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24/04/2015

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Photo Dorothea Lange

 

30/01/2014

L'auteur des "Ritals" et de "Lune de miel"

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Sale jeudi, sale matin, sale nouvelle. Cavanna est mort hier soir, 29 janvier 2014, à l'hôpital Henri-Mondor de Créteil.

Cavanna, vous savez, François Cavanna, celui qu'on pouvait de loin prendre pour un rigolo, ou pour un fort en gueule (parce qu'il en avait une, de gueule, avec ses belles moustaches gauloises, et qu'il hésitait rarement à l'ouvrir). Alors qu'il était avant tout un surdoué, doublé d'un increvable bosseur.

 

 

Il était né le 22 février 1923 à Nogent-sur-Marne. Il avait fait le STO en Allemagne, où il avait «claqué la dalle» et perdu une oreille. Il avait fondé «Hara-Kiri» puis «Charlie Hebdo». Il était un monument national, en somme.

 

 

Pour nous, il était surtout un écrivain, et un vrai: celui des «Ritals» et des «Russkoffs»; celui aussi de «Lune de Miel», ce chef-d'oeuvre où, début 2011, il revenait sur l'ensemble de son parcours, se souvenait de ses baignades de gamin dans la Marne, racontait ses humiliantes convocations de son père au «service des travailleurs étrangers» de la Préfecture de police, et réglait ses comptes avec sa maladie de Parkinson, cette «salope infâme»

 

Cavanna aurait eu 91 ans le mois prochain. Reste sa gloire.cavanna.jpg10.jpgCavanna-regarde-hommes_02.jpg

 

 

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Qu'est-ce qu'il nous a fait rire, Cavanna. Par Delfeil de Ton

il se proclamait «bête et méchant», il ne reculait pas devant le mauvais goût, pourvu qu'il eût sa saveur, et voilà qu'apparaissait le Cavanna tendre, le Cavanna courage, de courage il en a toujours débordé.

Des extraits du" nouvel obs " ce matin

j'aimais Cavanna

 

28/02/2013

Stéphane Hessel s'en est allé

 

stéphane hessel s'en est alléStéphane Hessel, grand résistant, ancien diplomate, vient de mourir dans la nuit du 26 au 27 février 2013. Il avait 95 ans. En 2008, deux ans avant le phénomène “Indignez-vous” il revenait dans un entretien sur l'album photo de sa vie.

 Un article publié le 5 juin 2008


Nous avons profité de la sortie de “Citoyen sans frontières”, un passionnant livre d’entretiens avec le journaliste Jean-Michel Helvig, pour aller à la rencontre de Stéphane Hessel, grand résistant, humaniste, diplomate pionnier de l’ONU… et le cœur à gauche depuis 90 ans. Il a accepté de commenter quelques images de son album-photo personnel pour nous.

C’est un vieux monsieur formidable qui nous reçoit simplement dans son appartement parcheminé du 14e arrondissement à Paris. Affable, séducteur, et toujours révolté contre l’injustice. Comme à la première heure, comme à l’époque de la Résistance. Homme de conviction, Stéhane Hessel est encore capable, à 90 ans, de descendre dans la rue pour défendre les sans papiers ou pour s’engager sur le conflit israélo-palestinien.
Né à Berlin, cet homme de gauche (qui a poussé le vice jusqu’à naître en octobre 1917, il a l’âge de la révolution bolchévique…) a fait une brillante carrière dans la diplomatie et a contribué à l’élaboration de la Déclaration universelle des droits de l’homme.
Mais sa vie aventureuse, tourmentée, agitée, cosmopolite, telle qu’il la racontée au journaliste Jean-Michel Helvig dans Citoyen sans frontières (Fayard) n’a rien emprunté à la langue de bois ni à la prudence des diplomates. A commencer par son enfance : Stéphane Hessel est le fils de l’écrivain Franz Hessel et de Helen Grund, ce couple anticonformiste dont la vie a été transposée dans le magnifique Jules et Jim, de François Truffaut.
Rescapé du camp de Buchenwald, celui qui se présente comme un « survivant »nous a ouvert son album-photo. Il a fait une sélection de quelques images qu’il a lui-même légendées.

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Helen Grund, ma mère, entre mon frère et moi (à droite). Photographiée en 1935 ou 1936 par la grande Gisèle Freund, ma mère a alors 49 ou 50 ans. Elle sera immortalisée, au cinéma, par Jeanne Moreau dans le film de François Truffaut Jules et Jim.

« Mon père, Franz Hessel, et son ami, l’écrivain Henri-Pierre Roché, ont rencontré, entre 1911 et 1913, à Paris, cette Helen qui ressemblait à la femme libérée, impudente, du film. C’est d’abord l’histoire d’une vraie amitié franco-allemande, celle d’Henri-Pierre Roché, découvreur de peintres et Don Juan, avec Franz Hessel, fils de famille pétri d’hellénisme, se partageant l’amour des jeunes femmes. Mais l’irruption de cette force de la nature et de la passion qu’est Helen Grund leur donne un vrai choc. Tous deux l’aiment. L’un l’épouse et l’autre l’enlève à son mari. Mais rien n’altère leur amitié.
Henri-Pierre Roché deviendra pour moi une sorte de deuxième père, puisque, entre 1924 et 1933, il vivra avec ma mère. La vie commune de Henri-Pierre et Helen se termine en conflit. Franz meurt pendant la guerre. Henri-Pierre l’apprend bien plus tard, veut lui rendre hommage, écrit Jules et Jim. Plus tard encore, François Truffaut en fait un film. Quand le film sort, Henri-Pierre est mort, lui aussi. Reste Helen. Elle aimera le film ! »

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A Londres, en 1943, je fais la connaissance de Tony Mella (à gauche) le fils du propriétaire de l’hôtel Ritz. Il me repère et me fait rejoindre le SR (Service de renseignement), qui assure les relations entre l’état-major allié et tout ce qui se passe en France dans la Résistance et l’espionnage.

« Je suis d’une génération qui, pendant la guerre, tout en étant antimilitariste, a voulu se battre, a rejoint le général de Gaulle parce qu’il continuait à se battre, et a fortement subi l’influence philosophique d’un engagement dépassant d’une certaine façon la morale classique. Il ne s’agit pas d’être bon ou de faire le bien, mais de mener une vie qui ait de la signification et qui porte une responsabilité, ce qui n’est pas tout à fait la même chose. Cela conduit à choisir la difficulté plutôt que l’épicurisme.
Je rencontre une première fois De Gaulle en 1941 à Londres. Je suis alors un peu soupçonneux sur le genre d’homme qu’il peut être. Il s’agit quand même d’un militaire, et peut-être deviendra-t-il un dictateur. Mais je suis avant tout admiratif pour son engagement dans la guerre et la libération de la France. Et je me dis que, finalement, ils est mieux que ce rôle soit tenu par un militaire, car il faut avant tout contribuer à l’effort de guerre.
Je le trouve beau, grand, j’aime bien sa façon de s’exprimer. Il se montre très courtois dans l’écoute de ses invités, en prenant garde à ne pas trop écraser le déjeuner de sa présence.
Quand je quitte Londres, ma mission en France est de préparer le débarquement en remettant en place des instances de communication avec l’Angleterre permettant aux renseignements que nous recueillons dans nos réseaux d’être remontés sur Paris, Lyon et Londres. »


 

hessel 12.jpgA Genève, en 1948, avec Henri Laugier (au centre), l’un des principaux assistants du secrétaire général de l’ONU, le Norvégien Trygve Lie. Nous nous occupons alors de la question sociale et des droits de l’homme.

« Tout de suite après la guerre, je m’occupe essentiellement des Nations Unies.
Ce sera peut-être la période la plus ambitieuse de ma vie, avec le sentiment prenant de travailler non pour l’éternité, mais pour l’avenir. On prépare le monde de l’après-guerre avec la mémoire immédiate de ce qui s’est passé durant les cinq années de guerre.

Ce qui me frappe aujourd’hui, c’est que, depuis maintenant vingt ans, il n’y a plus une situation de misère dans le monde, consécutive à une guerre ou à une catastrophe naturelle, qui ne fasse l’objet de l’intérêt de la communauté mondiale. C’est très nouveau par rapport au XIXe siècle et même au début du XXe. Bien sûr qu’il y a quantitativement de plus en plus de terrorisme et de guerres civiles, mais, qualitativement, ce qui germe est un sentiment de responsabilité citoyenne mondiale pour des problèmes qui, jusque-là, pouvaient être considérés comme des problèmes locaux. »

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Pierre Mendès France, autour de 1954 (photo Roger-Viollet) /  Avec Michel Rocard, autour de 1985.

« La foi idéologique qu’est le communisme et la foi théologique qu’est le christianisme me sont toujours restées extérieures. Entre les deux, je place Sartre, sans pour autant avoir été d’accord avec tout ce qu’il a dit et fait sur le plan politique. Mais avec cette façon de dire : « Tu es individuellement responsable, pas Dieu et pas le Parti ; tu dois trouver ta voie et t’y tenir. »

Je suis spontanément socialiste au sens que j’attribue à ce terme, c’est-à-dire la conscience de l’injustice sociale.

Mon obsession historico-politique a toujours été de penser que le mal c’était la victoire du conservatisme et de la droite, et que, pour lutter contre ce mal, le vrai danger était l’éparpillement et la division des forces de gauche quand une partie d’entre elles se laisse gagner par des tentations plus ou moins utopistes, communisantes ou totalitaires.
J’ai toujours eu à l’égard du Parti socialiste un mélange de tendresse, parce qu’il est le parti dont je souhaite qu’il dirige la France, et de répulsion à cause de ses mauvaises habitudes de se chamailler, de camper dans ses histoires de courants. J’ai toujours été trans-courant…

Michel Rocard est à mes yeux celui qui a retrouvé les accents de Mendès. Il a une vision de la République qui n’est pas seulement socialiste, mais plutôt de centre gauche, au sens où l’on essaie de trouver des solutions aux problèmes du marché, comme Mendès le proposait lui-même. Mais ce qui les éloigne, c’est que Rocard est plus dispersé, moins chaleureux que Mendès, avec qui une conversation vous prenait et vous entraînait. Il vous écoutait. Rocard ne vous écoute que s’il trouve dans votre propos confirmation de son point de vue. Ce que j’aime en revanche beaucoup chez Rocard, c’est que, lorsqu’il s’exprime sur les problèmes économiques, il le fait avec beaucoup de pertinence. »

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Avec Yasser Arafat, à Ramallah, en 2003. Je le rencontre dans son quartier général, la Mouqata’a, assiégé par l’armée israélienne pendant plusieurs mois.

« En 1947, l’ONU s’est laissé convaincre que les Juifs seraient contents d’avoir 55% de la Palestine, et les Arabes 45%. On s’est vite rendu compte que les Juifs, porteurs de l’idéologie sioniste, voulaient beaucoup plus, et que les Palestiniens ne voulaient pas entendre parler du partage d’une terre qu’ils estimaient leur appartenir totalement.
J’ai complètement changé ma perception des choses entre le moment où l’on a construit un pays pour les Juifs massacrés par les Allemands et le moment où l’on s’est aperçu que les dirigeants de ce pays, devenus eux-mêmes des colonisateurs et des occupants de terres arabes, se comportaient très mal vis-à-vis du droit international et des droits de l’homme.

Ma conviction est qu’Israël n’a jamais dévié de sa volonté de faire qu’il y ait le moins de Palestine possible et que l’on cantonne les Palestiniens dans de petits « bantoustans », ce qui est tout sauf une solution si l’on veut voir les Israéliens vivre durablement en paix. »

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Evacuation de l’église Saint-Bernard, 23 août 1996 (photo Thomas Coex - AFP).

« La politique sécuritaire et frileuse sur l’immigration, que l’on connaît depuis Charles Pasqua a été scandaleusement renforcée avec Nicolas Sarkozy et Brice Hortefeux. Avec eux, il n’y a plus de critères d’intégration qui tiennent : on annonce à l’avance des quotas d’expulsions. C’est pour moi une attitude à la fois scandaleuse et irresponsable. »

Les textes sous les photos sont extraits de Citoyen sans frontières, Fayard, 2008.


Source Télérama



stephane_hessel_un_homme_engage_ai_toujours_ete_du_cote_des_dissidents,M105421.jpgAprès l’immense succès du manifeste Indignez-vous!, Stéphane Hessel, mort à 95 ans, s'apprêtait à publier la semaine prochaine A nous de jouer!, un livre d’entretiens avec le journaliste Roland Merck dans lequel il exhorte les  "indignés de cette Terre" à agir avec compassion en faveur d’un "monde social".
    
"Il est bon de s'indigner et de s'engager, tant que la pauvreté et l'injustice politique s'amplifient. Mais cela nécessite également -et c'est le message de ce nouvel ouvrage- responsabilité et compassion afin de devenir de vrais citoyens d'une société mondiale vraie et pacifique", lance Stéphane Hessel dans la préface de l'ouvrage, publié aux éditions Autrement.

 
A. G. (avec AFP)  
Le 27/02/2013


31/08/2010

"L'Adieu aux larmes"

Joli titre ce matin, pour dire au revoir à Alain Corneau

images28.jpgOn le disait " gai et enthousiaste" à l'opposé de ses héros solitaires de ses polars.

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Il commence comme assistant de Costa Gavras, dans l'Aveu, après, on connait son univers noir, "Série noire", avec Patrick Dewaere et Marie Trintignant.

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Ses premiers films, " Police Python 357, "la Menace" 1975 et en 1981,  "Le Choix des Armes" avec Yves Montandimage19.jpg

Du film noir, au roman historique, à la misique ancienne  "tous les matins du monde" avec Guillaume Depardieu

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"Tous les matins du monde" César du Meilleur film et du meilleur réalisateur, 1991

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images 18.jpgIl y a eu "Fort Saganne"1981

J'avais adoré "Nocturne Indien" 1989, avec Jean Hugues Angladeimage7.jpg

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Et," Stupeur et Tremblement"

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,  "les Mots bleus" superbe film, magnifique chanson et merveilleuse petite fille..adoré aussi

image27.jpgSon dernier film, "Crime d'Amour" est actuellement à l'affiche.

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16/11/2009

Hier, sur mon blog

Disparitions de  plusieurs notes

"L' homme à l'envers" et un coin du Mercantour

Les notes sur le mur de Berlin, Rostropovitch et le concerto pour Berlin, le mur de la honte

Le mur de Berlin à Nantes

Le defifoto "voyage" et les photos de Corse

En suivant le chemin de la Moulette et des photos de l'eau Bourde

Le livre ne mourra pas.....