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20/08/2016

J'ai aimé...

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Santiago du Chili,au coeur des polars de Ramon Diaz -Eterovic

Un très beau roman , toujours sous le charme....je retrouve avec plaisir Herédia, détective privé, son chat ,Simenon, son ami Anselme, les ruelles de Santiago....

 

«J'ai passé une grande partie de ma vie à chercher des réponses aux questions que d'autres se posaient et je désire maintenant résoudre le seul mystère qui me concerne totalement.»
Chargé de retrouver un vieillard dont plus personne n'a de nouvelles, Heredia, l'orphelin, reçoit une lettre qui lui rappelle le voeu de sa mère, qui depuis le passé le pousse sur les traces de l'homme qui pourrait être son père et qu'il n'a jamais connu
Menant en parallèle ces deux enquêtes, deux mystères, il est confronté à la réalité de l'abandon, ainsi qu'aux pièges de la mémoire.
Heredia, archétype du privé, avec son costume fripé et sa vieille voiture, se comporte en moderne don Quichotte «redressant les torts et faisant régner pour les êtres du commun une justice qu'autrement ils n'atteindraient jamais». Un des meilleurs romans de la série policière la plus populaire d'Amérique latine.(4ieme de couverture)

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Heredia y Simenon vistos por Félix Vega.

Ramón Díaz Eterovic est né en 1956 à Punta Arenas. Il est l'auteur de nombreux romans mettant en scène le personnage de Heredia dont Les Sept Fils de Simenon, La Mort se lève tôt (prix du Conseil national du Chili) et L'Obscure Mémoire des armes. Il est publié en Italie, Allemagne, Portugal, Espagne, Grèce.
Les aventures de Heredia ont été l'objet d'adaptations télévisuelles au Chili.

 

 

 

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Quelques lignes, de Chili et carnets

 

Dans ce livre vous évoquez la dictature, les abus des pinochetistes. Qu’avez-vous connu de cette période ?


« J’avais 17 ans en 1973. Les dix-sept années suivantes, j’ai vécu sous une dictature qui a conditionné mon environnement vital, mon éducation, mes affections, le développement de mon travail littéraire, la manière de sentir et d’observer la vie [il a aussi été emprisonné par la police politique en 1977, NDLR].
C’est une génération dans laquelle certains – pas tous-, ont opté pour la résistance politique par la littérature. C’était difficile dans ce contexte politique, et beaucoup d’amis et compagnons ont eu à payer la révolte et le désir de liberté. Tortures, prisons, exil et, dans quelques cas, la mort. Aujourd’hui, on peut parler de liberté et de démocratie au Chili. Mais, sous la dictature, mentionner ces notions, c’était risqué la prison ou la mort… Mais beaucoup ont risqué leurs vies pour rétablir la démocratie.
C’est à cette époque que j’ai voulu écrire un roman policier qui reflèterait la situation sociale et politique de mon pays. Heredia, le personnage de tous mes romans, est né comme un justicier et un témoin. J’ai vu dans le roman noir la possibilité de parler de la société chilienne, de rédiger une chronique du pays de ces 30 dernières années. Dans le polar, j’ai trouvé les codes pour explorer la relation entre le crime, la politique et la violence, si brutale et tristement commune au Chili et dans la majorité des pays latino-américains. »

 

 

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