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Lu et aimé

livre,passeport à l'irannièneUn récit d'aventure , un récit joyeux de Nahal Tajadod , une histoire vraie qui lui est arrivée en 2005.

L' histoire d' un passeport , situations absurdes , Nahal Tajadod nous montre les deux visages de l' Iran. Celui de la république Islamique, effrayant, ou la religion est loi, et ou chacun essai de la contourner

et  un Iran très chaleureux et solidaire

Répression et générosité

Une histoire drôle


passeport.jpg"Pour faire renouveler le passeport d'une femme, tout un peuple se mobilise. Et la vraie vie de Téhéran nous est soudain révélée, sous le regard aigu du rire : deux photographes spécialistes de portraits islamiques, un médecin légiste qui troque des organes, une maquerelle qui veut envoyer des filles à Dubaï, une grand-mère qui offre une poule vivante à un militaire implacable, un technicien qui cache une parabole TV dans une marmite d'offrandes religieuses... Il y a là toute une énumération qui a la fantaisie et la générosité désordonnée des bazars orientaux où le rituel du târof - qui consiste à d'abord refuser tout paiement - est infiniment plus vivant et précieux que la loi du talion, où Hâfez côtoie Balzac avec un même appétit de vivre. Voilà l'Iran surprenant que nous fait découvrir Nahal Tajadod avec espièglerie et humour, et surtout avec l'immense tendresse d'une femme qui aime passionnément son pays et refuse l'image qu'on offre de lui."

Nahal Tajadod est née en Iran. Elle descend d'une famille liée à l'histoire de son pays. Elle vient vivre à Paris en 1977, étudie le chinois et travaille sur les relations entre l'Iran et la Chine. Elle a publié en 2005 Roumi le brûlé, une superbe biographie romancée du grand poète persan.



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 lu aussi et aimé  " Elle joue "


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Elle joue

roumi2.jpg" C'est en écrivant sur sheyda, qui a l'âge de la république islamique et de cet Iran qui me fuit, que j'ai entrevu une possibilité d"approche.

Et je me suis rapelé Roumi qui se plaignait, lui aussi, de ne pas savoir qui il était: "je suis le compagnon du vent, le fainéant, le feu brûlant,le torrent fuyant, le brigand et l'ogre,triste et coléreux .Je ne suis ni bon ni laid , ni ceci ni cela....

Ni esclave ni homme libre....

Je suis la goutte et l'ocean,la bonté et la colère...."

L'Iran de la république islamique est tout cela: le grain, le piège, le vin, la coupe, le sucre, le poison, le laitet le sang, le visible et le caché, ni esclave ni homme libre...."

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Au pays des mollahs ,dans un jardin ombragé, deux regards, deux femmes,  Sheyda et Nahal ,continuent à se raconter....


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La revue de presse : Catherine Simon - Le Monde du 1er novembre 2012

livre.jpgDeux Iraniennes se racontent le pays de leur enfance dans le délicat et séduisant " Elle joue ". Toute deux sont nées en Iran, toute deux en sont parties. L'une raconte ; l'autre écoute... mais parle aussi. " C'est son histoire et c'est mon livre ", prévient Nahal Tajadod. Elle-même a quitté Téhéran, il y a plus de trente ans, en 1977 - deux ans avant la chute du Chah.livre4.jpg


En France, elle jouit d'une certaine notoriété : elle est l'auteure de plusieurs livres, parmi lesquels Les Porteurs de lumière (Albin Michel, 2008), coécrit avec son époux, Jean-Claude Carrière. Sheyda, elle, est inconnue. Du moins en France. Actrice de cinéma au succès grandissant en Iran, la jeune femme (dont on ne saura le nom qu'à la fin du livre) n'a pas connu d'autre régime que celui des ayatollahs. Elle raconte son enfance, son pays, à la demande de son aînée - assoiffée, attentive...


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" Nos Hemingway vendent aujourd'hui des pizzas ", observe Nahal Tajadod. Réfutant cette vision amère, Sheyda n'hésite pas à se dire " convaincue que les gens sont heureux en Iran ". Jeunesse oblige ? Deux visages se rapprochent, s'observent, se séparent. Elle joue, délicat et séduisant jeu de miroirs, est un adieu au pays aimé autant qu'à la jeunesse enfuie.

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Elle joue, Nahal Tajadod raconte le destin d'une actrice iranienne - inspirée par Golshifteh Farahani - 

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Golshifteh Farahani incarne l'héroïne de "Syngué Sabour", réalisé par l'écrivain Atiq Rahimi.


 

 

 

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"En pleine guerre, dans une ville assiégée et bombardée, une femme prend la parole. Sur ce motif simple et poignant, Atiq Rahimi est l'auteur d'un magnifique monologue d'une jeune épouse à Kaboul sous le joug de la barbarie masculine. Au chevet de son mari dans le coma, entre les cris et les mitraillettes, elle se met à parler à ce corps allongé et immobile pour ne pas perdre la raison."( Catherine Fruchon - Toussaint)

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Elle joue, un roman passionnant

Quel courage ont ces femmes ! respect...

http://nono.hautetfort.com/archive/2013/02/14/un-poeme.html


Quelques mots sur "ils'

"ILS" c'est la menace, la terreur...

 "ils, ce sont ceux du ministère des renseignements, du ministère  de la guidance islamique,   ils,  du  KGB,  de la Securitate de Ceausescu,  de la  DINA  de Pinochet, de la KYP des colonels grecs.

Ils, toujours et encore là. Toujours ils.  ils parlent espagnol, persan, russe, roumain ou grec. ils parlent le vocabulaire de la menace, du câble d'acier, du fouet. La même langue,

Tous. "


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Un poème

un poeme,taharehAmoureuse

C’est le matin

tu es parti

L’amour est venu

tu es absent

que peut-on faire

la couleur des murs ne va pas aux rideaux

et celle du tapis ni aux uns ni aux autres

Aujourd’hui c’est l’anniversaire de la naissance de duc Ellington

à la Maison Blanche aussi il y une fête, disait la radio

Dieu merci, les Chapeaux blancs n’ont pas mangé le Duc

Dieu merci, quand tu n’es pas là vient la solitude

Dieu merci c’est l’automne

le marchand ambulant chante la primeur de grenade la grenade

aussi voudrais-je boire un verre de vin à la santé du Duc

et me mets à pleurer

tout le monde se ressemble dans cette contrée

qu’importe

si l’on y boit le matin ou le soir

tahereh_02.gifUn poème de la poétesse Tahereh, "figure majeure du Bahaïsme,première Iranienne à avoir retiré son voile, en 1845, devant une assemblée d'hommes. Une contemporaine de George Sand.

Sur le chemin de la libération, elle se débarrassa, comme de vieux haillons, de son mari, de ses enfants, de son foulard et de sa vie.

Elle fut étranglée, à Téhéran,dans une petite chambre de la maison du chef de la police."

 

 

livre.jpgCes quelques lignes sont dans les premières pages du très beau roman de Nahal Tajadod, "Elle joue" bouleversant

Deux femmes se parlent. deux Iraniennes. deux femmes se racontent...


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Encore quelques pages à lire....

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