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22/05/2006

" LES HOMMES DANS L'OMBRE "

medium_227.jpgHier soir  CANAL +,

. «SAC, des hommes de l'ombre»,

Co écrit par Claude Angeli (rédacteur en chef du Canard enchaîné) et Hughes Pagan (ex-flic, scénariste et romancier), réalisé par Thomas Vincent, Des hommes de l'ombre est un clair-obscur historique, subtil et impressionniste, qui, par petites touches, définit un étouffant sentiment de réel. Ce monde en déliquescence est porté magistralement par Tchéky Karyo, qui interprète l'un des rares personnages imaginaires du film

Le Service d'action civique fut le nom du service d'ordre des gaullistes organisés dans le RPF au lendemain de la guerre. Quand de Gaulle quitte le pouvoir en 1969, l'existence de cette structure ne se justifie plus, mais elle survie au Général et devient le bras, parfois armé des héritiers du gaullisme : l'UDR, l'UNR et le RPR

Les pères fondateurs du SAC furent Jacques Foccart, Roger Frey (ministre de l'intérieur de 1961 à 1967), Alexandre Sanguinetti, Jean Bozzi, Dominique Ponchardier, Charles Pasqua et Paul Comiti. En plus des tâches habituelles d'un service d'ordre, protection des candidats gaullistes, des convois officiels et des meetings, le SAC participa à la lutte contre le terrorisme, celui du FLN et de l'OAS en medium_sac_2.2.jpgFrance et en Algérie entre 1958 et 1962.

 

 

Le SAC fournissait à ses troupes à l'occasion de fausses cartes de police et des armes. Bien payés, les hommes du SAC exécutaient les basses oeuvres du régime dont la police et l'armée ne pouvaient se rendre coupable : exécutions d'otages, infiltrations, tortures etc. L'histoire du SAC ne compte plus bientôt les attentats, les passages à tabac, les fusillades, les cambriolages, les trafics de drogue, de chantages, d'extorsions de fonds, de meurtres et de proxénétisme, etc La section française de l'Ordre souverain et militaire du temple de Jérusalem (OSMTJ) ­ ancêtre de l'Ordre du Temple solaire ­ fut contrôlée par le SAC avant d'être interdite en 1971.

C'est la tuerie d'Auriol (le massacre d'un gendarme et de sa famille) qui décida les pouvoir publics à mettre un terme aux activités du SAC. Si on veut avoir une idée de ce qu'était cette milice, il faut revoir l'excellent film d'Yves Boisset, le juge Fayard dit " le shérif " (1977), adapté de faits réels avec Patrick Dewaere, Michel Auclair et Marcel Bozzuffi.

on a un peu oublié ces années là.

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