filmaient la course éperdue d'une jeune fille issue du lumpenprolétariat, prête à tout pour retrouver du travail et mener une vie normale.
Quinze ans après, ils racontent un autre parcours du combattant, celui de Sandra, mariée et mère de deux enfants, pour conserver sa place au sein d'une usine de panneaux solaires. Son sort est suspendu au vote des salariés, sommés de choisir entre leur prime de 1000 euros et le maintien de l'emploi de Sandra.
Choix cornélien pour qui a un tant soit peu d'empathie. Après un premier vote biaisé par les manœuvres d'intimidation du patron, Juliette, l'amie de Sandra, obtient du contremaître la tenue d'un nouveau scrutin pour le lundi. Sandra a deux jours et une nuit pour convaincre ses collègues de renoncer à leur prime.
"Amoureux de l'humanité même dans ce qu'elle peut avoir de plus inhumaine, les Dardenne osent parler d'espoir et de lumière,quand tout nous conduit au désespoir et à la nuit."
Sources Studio et Nouvel Obs
15:07 Publié dans cinema | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : deux jours une nuit
17/04/2014
Cannes 2014 : l'affiche du Festival avec Marcello Mastroianni
Nino Rota et sa célèbre musique du film 8 1/2
Après le très beau baiser du couple mythique formé par Joanne Woodword et Paul Newman l’année dernière....
la sélection sera annoncée ce jeudi 17 avril, l'affiche officielle du Festival de Cannes vient d'être dévoilée. Le comédien italien Marcello Mastroianni sera l'icône de cette 67ème édition. L'affiche, qui reprend une photo du long métrage de Federico Fellini, Huit et demi (présenté en Sélection officielle en 1963) a été conçue par Hervé Chigioni et son graphiste Gilles Frappier
Ce film, présenté à Cannes en 1963, marque un tournant dans la vie de l'acteur et du cinéaste
Jane Campion, réalisatrice néo-zélandaise, seule femme à avoir obtenu la Palme d'or, devient aussi la première femme réalisatrice à présider le jury du Festival de Cannes.
La cinéaste s'est fait connaitre par ses très beaux portraits de femmes marginales ou à forte personnalité aux prises avec les carcans de la société.
Il y a Ada dans La leçon de piano, Kay dans Sweetie, son premier long métrage présenté en compétition sur la Croisette en 1989, Jane dans Un ange à ma table en 1990, sans parler de Portrait of a Lady avec Nicole Kidman (1996), Holy Smoke avec Kate Winslet en 1999 etc. Son dernier long métrage en compétition à Cannes, Bright Star en 2009, racontait les délicates amours du poète romantique John Keats
Le festival de Cannes, Marcello Mastroianni l’a bien connu puisqu’il a reçu pas moins de deux reprises le prix d’interprétation masculine : la première fois pour Drame de la vie, en 1970, et la seconde en 1987 pour Les Yeux Noirs
Une filmographie mythique
Une époque révolue. un grand cinéaste italien, Féderico Fellini et l'un de ses acteurs fétiches de Huit1/2, Marcello Mastroianni posant devant l'affiche de "La Dolce Vita"
Sources Allociné , RTL
13:56 Publié dans cinema | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : cannes 2014
30/03/2014
Le petit père Mozart
Une image chez notre amie Eva, " La belle Carole Laure danse" danse avant de tomber....alors souvenir d'un film que j"avais adoré, " Préparer les mouchoirs"
C'était en 1977 ,Carole Laure rejoint l'univers de Blier , avec le duo Dewaere , Depardieu, deux doux paumés.....magnifique complicité !
Et Wolgang Amadeus Mozart....
Film culte, il obtient l'oscar du meilleur film étranger en 1979
"Un homme qui croise un inconnu à qui il offre sa femme. Ce dernier possédant l'intégral des livres des poches et n'avouant écouter que des musiques signées Mozart. Un voisin râleur, mais qui aide le trio à kidnapper le jeune surdoué dont s'est éprise la jeune femme et qui tombe amoureux de la mère de celui-ci." ( Allociné)
Une révélation , le jeune Riton Liebman
Drôle , provoquant, mais c'est du Blier ! touchant ....
A voir ou à revoir...
17:33 Publié dans cinema | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : film "préparer les mouchoirs"
08/01/2014
Une femme , Jane Campion
La seule femme à avoir obtenu la Palme d'or pour "La leçon de piano" sera la première femme réalisatrice à présider le jury du Festival.
Jane Campion représente un cas unique dans l'histoire du Festival de Cannes. Elle seule a obtenu deux Palmes d'or : la première en 1986 pour son court-métrage Peel, alors qu'elle était inconnue, et la seconde en 1993 pour La leçon de piano. Ce film lui a valu également l'Oscar du meilleur scénario, tandis que l'actrice Holly Hunter raflait le prix d'interprétation sur la Croisette et l'Oscar de la meilleure actrice
"Née en 1954 à Wellington, Jane Campion a réalisé une demi-douzaine de longs-métrages depuis Sweetie, son premier film (1989), à Bright Star (2009). Elle a également signé plusieurs courts-métrages, dont Peel (Palme d'or du court-métrage à Cannes en 1986) et, plus récemment, une mini-série pour la télévision, Top of the Lake. « Après Michèle Morgan, Jeanne Moreau, Françoise Sagan, Isabelle Adjani, Liv Ullmann et Isabelle Huppert en 2009, elle complète la liste prestigieuse des présidentes de jury »soulignent les organisateurs.
"Créée, écrite et réalisée par la cinéaste néo-zélandaise Jane Campion (La Leçon de piano), Top of the Lake n'est pas qu'une minisérie. C'est aussi un grand film de femmes, un hymne à la beauté, une terrible enquête policière. Qui plus est sans happy end."
« Elle fait partie de ces cinéastes qui incarnent à la perfection l'idée qu'on peut faire du cinéma en artiste et séduire un public planétaire. Et nous savons que son exigence personnelle sera aussi celle de son jury »(Thierry Frémaux, délégué général du Festival de Cannes)
Portraits de femmes
La cinéaste s'est fait connaitre par ses très beaux portraits de femmes marginales ou à forte personnalité aux prises avec les carcans de la société. Il y a Ada dans "La leçon de piano", Kay dans "Sweetie", son premier long métrage présenté en compétition sur la Croisette en 1989, Jane dans "Un ange à ma table" en 1990, sans parler de "Portrait of a Lady" avec Nicole Kidman (1996), "Holy Smoke" avec Kate Winslet en 1999 etc.
Source m. culture ,
Le Monde.fr avec Reuters | 07.01.2014
09:03 Publié dans cinema, COUP DE COEUR | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : jane campion