09/05/2023
Tu aimerais
Tu aimerais tellement
Qu'il y ait là devant toi,
Sur la table,
Un oiseau vivant
Pas bien grand,
Un moineau, par exemple
Et qu'il remue un peu
Son bec, ses ailes.
Il n'aurait pas peur de toi,
Il annoncerait
La presence
D'un monde pacifié
Un poème de Guillevic, les moineaux, merci Françoise
23:31 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (5)
20/03/2023
“Les fleurs du printemps sont les rêves de l'hiver racontés, le matin, à la table des anges.”
UNE BALADE, UN PRINTEMPS....
U
Au pied de mon arbre
"Le printemps , les larmes aux yeux se tait
Et puis se met à rire
Soudain plus gai"
Quelques mots de Khabil Gibran , de Prévert
LA balade à Audenge, un printemps
14:07 Publié dans printemps | Lien permanent | Commentaires (5)
06/03/2023
Lu et aimé
J'ai aimé Kya, la Fille des marais.
"Pendant des années, les rumeurs les plus folles ont couru sur « la Fille des marais » de Barkley Cove, une petite ville de Caroline du Nord. Pourtant, Kya n'est pas cette fille sauvage et analphabète que tous imaginent et craignent.
A l'âge de dix ans, abandonnée par sa famille, elle doit apprendre à survivre seule dans le marais, devenu pour elle un refuge naturel et une protection. Sa rencontre avec Tate, un jeune homme doux et cultivé qui lui apprend à lire et à écrire, lui fait découvrir la science et la poésie, transforme la jeune fille à jamais. Mais Tate, appelé par ses études, l'abandonne à son tour. La solitude devient si pesante que Kya ne se méfie pas assez de celui qui va bientôt croiser son chemin et lui promettre une autre vie. Lorsque l'irréparable se produit, elle ne peut plus compter que sur elle-même...(4ieme de couverture)
coup de coeur pour ce roman
maintenant, un film, pas encore vu....
16:29 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (8)
01/02/2023
La marche mentale
Lu
"La méthode de la « marche mentale », pas si éloignée de la méditation, permettrait de s’endormir plus vite et de garantir un sommeil plus paisible.
La « marche mentale » est une belle image, qui résume bien le concept dont il est question. Présentée comme un moyen efficace de s’endormir plus rapidement, cette technique consiste à imaginer une promenade dans sa tête. Une balade que vous avez l’habitude de faire tous les jours, un trajet ordinaire dont vous pouvez vous remémorer chaque pas. Encore mieux si ce trajet est pour vous synonyme de détente."
Alors j'ai marché.....
j'ai marché longtemps.....
Pris le sentier qui grimpe au plateau de Campsaure, à partir d'Hospice de France.
Campsaure, ce sont les gentianes,
Campsaure, c'est la petite cabane de berger.....
j'ai laissé les Pyrénées et j'ai retrouvé le sentier des Italiens....à Isola 2000....ET j'ai marché....
PHOTOS , DES RANDOS ....
20:04 | Lien permanent | Commentaires (3)
27/12/2022
"Je vous souhaite des rêves à n'en plus finir...."
Tu aimerais tellement
Qu'il y ai là devant toi,
Sur la table,
Un oiseau vivant
Pas bien grand,
Un moineau, par exemple
Et qu'il remue un peu
Son bec, ses ailes.
Il n'aurait pas peur de toi,
il annoncerait
La présence
D'un monde pacifié
Heureuses fêtes ! aux amis qui passent......
Quelques mots de Brel, poème de Guillevic
13:53 Publié dans Heureuse Année | Lien permanent | Commentaires (10)
13/12/2022
Un Paradis trompeur
Une écriture magnifique , pleine d'émotions ,bouleversant, révoltant.
Le froid et la misère ont marqué l'enfance de Hanna Renström dans un hameau au nord de la Suède.
En avril 1904, à l'âge de dix-huit ans, elle s'embarque sur un vapeur en partance pour l'Australie dans l'espoir d'une vie meilleure. Pourtant aucune de ses attentes – ou de ses craintes – ne la prépare à son destin. Deux fois mariée brièvement, deux fois veuve, elle se retrouve à la tête d'une grosse fortune et d'un bordel au Mozambique, dans l'Afrique orientale portugaise.
Elle se sent seule en tant que femme au sein d'une société coloniale régie par la suprématie machiste des Blancs, seule de par la couleur de sa peau parmi les prostituées noires, seule face à la ségrégation, au racisme, à la haine, et à la peur de l'autre qui habite les Blancs comme les Noirs, et qui définit tout rapport humain. Ce paradis loin de son village natal n'est-il qu'un monde de ténèbres ?(4ieme de couverture )
"Henning Mankell a partagé sa vie entre la Suède et le Mozambique. Outre la célèbre série « Wallander », il est l’auteur de romans sur l’Afrique et sur des questions de société récompensés par de nombreux prix littéraires, de pièces de théâtre et d’ouvrages pour la jeunesse. Henning Mankell est mort à Göteborg le 5 octobre 2015 à l’âge de 67 ans." ( le Seuil)
J' ai aimé nono : Rechercher - henning mankel (hautetfort.com)
"Les voyages les plus remarquables sont intérieurs, libérés du temps et de l'espace."
13:35 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (10)
25/11/2022
Chien 51
Un monde qui fait peur...Notre monde....
Autrefois, Zem Sparak fut, dans sa Grèce natale, un étudiant engagé, un militant de la liberté. Mais le pays, en faillite, a fini par être vendu au plus offrant, malgré l’insurrection. Et dans le sang de la répression massive qui s’est abattue sur le peuple révolté, Zem Sparak, fidèle à la promesse de toujours faire passer la vie avant la politique, a trahi. Au prix de sa honte et d’un adieu à sa nation, il s’est engagé comme supplétif à la sécurité dans la mégalopole du futur. Désormais il y est “chien” – c’est-à- dire flic – et il opère dans la zone 3, la plus misérable, la plus polluée de cette Cité régie par GoldTex, fleuron d’un post- libéralisme hyperconnecté et coercitif. Mais au détour d’une enquête le passé va venir à sa rencontre.
C'est dans une salle sombre, au troisième étage d'une boîte de nuit fréquentée du quartier RedQ, que Zem Sparak passe la plupart de ses nuits. Là, grâce aux visions que lui procure la technologie Okios, aussi addictive que l'opium, il peut enfin retrouver l'Athènes de sa jeunesse. Mais il y a bien longtemps que son pays n'existe plus. Désormais expatrié, Zem n'est plus qu'un vulgaire "chien", un policier déclassé fouillant la zone 3 de Magnapole sous les pluies acides et la chaleur écrasante.
Un matin, dans ce quartier abandonné à sa misère, un corps retrouvé ouvert le long du sternum va rompre le renoncement dans lequel Zem s'est depuis longtemps retranché. Placé sous la tutelle d'une ambitieuse inspectrice de la zone 2, il se lance dans une longue investigation. Quelque part, il le sait, une vérité subsiste. Mais partout, chez GoldTex, puissant consortium qui assujettit les pays en faillite, règnent le cynisme et la violence. Pourtant, bien avant que tout ne meure, Zem a connu en Grèce l'urgence de la révolte et l'espérance d'un avenir sans compromis. Il a aimé. Et trahi.
Sous les ciels en furie d'une mégalopole privatisée,
"Chien 51" se fait l'écho de notre monde inquiétant, à la fois menaçant et menacé. Mais ce roman abrite aussi le souvenir ardent de ce qui fut, à transmettre pour demain, comme un dernier rempart à notre postmodernité.
"Quelque chose n'était plus là. Il n'éprouvait pas de haine, ne désirait pas changer de quartier, ou de poste. Il était anesthésié. Et peut-être au fond était-ce ce qu'exigeait GoldTex. Une dissolution totale de l'individu dans le grand projet commun. N'être plus rien qu'un corps qui travaille." (page 48)
Chien 51page 48
le dernier roman de Laurent Gaudé est une photographie bien sombre de notre futur, où la beauté du monde ancien ne persiste que dans la mémoire du héro( 4ieme de couverture )
Un livre sombre, noir, inquiétant....
11:03 | Lien permanent | Commentaires (5)
21/11/2022
Azincourt par temps de pluie
Jean Teulé nous a quitté, Le conteur romancier... Un romancier de l'histoire,
son dernier roman...

Ce 25 octobre 1415, il pleut dru sur l'Artois. Quelques milliers de soldats anglais qui ne songent qu'à rentrer chez eux se retrouvent pris au piège par des Français en surnombre. Bottés, casqués, cuirassés, armés jusqu'aux dents, brandissant fièrement leurs étendards, tous les aristocrates de la cour de France se précipitent pour participer à la curée. Ils ont bien l'intention de se couvrir de gloire, dans la grande tradition de la chevalerie française.
Aucun n'en reviendra vivant. Toutes les armées du monde ont, un jour ou l'autre, pris la pâtée, mais pour un désastre de cette ampleur, un seul mot s'impose : grandiose !
Avec la verve qu'on lui connaît et son sens du détail qui tue,
"Cette bataille d’Azincourt est incroyable, c'est le symbole de la bêtise, de la prétention de la noblesse française. C'est une bataille qui n'aurait pas dû avoir lieu. Il n'y avait rien à gagner, il n'y avait aucune raison."
à franceinfo
10:42 | Lien permanent | Commentaires (6)
29/08/2022
L'homme du Grand Hôtel
Je connaissais Guillaume, je découvre le petit frère
dévoré L'homme du Grand Hôtel, Valentin Musso
"Et si vous vous réveilliez un beau matin en ne sachant rien de votre propre vie ?
Cape Cod, Massachusetts.Écrivain mondialement célèbre, Randall Hamilton se réveille dans la chambre d’un hôtel luxueux avec vue sur l’océan.
Le problème, c’est qu’il ignore totalement pourquoi il s’y trouve et comment même il est arrivé là. Pire, il semble avoir tout oublié de sa propre existence, y compris le fait qu’il est l’auteur de plus de quarante romans.
avec ce dixième livre, Valentin Musso nous dévoile un roman à la construction diabolique et au dénouement vertigineux" (4ieme de couverture)
"Son propre nom sur la page de garde. Il secoua la tête, de plus en plus perplexe. Il était impossible qu’il soit l’auteur de ce texte. Non seulement ce qu’il venait de lire ne lui disait strictement rien, mais il avait en plus la conviction qu’il aurait été incapable d’aligner trois phrases pour raconter une histoire, voire simplement d’imaginer une intrigue. Il ne pouvait pas être écrivain. Ces mots ne pouvaient pas être les siens. Pourtant, la réalité ne mentait pas : ce début de roman était à son nom, il se trouvait dans son ordinateur, qui se trouvait dans sa chambre d’hôtel. Que pouvait-il opposer à cela ? Peut-être quelqu’un lui avait-il joué un mauvais tour… Mais qui aurait pris la peine d’élaborer un canular aussi fou et aussi sophistiqué ?"
11:00 | Lien permanent | Commentaires (5)
22/08/2022
"Pas un seul bruit d'insecte ou d'abeille en maraude....."
Un été à Valloire
La sieste
Tout dort sous les grands bois accablés de soleil
Où le feuillage épais tamise un jour pareil
Au velours sombre et doux des mousses d'émeraude.
Criblant le dôme obscur, Midi splendide y rôde
Et, sur mes cils mi-clos alanguis de sommeil,
De mille éclairs furtifs forme un réseau vermeil
Qui s'allonge et se croise à travers l'ombre chaude.
Vers la gaze de feu que trament les rayons,
Vole le frêle essaim des riches papillons
Qu'enivrent la lumière et le parfum des sèves ;
Alors mes doigts tremblants saisissent chaque fil,
Et dans les mailles d'or de ce filet subtil,
Chasseur harmonieux, j'emprisonne mes rêves.
Une rando , une sieste....petit bonheur...
13:54 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (7)