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23/02/2006

MOBILISATION ANTI-C P E

La mobilisation anti-CPE continue, l'Unef dénonce les mensongesmedium_contr.2.jpg

Des grèves sont en cours contre le CPE dans 11 universités, dont celle de Rennes II, bloquée depuis le 7 février.medium_greve_2.jpg

L'Union nationale des étudiants de France, fer de lance de la mobilisation anti-CPE, a estimé que, lors du débat de censure à l'Assemblée nationale mardi, le Premier Ministre a prétendu "répondre aux inquiétudes des jeunes en assénant une fois de plus des mensonges grossiers qui ne trompent personne
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Ni son engagement de répondre aux difficultés particulières que les jeunes sous CPE pourraient rencontrer, ni son assurance qu'en matière de logement et de prêts bancaires le CPE sera considéré comme un CDI, ne trompent les étudiants qui ont bien compris la logique profonde du CPE: une situation de précarité sans précédent", dit l'Unef dans un communiqué.
Selon une liste dressée par l'Unef, les universités touchées par des mouvements de grève sont celles de Rennes I, Rennes II, du Mans, de Poitiers, de Toulouse II, Toulouse III, Brest, Nantes, de La Rochelle, de Paris X ainsi qu'un IUT de Lorient.medium_loi.jpg
"aux Loin d'être une attaque isolée, le CPE fait suite à une longue série de contre-réformes mise en place par le gouvernement qui n'a eu de cesse de détruire un par un nos acquis sociaux, de développer la précarité, de s'attaquer
au services publics et de défavoriser nos diplômes", lit-on dans l'appel de cette coordination nationale
Mais le CPE constitue une attaque sans précédent car il fait de la jeunesse une main d'oeuvre corvéable et jetable à merci.
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Semaine d'action des partis de gauche contre le CPE début mars

Cette semaine d'action, du 1er au 7 mars, concrétisera "la mobilisation unitaire contre la politique de l'emploi et le CPE" décidée lors du sommet de la gauche du 8 février. Un tract et une pétition sont actuellement diffusés à cette fin.

En sont parties prenantes le PS, le PCF, les Verts, le PRG, le MRC (chevènementistes), Alternative citoyenne, les Alternatifs, la Gauche républicaine, le MARS, Régions et peuples solidaires, de même que la LCR, qui avait refusé de participer au sommet de la gauche

Enfin, les participants ont prévu "une déclaration commune contre le projet de loi" sur l'immigration en préparation.

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14:40 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (2)

Commentaires

Il y a des moments où l’on se demande si une partie de la volaille qui fait l’opinion, pour paraphraser une chanson célèbre, ne marche pas parfois sur la tête ! Il suffit de voir certaines critiques actuelles, certaines tentatives de mobilisation « spontanée » contre le projet de CPE pour s’en convaincre si on ne l’était pas déjà !

Le péché mortel de ce nouveau contrat serait, à les entendre, qu’il va accentuer la précarité de vie des jeunes !

De qui se moque-t-on ?

Il suffit de regarder autour de soi pour voir la situation actuelle : les jeunes vont de stage en CDD, de petit boulot en chômage, de situation précaire en situation d’exploitation. Et on voudrait faire croire que le CPE va créer de la précarité ! tout se passe comme si on se satisfaisait de la situation actuelle, que les mêmes critiquaient il y a peu ! revenons un peu en arrière, simplement à partir des réactions passées d’un des « faiseurs d’opinion »

En 85-86 Jean-Pierre Chevènement invente les TUC et veut en mettre dans les lycées : le SNES crie à la « mise en péril de la démocratisation »

En 90 Michel Rocard crée les CES, le même syndicat parle de « privatisation du service public éducatif »

En 93 94 toujours le même critique le souhait de François Bayrou d’envoyer des chômeurs diplômés ou préretraités comme surveillants dans les lycées

Dès 97, les emplois jeunes sont considérés comme des « emplois précaires » par le syndicat qui se veut pourtant toujours à gauche.

Et demain bien sur, il sera au premier rang de ceux qui manifesteront contre la précarisation ! la boucle est bouclée, il est plus simple de démolir que de construire.

Oui, vraiment, de qui se moque-t-on ? critiquer, toujours, partout, tout ce que l’on fait pour aider à sortir les jeunes de la situation de précarité qu’ils vivent trop souvent est une faute contre l’esprit, une exploitation des appréhensions légitimes des jeunes devant la difficulté à entrer dans la vie active.

Pourtant le situation actuelle est criante d’injustice : Les jeunes enchaînent stages, CDD et périodes de chômage souvent non indemnisées, il leur faut bien souvent attendre 30 ans et plus avant de connaître une certaine stabilité permettant d’envisager sereinement l’avenir, l’élévation permanente de l’âge du mariage est bien souvent la concrétisation de cette incertitude. Il faut rompre avec ce gâchis.

Le contrat première embauche n’est certainement pas la panacée –qui le prétend ?- mais c’est une avancée, et il n’y en a pas eu depuis longtemps dans ce domaine ! Il ne s’agit rien moins que de permettre aux jeunes d’entrer immédiatement dans un contrat à durée indéterminée, avec une période de 2 ans pour faire leurs preuves et des garanties naturelles, réelles et justes :

- intégrer dans les deux années les périodes de stage, de CDD ou d’alternance déjà effectuées dans l’entreprise qui les recrute ; c’est quand même mieux que de faire succéder 18 ou 24 mois de CDD à un ou deux stages de six mois non rémunérés !

- permettre aux titulaires de ces contrats d’avoir accès aux cautions pour le logement et au crédit bancaire (la fédération des banques française s’y est engagée); c’est quand même mieux que de s’entendre dire qu’avec un CDD on n’a pas de garantie !

- donner un droit à la formation dès la fin du premier mois d’activité : pour améliorer par exemple la maîtrise de l’informatique ou d’une langue étrangère ; c’est quand même mieux que la non formation des emplois jeunes !

- permettre l’indemnisation du chômage éventuel au bout de 4 mois ; c’est quand même mieux qu’après six mois !

Au moment où l’activité semble repartir, au moment où le chômage baisse enfin régulièrement depuis six mois, il serait criminel de ne pas poursuivre une politique volontariste. Nous ne pouvons pas nous payer le luxe d’attendre ! dans ce cadre, l’accompagnement des jeunes dans leur entrée dans la vie active doit faire partie des priorités naturelles, et il est bon que le gouvernement s’en donne les moyens !

Tant pis pour les histoires de basse-cour !.

Écrit par : Fred | 14/03/2006

Fred doit rêver , son esprit de clan l'aveugle! Le grand scandale du CPE , c'est le licenciement pendant 2 ans sans motif . C'est la négation des droits élémentaires des salariés.C'est un retour au 19 siècle !
Ensuite , je ne vois pas de politique volontariste pour créer des emplois . Si c'était vrai , les employeurs n'auraient pas besoin d'un contrat jetable !
Ensuite , ce cher fred admirateur de De Villepin n'a pas beaucoup d'estime pour ses compatriotes qu'il traite de volaille!
La politique volontariste de De Villepin , Sarkozy , Borloo a pour l'année 2005 une résultat incontestable 4,70% de plus de bénéficaires du RMI .
Et puis la baisse du chômage regardons les chiffres , aucune création d'emplois ......
Alors , la basse cour a le droit de se battre pour ne pas être confinée........

Écrit par : jean Noël | 14/03/2006

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