28/02/2009
Le Funambule : un Français aux Oscars
HOLLYWOOD, Etats-Unis (AFP) — Un film relatant l'exploit du funambule français Philippe Petit, qui avait marché en 1974 entre les tours du World Trade Center à New York, a reçu l'Oscar 2009 du documentaire.
"Man On Wire", dû au Britannique James Marsh, conte les préparatifs et l'exécution de cet exploit insensé, mené en toute illégalité.
M. Petit et une poignée d'amis s'étaient fait passer pour des journalistes d'une revue d'architecture afin d'avoir accès au toit des "Twin Towers" et le funambule avait été arrêté par la police.
Le film ne fait volontairement aucune référence aux attentats qui devaient détruire les tours jumelles, 27 ans après.
Le film, une production anglaise, sortie en DVD en France en décembre dernier, revient sur l'exploit non autorisé. On voit Philippe Petit et son équipe repérer les lieux, choisir l'instant, gagner le sommet des tours avec leur matériel au nez et à la barbe des gardiens.
«Faire des choses belles»
Le but de tout cela ? «Jouer une pièce de théâtre éphémère et improvisée. »« Ma criminalité est purement artistique, expliquait récemment l'incroyable Frenchie dans nos colonnes. Pour moi, c'est une évidence : il n'y a pas besoin de permission. Quand on a envie de faire des choses belles. Il faut les faire, c'est tout.»
À 60 ans, ce rouquin facétieux s'entraîne toujours, cultivant autant ses muscles et son aplomb que son esprit rebelle. « Être funambule, c'est une manière de vivre. Chaque traversée est une métaphore de la vie : il y a un début, une fin, une progression, et si l'on fait un pas à côté, on meurt. » Fort de cette philosophie pas vraiment recommandable, cet homme des nuages a vaincu les tours de Notre-Dame en 1971, puis les buildings de Sydney, Jérusalem et Tokyo.
Le film de James Marsh montre que tendre un câble d’acier entre les Twin Towers revient à organiser le casse du siècle.
A la fin des années 60, Philippe, tout jeune équilibriste français, apprend qu’à New York, on est en train d’ériger les deux plus hauts gratte-ciel du monde. Dès lors, il n’a plus qu’un but : danser sur un fil à 442 mètres du sol. Il se lance à la conquête du monstre de béton avec une bande de doux dingues suspendus au rêve du funambule. Trente ans après, ses complices racontent, les larmes aux yeux, son apparition de fêle lutin roux, le 7 août 1974, dans le ciel de Manhattan…
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20:43 Publié dans cinema | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : oscars 2009
Commentaires
J'avais vu un "résumé" sur lui, l'oscar est mérité.
A Cannes j'espérais le réalisateur juif, c'est passé il a le césar du meilleur étranger, il me semble.
Maintenant parles ne nous de Bashung, d'Abd al Malik, des "manouches" de Dutronc....je n'étais pas là juste le temps de la chanson de Thomas !
Et Pierre viendra demain nous parler de France Galles...
Bonne nuit.
Écrit par : alsacop | 01/03/2009
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