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01/05/2012

Flora Tristan et les femmes de son temps

amazones-flora-tristan-femmes-temps-L-Uan_IA.jpegFlora Tristan « L’Union Ouvrière » 
Comment résumer en quelques lignes la vie "ardente et trépidante" d'une femme qui a lutté jusqu'à l'épuisement pour établir une justice sociale dans la première moitié du XIX° siècle ?


Le titre de son premier ouvrage en 1836 : "Nécessité de faire un bon accueil aux femmes étrangères" suffit à démontrer la modernité du combat de celle qui fut aussi une grande voyageuse. Ses pétitions adressées aux députés pour obtenir l'abolition de la peine de mort, attendront un siècle et demi pour aboutir en France. La mesure, en revanche n'est toujours pas appliquée dans le nouveau monde.


Le code Napoléon avait réduit la femme à l'état d'infériorité et d'assujettissement. Flora s'engagea avec "ses soeurs" saint-simoniennes dans le combat pour le rétablissement du divorce et le droit des femmes à disposer d'elles-mêmes.
Véritable créatrice du syndicalisme, elle fonda "L'Union Ouvrière » avec un but très clair : organiser les travailleurs, exiger le droit au travail, veiller à l'éducation des enfants et verser une pension aux ouvriers agés.
Avec elle il faut citer et remettre en mémoire celles qui furent les pionnières du mouvement féministe et qui luttèrent parfois jusqu'à la mort pour voire la réalisation de leur combat.

 


flora tristanA "La Tribune des femmes" premier journal féminin militant, au 27 rue Laffitte en 1832 on pouvait rencontrer aux réunions du jeudi, Claire Demar et Marie-Reine Guindorf qui ont connu une fin tragique, Suzanne Voilquin "Fille du Peuple", Jeanne Deroin, Claire Bazard, Désirée Véret (Desirée Gay) et Eugénie Niboyet qui organisa à Lyon en 1832 la première organisation féminine "Pour la Paix dans le monde


flora tristanLes principaux journaux dirigés en majorité par des ouvrières s'intitulaient :
La Femme Libre, La Femme Nouvelle, L'Apostolat des Femmes, La Tribune des Femmes, La Voix des Femmes.


Flora Tristan est morte d'épuisement à Bordeaux, seule ville en France qui l'honore chaque année le 14 novembre jour de sa mort, La maison du Pérou et L'institut d'Histoire sociale d'Aquitaine organisent une manifestation commune au cimetière de la Chartreuse.


Aux sources de cet article :
Dominique Desanti, qui fut la première à avoir écrit une biographie de Flora et Evelyne Bloch-Dano la dernière en date avec "La femme messie". Evelyne à également produit une superbe biographie de « Madame Zola ».

publié par Bernard Vassor ( le 8 mars 2011 )

Pour ce 1er mai  , un dépot de gerbe sur la tombe de Flora Tristan

Une colonne brisée au cimetière de Bordeaux fut érigée en 1848. Sur le piédestal, on peut lire : " A la mémoire de Madame Flora Tristan, auteur de l'Union Ouvrière, Les Travailleurs reconnaissants, Liberté, égalité, Fraternité, Solidarité "


flora tristanElle est la grand- mère maternelle du peintre Paul Gauguin




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11:22 Publié dans 1er mai | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : flora tristan