05/04/2006
Autres photos
une rue de corte
RUELLES ET ESCALIERS TORTUEUX
17:20 Publié dans Ballade | Lien permanent | Commentaires (0)
LE PROCES DE BOBIGNY
REMARQUABLE FICTION SUR LE PROCES DE BOBIGNY,"CONTRE UNE LOI INJUSTE"
Ce téléfilm reprend l'affaire réelle du procès de Bobigny, et si le nom des deux protagonistes, mère et fille, est modifié, Gisèle Halimi est représentée sous son vrai nom. Anouk Grinberg prononce la plaidoirie réelle de l'avocate en 1972.
En 1972 à Bobigny, Léa, une jeune fille mineure, est enceinte à la suite d'un viol. Sa mère Martine l'aide à avorter. Les deux femmes sont dénoncées et doivent passer en jugement. La mère découvre dans une bibliothèque le nom d'une avocate, Gisèle Halimi, et lui demande de les défendre, sa fille et elle. Le procès devient une tribune politique pour dénoncer le statut de l'avortement en France et l'injustice de la condition féminine.
Le procès de Bobigny, en octobre et novembre 1972 à Bobigny (Seine-Saint-Denis), fut un procès politique de l'avortement en France. Cinq femmes y furent jugées: une jeune fille qui avait avorté après un viol, et quatre majeures, dont sa mère, pour complicité ou pratique de l'avortement. Ce procès, dont la défense fut assurée par l'avocate Gisèle Halimi, eut un énorme retentissement et contribua à l'évolution vers la légalisation de l'interruption volontaire de grossesse.
De nombreuses personnalités viennent défendre les inculpées: le scientifique et académicien Jean Rostand, les Prix Nobel et biologistes Jacques Monod et François Jacob, des comédiennes comme Delphine Seyrig, Françoise Fabian, des hommes politiques comme Michel Rocard, des personnalités engagées des lettres comme Aimé Césaire, Simone de Beauvoir... Le professeur Paul Milliez, médecin et catholique fervent, affirme à la barre que dans une telle situation, « il n'y avait pas d'autre issue honnête ». « Je ne vois pas pourquoi nous, catholiques, imposerions notre morale à l’ensemble des Français », déclare-t-il. Ses propos en faveur des accusées lui valent en novembre 1972 un blâme du conseil national de l’ordre des médecins. Et quelques mois plus tard, ils lui vaudront de ne pas être admis à l'Académie de médecine.
La plaidoirie passionnée de Gisèle Halimi fait valoir que désobéir à une loi injuste, c'est faire avancer la démocratie. Elle plaide: « Regardez-vous messieurs. Et regardez-nous. Quatre femmes comparaissent devant des hommes. Pour parler de quoi ? D’utérus, de grossesses, d’avortements. Ne croyez-vous pas que l’injustice fondamentale soit déjà là ? »
Le retentissement considérable du procès a contribué à l'évolution qui aboutira en 1975 à la loi Veil sur l'interruption volontaire de grossesse.
- Anouk Grinberg : Gisèle Halimi
- Sandrine Bonnaire : Martine
- Juliette Lamboley : Léa
- Michel Favory : le procureur de la République
- Erick Desmarestz : professeur Paul Milliez
- Alain Rimoux : le bâtonnier
- Tom Novembre : Gilbert
- Marie Bunel : Marguerite
- Nathalie Besancon : Colette
- Marie Moureaux
- Charlie Quatrefages
- Sophie Le Tellier : Sylviane
- Matthieu Tribes
10:30 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
03/04/2006
Entre mer et montagne
LA CORSE
UNE MONTAGNE DANS LA MER
AU DESSUS DU PETIT VILLAGE DE RINAJOLI
MAGNIFIQUE VUE SUR PORTO VECCIO ET LA PLAINE DE MURATELLO
LE PORT DE PROPRIANO
A PARTIR DU VILLAGE DE CONCA DEPART POUR LE GR 20 QUELQUES RAIDES LACETS ET SENTIER AU MILIEU DU MAQUIS
A L'EXTREME SUD DE LA POINTE DE L'ile,enfermee dans ses remparts,et perchée sur une falaise de calcaire blanc: BONIFACIO
23:10 Publié dans randonnees | Lien permanent | Commentaires (1)
APPEL A LA MANIFESTATION DU 0 4 AVRIL
CPE: nouvelle mobilisation mardi
Syndicats de salariés, étudiants et lycéens, se préparent à descendre dans la rue mardi pour une cinquième journée d'actions et de grèves, qu'ils espèrent, après la promulgation de la loi et l'annonce d'un nouveau texte, aussi importante, voire plus, que la précédente du 28 mars.
Ce jour-là, une véritable lame de fond anti-CPE avait déferlé dans les rues, avec la participation de 1 à 3 millions de personnes aux 250 manifestations organisées dans toute la France.
La loi pour l'Egalité des chances, qui contient le très contesté contrat première embauche, a pourtant été promulguée dimanche, conformément au souhait de Jacques Chirac.
Les organisations de jeunes n'ont pas baissé la garde en réclamant toujours le retrait du CPE et en promettant d'intensifier la lutte, nouvel interlocuteur ou pas, après l'annonce d'un nouveau texte piloté par l'UMP et son président Nicolas Sarkozy.
Les syndicats étudiants et lycéens ont aussi prévu d'agir toute la semaine, via des assemblées générales, des occupations, des blocages, des grèves et en allant manifester avec leurs aînés mardi. Les universités seront donc encore perturbées, les lycées aussi
Pour nous il y aurait une solution toute simple, c'est que la proposition de loi UMP annule l'article de loi qui instaure le CPE", a déclaré samedi sur Canal+ Bruno Julliard, le président de l'Unef, syndicat étudiant à la pointe de la mobilisation depuis plus de deux mois
Il s'agit de "rendre la mobilisation quotidienne, omniprésente, d'occuper le terrain, on va faire du bruit jusqu'au retrait" ont ainsi affirmé d'une même voix les lycéens de l'UNL et de la FIDL.
19:10 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (1)
APPEL A LA RESISTANCE
60APRES LE PROGRAMME DU CONSEIL DE LA RESISTANCE EST TOUJOURS D'ACTUALITE
60 Après , Remise en cause de la Sécurité Sociale , Des médias concentrés entre les mains des LAGARDERE , DASSAULT , PINAULT, L'appel des résistants ayant participé à l'élaboration du programme du Conseil National de la Résistance est d'une grande pertinence dans un combat contre le CPE et la casse sociale du pouvoir actuel!
L'appel des résistants
Au moment où nous voyons remis en cause le socle des conquêtes sociales de la Libération, nous, vétérans des mouvements de Résistance et des forces combattantes de la France Libre (1940-1945), appelons les jeunes générations à faire vivre et retransmettre l'héritage de la Résistance et ses idéaux toujours actuels de démocratie économique, sociale et culturelle. Soixante ans plus tard, le nazisme est vaincu, grâce au sacrifice de nos frères et sœurs de la Résistance et des nations unies contre la barbarie fasciste. Mais cette menace n'a pas totalement disparu et notre colère contre l'injustice est toujours intacte.
Nous appelons, en conscience, à célébrer l'actualité de la Résistance, non pas au profit de causes partisanes ou instrumentalisées par un quelconque enjeu de pouvoir, mais pour proposer aux générations qui nous succéderont d' accomplir trois gestes humanistes et profondément politiques au sens vrai du terme, pour que la flamme de la Résistance ne s'éteigne jamais :
Nous appelons d'abord les éducateurs, les mouvements sociaux, les collectivités publiques, les créateurs, les citoyens, les exploités, les humiliés, à célébrer ensemble l'anniversaire du programme du Conseil national de la Résistance (C.N.R.) adopté dans la clandestinité le 15 mars 1944 : Sécurité sociale et retraites généralisées, contrôle des " féodalités économiques " , droit à la culture et à l'éducation pour tous, une presse délivrée de l'argent et de la corruption, des lois sociales ouvrières et agricoles, etc. Comment peut-il manquer aujourd'hui de l'argent pour maintenir et prolonger ces conquêtes sociales, alors que la production de richesses a considérablement augmenté depuis la Libération, période où l' Europe était ruinée ? Les responsables politiques, économiques, intellectuels et l'ensemble de la société ne doivent pas démissionner, ni se laisser impressionner par l'actuelle dictature internationale des marchés financiers qui menace la paix et la démocratie.
Nous appelons ensuite les mouvements, partis, associations, institutions et syndicats héritiers de la Résistance à dépasser les enjeux sectoriels, et à se consacrer en priorité aux causes politiques des injustices et des conflits sociaux, et non plus seulement à leurs conséquences, à définir ensemble un nouveau " Programme de Résistance " pour notre siècle, sachant que le fascisme se nourrit toujours du racisme, de l'intolérance et de la guerre, qui eux-mêmes se nourrissent des injustices sociales.
Nous appelons enfin les enfants, les jeunes, les parents, les anciens et les grands-parents, les éducateurs, les autorités publiques, à une véritable insurrection pacifique contre les moyens de communication de masse qui ne proposent comme horizon pour notre jeunesse que la consommation marchande, le mépris des plus faibles et de la culture, l'amnésie généralisée et la compétition à outrance de tous contre tous. Nous n'acceptons pas que les principaux médias soient désormais contrôlés par des intérêts privés, contrairement au programme du Conseil national de la Résistance et aux ordonnances sur la presse de 1944.
Plus que jamais, à ceux et celles qui feront le siècle qui commence, nous voulons dire avec notre affection :
« Créer, c'est résister. Résister, c'est créer ».
Signataires
Lucie Aubrac, Raymond Aubrac, Henri Bartoli, Daniel Cordier, Philippe Dechartre, Georges Guingouin, Stéphane Hessel, Maurice Kriegel-Valrimont, Lise London, Georges Séguy, Germaine Tillion, Jean-Pierre Vernant, Maurice Voutey.
pour la vidéo de l'appel des signataires cliquez ici
09:30 Publié dans coup de gueule | Lien permanent | Commentaires (0)