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01/08/2008

il est encore temps de relire Jaurès

paul quilès ancien ministre, maire de Cordes-sur-Ciel (Tarn), député de la circonscription de Jean Jaurès (1993-2007).

Social. Le parti socialiste commémore aujourd'hui à Carmaux et à Castres le 94ème anniversaire de la mort de l'homme politique.

jean.jpgCe 31 juillet 1914, un cri s’élève dans les rues de Carmaux : «Ils ont tué Jaurès !»… Terrible tragédie, qui se poursuit le lendemain par la déclaration de guerre. C’est à Carmaux que le grand tribun que fut Jean Jaurès a mené ses premiers combats aux côtés des mineurs et des verriers et qu’il a façonné les chemins de sa pensée politique.

 

Modernité et actualité… que d’affirmer la nécessité d’aller plus loin dans l’approfondissement de la République, que de répéter que les droits sociaux sont indissociables des droits politiques, que de combattre pour l’abolition de la peine de mort, que de plaider pour l’arbitrage international des conflits et de rejeter les solutions militaires pour les résoudre. Il faut relire Jaurès, quand on est de gauche. Méditer son histoire, sa pensée et surtout sa pratique. Celle d’un Jaurès à la fois intellectuel et philosophe brillant, homme politique influent, journaliste courageux, militant socialiste ardent et sans tache, parlementaire actif, présent sur tous les terrains, sachant faire la synthèse entre l’action locale, les discours à la tribune de la Chambre des députés, les débats dans les congrès de son parti et l’action au sein de l’Internationale socialiste.

Orateur exceptionnel, qui maniait le verbe avec un rare bonheur devant tous les publics, Jaurès ne cédait jamais à la démagogie, même sur la forme, puisqu’il considérait qu’il ne fallait pas mépriser le peuple en réservant la belle langue aux élites.

Mais la grandeur de Jaurès, c’était probablement d’agir, car qu’est-ce que la parole sans l’acte ? Et Jaurès n’a cessé d’agir : pour la paix, contre la guerre ; pour l’unité des socialistes ; pour la défense des plus humbles ; pour la justice (son combat pour la réhabilitation du capitaine Dreyfus). Comme il agissait, il était critiqué, détesté. Nul ne fut plus que Jaurès l’objet d’un tel dénigrement, d’une telle haine.

Avec le temps, on a parfois tendance à donner de lui une image consensuelle, presque «bonhomme», alors qu’il était un homme au tempérament fort, un lutteur déterminé à défendre à tout prix ses convictions. Il en fut d’ailleurs la victime, le 31 juillet 1914. Ce jour-là, son assassin pensait tuer tout ce qu’il représentait. Près d’un siècle plus tard, sa mémoire demeure bien vivante, son message de paix reste toujours actuel.
jaures2.jpg

un extrait QUOTIDIEN : jeudi 31 juillet 2008

10:56 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : politique

Commentaires

toujours temps....

en sus capté par Sarkozy !

Écrit par : alsacop | 01/08/2008

Je crois qu'il n'a pas tout compris...

Écrit par : noelle | 01/08/2008

Où se trouve le Jaurès d'aujourd'hui ?

Écrit par : rony | 02/08/2008

Qu'en est-il aujourd'hui ? je ne sais pas Rony

"Jaurès avait senti la nécéssité d'unir les forces de la gauche", attendons le congrès du PS....

revenu en pleine forme?

merci de ton passage

bisous

Écrit par : noelle | 03/08/2008

il ne s'y passera rien de nouveau ! La logique d'un parti unique de la gauche, ou d'une certaine unification n'est plus d'actualité en 2008.

Je ne vois pas qui ? comment ?

Krivine & DSK....sont trop différents

Écrit par : alsacop | 03/08/2008

Bonjour
De passage virtuel par hasard chez toi...
Je me dis que les socialistes d'aujourd'hui n'ont rien de commun
avec un homme comme Jaurès...
Et peut-être même le socialisme de l'époque.....
Sincèrement
Jean

Écrit par : Jean | 04/08/2008

Les hommes ont changés

Mais ont peut encore croire aux valeurs de la Gauche

j'ai envie d'y croire...

Merci Jean de ton passage

Écrit par : noelle | 04/08/2008

Les commentaires sont fermés.