08/03/2010
Liberté
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Tony Gatlif nous plonge dans l'histoire terrible des déportations de Tziganes sous Pétain. Mais plus qu'une leçon de mémoire, le film invite à penser la liberté aujourd'hui.
"Dans la France des années 1940, on les appelait bohémiens, parfois Manouches, plus rarement Tsiganes. Les historiens estiment aujourd'hui que sur les deux millions de Tsiganes qui vivaient en Europe avant la guerre, entre 250 000 et 500 000 ont été assassinés dans les camps de la mort nazis. « Liberté » raconte l'histoire d'une de ces familles, arrivée un jour dans un petit village de France, exposée à la méfiance d'une population qui ne comprend pas son mode de vie, si opposé au sien, mais aussi aidée par quelques Justes, l'institutrice et le maire. Pour les Tsiganes, alors, c'était la sédentarisation ou la mort, et c'est de ce choix impossible que se nourrit le film de Tony Gatlif, lui-même « déraciné de l'Algérie », ainsi qu'il se présente, et qui depuis des années filme les Roms, leur vie, leur musique, leur histoire. Récit maîtrisé, tendu, tenu, respectueux de ses personnages, reconstitution à la fois discrète et attentive, « Liberté » ne sollicite jamais une émotion qui advient naturellement, en toute dignité."
Le cinéaste a commencé sa carrière dès les années soixante-dix et une grande majorité de ses films se concentrent sur l'univers des Tziganes dont il est le chantre. Latcho drom, Gadjo dilo, Exils ou encore Transylvania sont ses films les plus remarqués.
J'avais adoré Gadjo dilo
On danse...on pleure, on rit aussi
10:49 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : liberte tony gatlif gadjo dilo