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01/05/2007

MAI 68 NICOLAS SARKOSY PERSISTE ET SIGNE

Le candidat UMP a réitéré mardi ses propos sur une "idéologie qui a conduit au nivellement, à la suppression des notes, à la suppression des classements...". François Chérèque prévient qu'il défendra "bec et ongles" la reconnaissance des organisations syndicales dans les entreprises, un des résultats de Mai 1968.

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Lors  d'un déplacement mardi 1er mai dans le Finistère, Nicolas Sarkozy a réitéré ses propos sur l'héritage de mai 1968. "Si le bilan (de mai 1968) est à faire, il n'est pas positif à mes yeux", a déclaré le candidat UMP, qui a critiqué une "idéologie qui a conduit au nivellement, à la suppression des notes, à la suppression des classements, à l'abaissement du niveau des diplômes, au non-respect des professeurs par les élèves".
"Je maintiens ce que j'ai dit: entre l'école de 68 et l'école de Jules Ferry j'ai choisi: c'est celle de Jules Ferry", a-t-il affirmé.
De plus, "la loi sur la contraception a été votée en 1967 par Lucien Neuwirth. On ne peut quand même pas dire qu'une loi votée en 1967 est arrivée grâce aux événements de 1968. C'est quand même incontestable", a-t-il indiqué, ajoutant: "Et l'interruption volontaire de grossesse, c'est 1974 !"
Ces propos font suite à ceux tenus par le candidat à l'élection présidentielle lors de son dernier grand meeting parisien dimanche au Palais omnisports de Bercy.
"Mai 1968 nous avait imposé le relativisme intellectuel et moral", avait alors déclaré Nicolas Sarkozy, pour qui il faut désormais "tourner la page" et "liquider" cet "héritage".

"Une société totalement verrouillée"
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Mai 68, c'était aussi "11 millions de grévistes qui ont obtenu les accords de Grenelle, le droit des femmes à accéder à la contraception, un vent de liberté contre une société totalement verrouillée", a pour sa part commenté la candidate Ségolène Royal, qui souligne en outre la "grande violence" et la "grande brutalité" du discours de l'ancien ministre de l'Intérieur.


Régression

François Hollande n'est pas en reste. Le Premier secrétaire du Parti socialiste estime que Nicolas Sarkozy mène "une démarche de régression, pour ne pas dire de réaction". "Ce n'est pas la société de demain que prépare Nicolas Sarkozy, (...) c'est la société d'hier ou d'avant hier", estime-t-il. A ses yeux, Nicolas Sarkozy est le "candidat de la régression, du bilan, du statu quo, de l'injustice" mais aussi "de l'incantation".


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"Un moment important de la modernisation de la société française"

Enfin Daniel Cohn-Bendit, qui fut un des leaders de mai 68, considère que "parler de liquidation de 68, c'est du bolchevisme". Il juge "incroyable ce terme stalinien, bolchevique, de 'liquidation'".
"Si on veut un bolchevique au pouvoir en France, eh bien: Sarkozy!", a-t-il lancé. L'eurodéputé vert souligne que Mai 68 "a transformé la société française de fond en comble, a libéré l'autonomie des individus". "68, c'est un moment important de la modernisation de la société française", "c'était une soif de vie", a-t-il jugé, tout en ajoutant que "la critique a été faite par des tas de gens, dont moi, depuis longtemps".



 

15:15 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (2)

Commentaires

si sarko passe mai 68 n'aura servi à rien, j'sais pas si on se rend compte du danger qu'il représente. Allez un peu d'humour avec ce lien :
http://rock-peyrenegra.hautetfort.com/

Écrit par : jc-peyrenegra | 01/05/2007

c'est incroyable, lamentable, inepte !!!
et il y a foule pour l'applaudir, les mêmes gens qui se foutent des lois, qui ne pensent qu'à se gaver toujours plus et qui se sont servis de toutes les révolutions pour en profiter davantage...

Écrit par : holly | 02/05/2007

Les commentaires sont fermés.