13/03/2008
Chantal Sébire demande à la justice de l’aider à mourir !
L’ADMD milite pour permettre à chacun d’avoir une fin de vie conforme à ses conceptions personnelles de dignité et de liberté.
Dans cette perspective, l’ADMD entend obtenir le vote d’une loi légalisant l’euthanasie.
Le vote de cette loi mettrait la France au diapason des législations et des pratiques belges et hollandaises, pays où la légalisation de l’aide active à mourir a eu pour corollaire le nécessaire développement des soins palliatifs de telle sorte que soit en toutes circonstances préservée la liberté de choix du patient, le recours à l'euthanasie ne devant pas être envisagé comme une alternative à un défaut d'accès aux soins palliatifs.
a justice a été saisie mercredi 12 mars d'une "demande exceptionnelle mais néanmoins légitime" d'euthanasie de la part d'une mère de famille de 52 ans, Chantal Sébire, défigurée par une maladie orpheline, incurable et évolutive.
La loi Léonetti du 22 avril 2005 sur les droits des malades va dans le sens du respect des malades en fin de vie, mais elle n'autorise pas l'euthanasie en France, contrairement à certains autres pays européens comme les Pays-Bas, la Belgique ou la Suisse.
Nous demandons simplement au magistrat de l'autoriser à s'endormir dans l'affection des siens" et de faire ainsi preuve "d'humanité", a conclu Me Gilles Antonowicz
13:27 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : politique
Commentaires
Dans ce cas ne s'agit-il pas d'aide au suicide plutôt que d'euthanasie ?
Écrit par : Rosa | 15/03/2008
Oui ,une aide au suicide, à mourir, un geste d'humanité, pour qu'elle ne souffre plus .
Pour certaines pathologies, on ne sait pas apaiser la douleur. Et la loi est hypocrite. Elle offre aux médecins la possibilité d'utiliser des opiacés, des antalgiques et des sédatifs pour soulager les mourants. Administrés à haute dose, ces médicaments, qui provoquent des dépressions respiratoires, tuent tout autant que des substances létales placées à l'index.
L'année derniére, pendant le procès du mèdecin et de l'infirmière, en Dordogne, il y avait eu un manifeste avec la liste des médecins déclarant avoir pratiqué l'euthanasie.
Écrit par : noelle | 15/03/2008
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