Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

28/11/2010

Une chanson

leny.jpgBallade pour Sylvie", une chanson qu'il a écrite quand il avait 13 ans, lors de ses premiers émois amoureux....

 



« On m'a reproché d'avoir un vocabulaire qui ne dépasse pas mille mots. J'ai fait avec ce que j'avais. C'est long de reprendre leurs mots aux riches » – Leny Escudero

"Joaquim Leni (dit Leny) Escudero est né (d'un père gitan) le 5 novembre 1932, dans le village navarrais d'Espinal, sur le contrefort des Pyrénées. Ses parents, républicains espagnols et analphabètes, sont contraints de fuir leur pays en 1939. Il conservera toute sa vie l'amère nostalgie du déracinement (évoqué, par exemple, dans « Malenfance »). Il a en effet grandi, dans de rudes conditions, au sein de ce quartier parisien et populaire de Belleville, où la famille d'immigrés s'est installée, alors que le petit garçon n'était âgé que de sept ans. Après avoir obtenu son certificat d'études, il occupe divers petits boulots (d'apprenti métreur à carreleur, en passant par simple manœuvre ou terrassier), mais est également confronté au chômage.

Et la chanson l'emporte dans ses tourbillons, comme un destin à l'antique et un désir irrépressible : il saute le pas en 1957. Il se propose dans tous les cabarets de la rive gauche parisienne ; tous le refusent. Jusqu'à ce qu'un certain Jacques Canetti, grand découvreur de talents devant l'éternel et patron des Trois Baudets, lui propose la scène de son établissement. Il l'occupera trois saisons durant.

Un combattant


Son retour à la chanson et à la lutte sociale se fait dans le contexte d'une poésie de combat et humaniste (« Je t'attends à Charonne »). Il doit alors batailler à contre-courant contre une certaine désaffection du public. Mais, en acceptant de se produire dans les salles de province les plus modestes, Leny Escudero parvient peu à peu à reconstituer une audience de fidèles."

Une bio à lire sur DEEZER