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06/02/2015

Lu et aimé

Un Pays pour mourir

Le nouveau roman d'Abdellah Taïa

un pays pour mourir,abdellah taïa

 

L'autre soir, j'ai aimé son interview. Il parle avec douceur et sensibilité

  son roman, poignant , poétique, cru , et violent

La misère sexsuelle, des rêves brisés , un roman bouleversant sur un monde qui ne rêve plus.

 

Présentation de l'éditeur

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Zahira est une prostituée marocaine. Le pays où elle achève sa triste carrière et où elle mourra, c'est la France.
Ses clients sont les pauvres hères musulmans qui ont échoué à Paris, comme elle, en quête d'espoirs qu'ils n'ont pas trouvés.
Ce sont des personnages qui vivent comme des fantômes. Zahira est l'amie d'un Algérien qui se prostitue lui-aussi. Déchiré entre sa double nature, masculine et féminine, il changera de sexe sans trouver d'apaisement.
Zahira connaît la dureté de la vie mais elle n'a jamais cessé de rêver de la rencontre miraculeuse qui métamorphosera son destin.
Ce sont les films égyptiens vus dans son enfance qui nourrissent son imagination. Il y a là une autre réalité. Elle la porte en elle. Elle y croit.
Tout le roman fonctionne sur cette confrontation entre un monde impitoyable et les aspirations de Zahira à un idéal d'amour qui la sauvera de la solitude, elle et ses compagnons de malheur.
 
Zahira et son ami Aziz se racontent l'un à l'autre des histoires comme Shéhérazade dans Les Mille et une nuits. On suit ainsi des fragments d'existences de femmes et d'hommes poussés vers l'occident par la misère de leur sort et qui se heurtent à un univers postcolonial qui ne les reconnaît pas et qui ne les comprend pas.
C'est le sens profond de ce roman "oriental", volontairement construit par l'auteur hors des normes habituelles du roman français : des scènes impudiques, une extrême violence du ton et des passages d'une sensibilité exacerbée - celle de Taïa - dont les racines sont situées dans des enfances vécues hors d'Europe dans des civilisations longtemps écrasées par les Européens.

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Biographie de l'auteur

Abdellah Taïa a publié quatre romans au Seuil, traduits en Europe et aux USA, dont Le Jour du Roi (prix de Flore, 2010). Il a récemment réalisé un long métrage de son roman L'Armée du Salut. Son engagement pour la défense des homosexuels dans les pays musulmans fait de lui le plus réputé des écrivains arabes de sa génération.

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"Ma mère avait son rêve pour moi. Je le comprends, je le respecte mais il n’est pas le mien. J’ai choisi d’être honnête avec moi-même et avec les autres. Je dis ce que je suis. Je dis et j’écris "je". Pour un Marocain comme moi, c’est un acte politique, une révolution. Je n’ai pas besoin de la bénédiction de ma famille pour exister. Il y a longtemps que j’ai compris que mon destin d’adulte ne pouvait s’accomplir que loin de ma mère, loin de son regard tendre et impitoyable. Cependant, cette liberté voulue, assumée, est accompagnée d’un terrible sentiment de déchirement. Désormais, c’est moi contre ma famille. Mais l’amour et l’affection que j’éprouve pour eux ne disparaîtront jamais. » (A. Taïa )

22/01/2011

l'homme qui plantait des arbres

Louis- paul nous a parlé de ce très beau texte, un hymne à la nature  ! Giono dira, "pour faire aimer à planter des arbres ..."

giono.jpgGiono a écrit cette histoire - traduite dans toutes les langues, depuis - à la demande d'une revue qui lui proposa ce thème : « Quel est le personnage le plus extraordinaire que vous ayez rencontré?

Au cours de ses promenades en haute Provence , J.Giono a rencontré un personnage, un berger solitaire qui plantait des milliers d'arbres....

 


   "  C'était un beau jour de juin avec grand soleil, mais sur ces terres sans abri et hautes dans le ciel, le vent soufflait avec une brutalité insupportable. Ses grondements dans les carcasses des maisons étaient ceux d'un fauve dérangé dans son repas."

Arrivé à l'endroit où il désirait aller, il se mit à planter sa tringle de fer dans la terre. Il faisait ainsi un trou dans lequel il mettait un gland, puis il rebouchait le trou. Il plantait des chênes. Je lui demandai si la terre lui appartenait. Il me répondit que non. Savait-il à qui elle était ? Il ne savait pas. Il supposait que c'était une terre communale, ou peut-être, était-elle propriété de gens qui ne s'en souciaient pas ? Lui ne se souciait pas de connaître les propriétaires. Il planta ainsi cent glands avec un soin extrême."

 


1 L'Homme plantait des arbres -Giono

" Si l'homme qui plantait des chênes est le produit de l'imagination de l'auteur, il y a eu effectivement dans cette région un énorme effort de reboisement surtout depuis 1880. Cent mille hectares ont été reboisés avant la première guerre mondiale, surtout en pin noir d'Autriche et en mélèze d'Europe, ce sont aujourd'hui de belles forêts qui ont effectivement transformé le paysage et le régime des eaux.

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10/11/2010

"fort divertissant, en pauvre, se dit rigolo "

pauvres.jpgUn petit livre, une heure  de lecture, une heure de bonheur

En français, on dit « pauvre con », mais pas « riche con ».

En France, à l’église, les riches sont devant, les pauvres derrière. À la guerre, c’est le contraire.

 

 

Biographie :

pauvres19.jpgJean-Louis Fournier est un écrivain, humoriste et réalisateur de télévision.

Il est le fils du médecin Paul Léandre Emile Fournier (23 août 1911 à Avesnes-le-Comte - 4 mai 1954 à Arras) et de Marie-Thérèse Françoise Camille Delcourt (17 juillet 1916 à Saint-Pol-sur-Ternoise - 20 septembre 1998 à Arras), rédactrice.

Il est le créateur, entre autres, de La Noiraude et d'Antivol, l'oiseau qui avait le vertige. Par ailleurs, il fut le complice de Pierre Desproges en réalisant les épisodes de La Minute nécessaire de Monsieur Cyclopède, ainsi que les captations de ses spectacles au Théâtre Grévin (1984) et au Théâtre Fontaine (1986). C'est également à lui que l'on doit l'intitulé de la dépêche AFP annonçant le décès de l'humoriste: "Pierre Desproges est mort d'un cancer. Etonnant non ?". Il adore Ionesco.

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pauvres17.jpgEn 2008, Jean-Louis Fournier publia le roman Où on va, papa ? dans lequel il décrit sa relation avec ses deux fils handicapés  (Babilio)

 

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