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06/03/2022

Une photo, quelques mots....

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Vraiment, je vis en de sombre temps !
Un langage sans malice est signe De sottise, un front lisse D’insensibilité.
Celui qui rit N’a pas encore reçu la terrible nouvelle.
Que sont donc ces temps, où
Parler des arbres est presque un crime
Puisque c’est faire silence sur tant de forfaits !
Celui qui là-bas traverse tranquillement la rue
N’est-il donc plus accessible à ses amis
Qui sont dans la détresse ?
C’est vrai : je gagne encore de quoi vivre.
Mais croyez-moi : c’est pur hasard.
(...)
Je vécus dans les villes au temps des désordres et de la famine
Je vécus parmi les hommes au temps de la révolte
Et je m'insurgeais avec eux
Ainsi passa le temps qui me fut donné sur la Terre
Je mangeais en pleine bataille
Je me couchais parmi des assassins
Négligemment je faisais l'amour et je dédaignais la nature
Ainsi passa le temps qui me fut donné sur la Terre
De mon temps les rues conduisaient aux marécages
La parole me livra aux bourreaux
J'étais bien faible mais je gênais les puissants
Ou du moins je le crus
Ainsi passa le temps qui me fut donné sur la Terre
Les forces étaient comptées
Le but se trouvait bien loin il était visible pourtant
Mais je ne pouvais pas en approcher
Ainsi passa le temps qui me fut donné sur la Terre
Vous qui surgirez du torrent où nous nous sommes noyés
Songez quand vous parlez de nos faiblesses
A la sombre époque dont vous êtes sortis
Nous traversions les luttes de classes
Changeant de pays plus souvent que de souliers
Désespérés que la révolte ne mît pas fin à l'injustice
Nous le savons bien
La haine de la misère creuse les rides
La colère de l'injustice rend la voix rauque
Ô nous qui voulions préparer le terrain de l'amitié
Nous ne sûmes pas devenir des amis
Mais vous quand l'heure viendra où l'homme aide l'homme
Pensez à nous avec indulgence
.
Bertolt BRECHT, À ceux qui viendront après nous, 1939.
 
 

 

14:34 Publié dans TRISTESSE | Lien permanent | Commentaires (11)

10/01/2015

7 janvier 2015

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Ils s'appelaient Charb, Ahmed, Elsa ou Mustapha.
  12 hommes et femmes sont tombés pour la liberté. 

 

 

je suis charlie

11:07 Publié dans TRISTESSE | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : je suis charlie

06/12/2013

Nelson Mandela, merci pour votre combat.

 1999

Arrivée de Nelson Mandela , lors d' un concert de Johnny Clegg, interprétant

" Asimbonangua"

 

 

 

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Mandela, l'homme qui fit tomber l'apartheid

"«Madiba», comme l’appelaient affectueusement les Sud-Africains en référence à son nom clanique, a arrêté de combattre. Car les héros meurent aussi, et à 95 ans"

 

Vingt-sept ans de prison

Sa disparition prive le monde d’un des derniers grands leaders charismatiques et visionnaires. Certains se souviendront avant tout de l’homme qui a évité une guerre civile à son pays, en tendant la main aux anciens oppresseurs blancs, lesquels l’avaient pourtant maintenu en prison pendant vingt-sept ans, de 1963 à 1990. D’autres rappelleront qu’il est devenu, le 27 avril 1994, le premier président noir d’un pays qui fut longtemps le plus raciste du monde et que son «long combat pour la liberté» (titre de son autobiographie parue en 1995) prouve que la résistance est toujours payante.( un extrait , libé du 6 décembre)


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Son combat infatigable pour la liberté lui a valu le respect du monde. Son humilité, sa compassion et son humanité lui ont valu leur amour. »(Jacob Zuma, actuel président)





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"Que règne la liberté. Car jamais le soleil ne s’est couché sur réalisation humaine plus glorieuse".


son discours lors du procès de Rivonia, en 1964, qui le condamnera à la prison à vie, Nelson Mandela avait prononcé ces quelques mots, gravés dans l’Histoire :

"Au cours de ma vie, je me suis entièrement consacré à la lutte du peuple africain. J'ai lutté contre la domination blanche et j'ai lutté contre la domination noire. Mon idéal le plus cher a été celui d'une société libre et démocratique dans laquelle tous vivraient en harmonie et avec des chances égales.

J'espère vivre assez pour l'atteindre. Mais si cela est nécessaire, c'est un idéal pour lequel je suis prêt à mourir". Rien d’autre à ajouter, si ce n’est une ultime citation de Madiba : "Je n’étais pas un messie, mais un homme ordinaire qui était devenu leader en raison de circonstances extraordinaires". ( Infos
Par celinepas  )

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09/06/2013

Fabrice nous a quitté

DSC09715.JPGSur la vie j'ai traîné mes mirages

Mes orages mes carnages

Et mes marivaudages...

 

.

Jusqu'à la fin de la faim du loup

Jusqu'au bout comme un fou

Jusqu'au rebord du trou...

.

Et ne dites pas c'est le destin

C'est crétin c'est chafoin

C'est geindre comme un chien...

.

Sur la vie j'ai poussé ma chanson

Comme un con sans un rond

Pour pas être un mouton...

.

Mais les autres ils s'en foutent pas mal

C'est égal c'est banal

Et c'est le dernier bal...

.

Alors on est un homme on y va

Tout là-bas l'Au-Delà

Pour qui sonne le glas.

 

Fabrice, le 14/03/2013

Les mots de Fabrice , son dernier poème

Au revoir Fabrice , notre ami le poète

15:42 Publié dans TRISTESSE | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : fabrice

23/05/2013

Au revoir au poète....

 

17:18 Publié dans TRISTESSE | Lien permanent | Commentaires (5)

25/01/2012

Théo Angélopoulos

"Le cinéaste de la lenteur et des blessures de la Grèce"

mort de theo angelopoulos

 

"

"Peut-être que c'est triste, mais mon ancêtre Aristote disait que la mélancolie est la source de la création", disait-il en 1999 lors de sa leçon de cinéma au festival de Cannes, un an après y avoir reçu la Palme d'Or pour son film "L'éternité et un jour", un long-métrage en forme de réflexion sur la mort.

mort de theo angelopoulos

Cette mélancolie l'a toujours accompagné et baigne les paysages de ses films - loin des clichés de la Grèce touristique maritime bleue et ensoleillée - hivernaux, gris, pluvieux, montagneux et austères.

"J'ai besoin de ressentir l'hiver, le gris est pour moi la couleur la plus poétique, il me permet de sortir de la prison de mon imagination, tout ce qui est gris me va bien. Le gris m'aide à imaginer", disait-il en 2008 à l'AFP. ( source RTL)

mort de theo angelopoulos


10/09/2011

Avant de poser quelques photos...

Une pensée pour Yves , notre ami

Très bel hommage sur le blog de Rosa

Yves tu nous manques , tu me manques

 

Luchon septembre 2011 257.JPG


19:46 Publié dans TRISTESSE | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : yves, notre ami

19/06/2011

Renaud Putain de camion

 

"Coluche : 25 ans que la salopette est rangée."

 


08/06/2011

La mort de Jorge Semprun

Ce matin , hommage

mort de jorge semprun " à celui qui était l’une des mémoires du XXème siècle, de la résistance et de Buchenwald jusqu’à la la lutte anti-franquiste, en passant par la politique, l’écriture et le cinéma.

 

c’est aussi Federico Sanchez qui est mort, c’est un de ses livres et c’était un de ses pseudonymes du temps de la clandestinité à l’époque de Franco.

difficile de faire comprendre qui était Jorge Semprun tant son destin avait épousé les soubresauts du XXème siècle balayé par les guerres et les batailles idéologiques... Des guerres et des batailles où il s’était forgé, à sa façon, la stature d’un Grand d’Espagne, d’un grand Européen, et tout simplement d’un grand homme, ce grand homme que salue el Païs..."

lu ' France info"

 

"Jorge Semprun est né le 10 décembre 1923 à Madrid. En 1937, pendant la guerre d'Espagne, sa famille s'exile en France. A Paris, il suit sa scolarité puis étudie la philosophie à la Sorbonne.
A partir de 1953, il coordonne les activités clandestines de résistance au régime de Franco au nom du Comité Central du parti communiste espagnol en exil puis il entre au Comité Central et au bureau politique. De 1988 à 1991, il est Ministre de la culture du Gouvernement espagnol.
Il a reçu le prix Fémina pour "La deuxième mort de Ramon Mercader" et a été élu à l'Académie Goncourt en 1996. "

mort de jorge semprunmort de jorge semprun

mort de jorge semprun

 

mort de jorge semprun

Des témoignages bouleversants , la mémoire de l'horreur, il nous plonge dans un monde de cruauté, de violence , mais aussi de générosité et de solidarité.

Jorge Semprún: "Il faut mettre en pièce la méthode du négationnisme"

 


13/04/2009

LAISSER POUSSER LES HERBES FOLLES


herbe.jpgles Piafs,moineau-domestique.jpg nos petits moineaux, 25grammes qui sautille, chuchette, chuchotte, pépie... disparaissent de nos villes,  95% à Londre ,60% à Prague,  20% à Paris...

Et dans non jardins...

jardin2.jpg
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