24/01/2010
Les oiseaux perdus
Le matin compte ses oiseaux
Et ne retrouve pas son compte.
Il manque aujourd’hui trois moineaux,
Un pinson et quatre colombes.
Ils ont volé si haut, la nuit,
Volé si haut, les étourdis,
Qu’à l’aube ils n’ont plus trouvé trace
De notre terre dans l’espace.
Pourvu qu’une étoile filante
Les prenne sur sa queue brillante
Et les ramène ! Il fait si doux
Quand les oiseaux chantent pour nous.
(Maurice Carême)
08:12 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : poésie m carème
Commentaires
Je ne suis pas sortie de l'auberge si je dois compter mes moineaux ! Bon dimanche Nono et bises.
Écrit par : godnat | 24/01/2010
Godnat
Ta maison est une auberge pour eux!
Bises à lundi
Écrit par : noelle | 24/01/2010
J'adore Maurice Carême, ce poète de la nature...Une poésie toute simple
Écrit par : Rosa | 24/01/2010
Comment faites vous pour compter tous vos oiseaux ?
Écrit par : alsacop | 24/01/2010
In just-spring (e.e. cummings)
Heureusement qu'il y a toi, le printemps va encore se faire prier quelques mois chez moi !
Écrit par : joye | 24/01/2010
Rosa
Récitation de "notre" enfance...
Écrit par : noelle | 25/01/2010
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