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09/05/2007

La croisière maltaise de Sarkozy fait des vagues dans les journaux

medium_2.2.jpgMoins de trois jours après son élection à la présidence de la République, l'escapade au large de Malte de Nicolas Sarkozy suscite mercredi une polémique dans la presse française, qui peine à justifier sa "luxueuse" croisière à bord du yacht du milliardaire Vincent Bolloré.

"Allez, on se lâche!", s'offusque L'Humanité sous la plume de Patrick Apel-Muller. "Finie la voix vibrante des meetings évoquant les ouvriers délaissés par tous ou la France qui se lève tôt", poursuit-il. Plus mesuré, Laurent Joffrin estime dans Libération que sans y penser, "Nicolas Sarkozy illustre de manière inopinée l’idée d’une droite décomplexée. Il faudra sans doute s’y faire".

Il affiche ostensiblement "un goût immodéré pour le grand luxe". "À la façon d'un nouveau riche qui aurait remporté la cagnotte du loto. Mais L'Élysée n'est pas la Française des jeux", ironise Jean-Christophe Giesbert dans La Dépêche du Midi. "Une façon d'étaler l'argent qui rappelle Silvio Berlusconi", insiste Jean-Marcel Bouguereau (La République des Pyrénées). A peine élu, "il oublie Blum et Jaurès, ce qui ne constitue pas une surprise", assène Philippe Waucampt dans Le Républicain lorrain.

Pour Jacques Camus, il n'y aurait rien à redire à la volonté du futur président de "décompresser" dans les meilleures conditions. Cependant, l'éditorialiste de La République du Centre explique que "la retraite monastique annoncée a tourné à la croisière de luxe. Ce changement de cap altère l'image donnée dimanche soir par un Nicolas Sarkozy, rassembleur et humble". Mais le président fraîchement élu aime ceux qui "réussissent", justifie Patrick Fluckiger (L'Alsace).

Sans vraiment entrer dans la polémique, Le Figaro parle de "changement" de programme entre la villégiature en Corse initialement prévue et "l'équipée nautique qui inquiète nombre des amis de Nicolas Sarkozy".

Il nous fait comprendre qu'"il sera notre premier président à l'américaine": c'est un "grand admirateur d'un pays où l'argent et le luxe s'affichent comme signes obligatoires de la réussite", justifie Bernard Revel dans L'Indépendant du Midi.

Pour conclure, la retraite maritime de Nicolas Sarkozy au large de Malte a certes "ralenti la vague", "mais l'intention du nouveau président demeure d'engager très vite le changement", tente de rassurer François Ernenwein dans La Croix.

10:52 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (4)

Commentaires

Le président élu prend 2 jours 1/2 de vacances ! Scandale !

- t'as pas autre chose à dire ? des idées, un projet pour les législative ?
- ben non, nous on tape sur sarkozy... On nous demande pas de réfléchir.
- ah... et tu crois que ça se voit pas ?
- ah bon, ça se voit ?

Oui.

Écrit par : politic_delux | 09/05/2007

Je vous trouve bien familier Cher Monsieur Politic_delux. Je croyais que Sarkozy avait exprimé le souhait que les adversaires soient respectés!
Cette croisière va certainement améliorer le sort des plus pauvres .......

Écrit par : noelle | 09/05/2007

Rassurez-vous je ne vous tutois pas si c'est ça qui vous gêne (ah l'horreur d'être juste aimable avec un salaud de droite...), je reproduisais seulement un dialogue que vous pourriez avoir avec un de vos camarades ou votre conscience...

En tous cas, ce qui est sûr, c'est que le 2 protagonistes de cette "croisière", oui, cent fois oui, sont plus à même de créer des emplois que tous les crypto-marxistes qui se font plaisir sur leur blog sans jamais proposer quoique ce soit.
Bolloré en a crée des milliers et il continuera. Sarkozy va appliquer son programme et surtout viser son objectif : plein emploi dans 5 ans.
On le jugera sur ces résultats. Je sais c'est un concept difficile à appréhender quand on est de gauche mais c'est le seul qui permette d'obtenir des résultats.

Écrit par : politic_delux | 10/05/2007

Je crois que vous idéaliser Vincent Bolloré qui a fait sa fortune à partir d'un parcours de prédateur . C'est le personnage qui illustre parfaitement le capitalisme financier du 20eme siècle .
Son point départ c'est l'acquisition de l'entreprise familiale en liquidation pour le franc symbolique ....
On ne peut pas dire qu'il est le représentant du capitaine d'industrie créateur d'emplois .
Sa percée dans les médias en est la parfaite illustration .

Écrit par : noelle | 10/05/2007

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