17/11/2007
Mort du cinéaste Pierre Granier-Deferre
Le réalisateur Pierre Granier-Deferre est décédé vendredi à l'âge de 80 ans.
Il fut le réalisateur et le scénariste de grands classiques du cinéma français comme "la Veuve Couderc", "La race des seigneurs", "le Train" ou "L'Etoile du Nord."
Pierre Granier-Deferre reçut un César pour son film "Une étrange affaire" avec Nathalie Baye, Michel Piccoli et Gérard Lanvin.
Pierre Granier Deferre était un cinéaste classique, raconteur d'histoires, qui a mis en scène les plus grandes vedettes des années 1960 et 1970 comme Jean Gabin, Simone Signoret ou Romy Schneider.
Ce cinéaste discret, que l'on voyait toujours un gros cigare aux lèvres, était né le 22 juillet 1927 à Paris, dans une famille bourgeoise.
Très tôt passionné de films, notamment "Goupi-Mains rouges" de Jacques Becker qui lui "donne envie de faire du cinéma", il entre à l'IDHEC où il est "reçu quinzième et dernier", racontait-il.
Il sera longtemps assistant de Marcel Carné ou Jean-Paul Le Chanois notamment, qui lui apprennent "l'éthique et l'exigence". "A cette époque, l'assistant participait vraiment à la mise en scène. J'ai pu apprendre ce qu'il ne fallait pas faire", expliquait-il dans une interview.
Pierre Granier-Deferre réalise son premier grand film en 1962, voit la naissance de la Nouvelle Vague qui ne lui convient pas et signera pas moins de 25 longs métrages dans les trente années qui suivent.
Il fait alors tourner toutes les stars du temps, Gabin, Signoret, Delon, Lino Ventura, Romy Schneider, Piccoli, Noiret, Rochefort ou Nathalie Baye, des vedettes dont il disait : "Je travaille avec des stars pour mieux me cacher derrière elle".
Par delà les histoires qu'il met en scène, tirées souvent de romans comme ceux d'Alphonse Boudard, René Fallet, Drieu la Rochelle, Jean-Marc Roberts et surtout Simenon qu'il adorait, le cinéaste s'intéresse à l'affrontement psychologique des personnages, l'ambiguïté des comportements.
"Ce qui m'intéresse, c'est la folie ordinaire des hommes, celle que chacun porte en soi et qui affleure au moindre événement. Je ne méprise pas l'action mais j'ai un penchant pour la psychologie. Je suis un cinéaste de chambre", confiait-il un jour.
Très tôt passionné de films, notamment "Goupi-Mains rouges" de Jacques Becker qui lui "donne envie de faire du cinéma", il entre à l'IDHEC où il est "reçu quinzième et dernier", racontait-il.
Il sera longtemps assistant de Marcel Carné ou Jean-Paul Le Chanois notamment, qui lui apprennent "l'éthique et l'exigence". "A cette époque, l'assistant participait vraiment à la mise en scène. J'ai pu apprendre ce qu'il ne fallait pas faire", expliquait-il dans une interview.
Pierre Granier-Deferre réalise son premier grand film en 1962, voit la naissance de la Nouvelle Vague qui ne lui convient pas et signera pas moins de 25 longs métrages dans les trente années qui suivent.
Il fait alors tourner toutes les stars du temps, Gabin, Signoret, Delon, Lino Ventura, Romy Schneider, Piccoli, Noiret, Rochefort ou Nathalie Baye, des vedettes dont il disait : "Je travaille avec des stars pour mieux me cacher derrière elle".
Par delà les histoires qu'il met en scène, tirées souvent de romans comme ceux d'Alphonse Boudard, René Fallet, Drieu la Rochelle, Jean-Marc Roberts et surtout Simenon qu'il adorait, le cinéaste s'intéresse à l'affrontement psychologique des personnages, l'ambiguïté des comportements.
"Ce qui m'intéresse, c'est la folie ordinaire des hommes, celle que chacun porte en soi et qui affleure au moindre événement. Je ne méprise pas l'action mais j'ai un penchant pour la psychologie. Je suis un cinéaste de chambre", confiait-il un jour.
Le réalisateur avait également tourné pour la télévision plusieurs épisodes de Maigret, avec Bruno Crémer.
19:50 Publié dans TRISTESSE | Lien permanent | Commentaires (0)
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