Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

02/02/2006

J.M.G. LE CLEZIO

medium_le_clezio.jpg

Jean-Marie Gustave LE CLEZIO, le romancier de l'errance retrouve le Mexique dans son dernier roman"Ourania".Un livre et une reflexion sur la cité idéale et la fin des utopies.

 

Dans le paysage littéraire français, Jean-Marie Gustave Le Clézio occupe une position singulière, en marge des clans, des écoles, des modes. A la fois français et mauricien, élevé dans la culture française et fin connaisseur de la littérature anglo-saxonne, ce romancier hors norme se réclame de

Lautréamont, de Zola, mais aussi de Stevenson et de Joyce. La critique a toujours eu beaucoup de mal à le cerner, à le cantonner dans une sensibilité particulière.

A travers ses textes, sa révolte à l'encontre de la société actuelle est très présente même si elle a surtout culminé dans ses écrits des années 70 (Terra Amata, le Livre des fuites, la Guerre, les Géants).

medium_le_clezio6.jpg

Le nomade

Nomade, Le Clézio l'est resté à l'âge adulte en voyageant sans cesse de Nice à l'Ile Maurice et du Maroc au Panama, en partageant la vie d'indiens du Panama durant plusieurs mois ou celle des nomades Aroussiyine du grand sud

medium_le_clezio8.jpg

Marocain avec sa femme, ce qui leur a inspiré un magnifique texte écrit à 4 mains : Gens des Nuages (1997).

medium_le_clezio_2.jpg

Les personnages qui peuplent les écrits de le Clézio se perdent donc aussi dans les villes comme autant de nomades déracinés telle Lalla, l'héroïne de Désert (1980) descendante des hommes bleus du désert ou comme Laïla la

Marocaine au coeur de la capitale française

"Si le langage n'est fait que de mots, il n'est rien du tout. Quelques bruits avec la bouche, quelques gestes, quelques silences : ce n'est pas une musique. Mais quand dans les mots viennent la danse, le rythme, les mouvements, les pulsations du corps, les regards, les odeurs, les traces tactiles, les appels; quand les mots jaillissent non seulement de la bouche mais du ventre, des jambes, des mains, quand tout l'air vibre et qu'il y a comme une auréole de lumière autours du visage; quand surtout les yeux parlent, et le regard est une route sans fin qui traverse le cosmos; alors on est dans le langage, dans sa beauté, et il n'y a plus rien de muet, ou d'insensé" [J.M.LC L'inconnu sur Terre , Gallimard 1978]

medium_leclezio5.2.jpg

 

15:45 Publié dans mes livres | Lien permanent | Commentaires (3)

Commentaires

J'aime beaucoup son écriture mélancolique...

Écrit par : Elvira | 03/02/2006

Ne lui reste plus qu'a allé faire un tour a la fnac pour le livre.

Écrit par : Vilaine fille!!! | 03/02/2006

Ô le voyage à Rodriguez !
En février 1988. Demeurent entre les pages, de minces feuilles vertes.

Écrit par : dachlmat | 03/02/2006

Les commentaires sont fermés.