09/03/2010
Un poème
LE MIROIR BRISE
Le petit homme qui chantait sans cesse
le petit homme qui dansait dans ma tête
le petit homme de la jeunesse
a cassé son lacet de soulier
et toutes les baraques de la fête
tout d'un coup se sont écroulées
et dans le silence de cette fête
dans le désert de cette fête
j'ai entendu ta voix heureuse,
ta voix déchirée et fragile
enfantine et désolée
venant de loin et qui m'appelait
et j'ai mis ma main sur mou cœur
où remuaient
ensanglantés
les sept éclats de glace de ton rire étoilé.
Jacques Prévert
12:59 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : prévert le miroir brisé
Commentaires
Jolie poésie que voilà...
ps : ma photo est vraie, Noelle, je n'ai pas rajouté ce goéland...je ferai bientot une note sur Alcatraz, tu verras...bon après midi...
Écrit par : le Pierrot | 09/03/2010
Oui enfin "le petit homme" aujourd'hui n'a pas une image trop positive !
Écrit par : Rosa | 10/03/2010
Je n'aime que celui de Prévert!
Écrit par : noelle | 10/03/2010
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