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04/05/2009

je l'aimais

je.jpgAprès « Ensemble c'est tout », réalisé par Claude Berri en 2004, Zabou Breitman adapte aujourd'hui « Je l'aimais », autre roman écrit d'Anna Gavalda. « À travers ce livre j'ai retrouvé des thèmes qui me sont chers, à savoir l'humanité qui surgit là ou on ne l'attend pas » explique la réalisatrice en poursuivant : « C'est toujours l'heureuse surprise de l'humain qui se révèle qui nous touche. Au bout du compte, quel que soit le film qu'on fasse, on ne raconte qu'une seule histoire : celle des sentiments, et de la métamorphose. » « Je l'aimais » est en fait l'histoire d'une consolation....

 


je 2.jpgAvec Daniel Auteuil, Marie-Josée Croze, Florence Loiret-Caille


 

 

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je 4.gifZabou Bretman, c'est aussi "Se souvenir des belles choses" avec Isabelle Carré, magnifique( César de la meilleure actrice en 2003)

Une bouleversante histoire d'amour, plein d'emotions, tendre et drôle

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je  l'aimais

je 12.jpgGavalda nous fait la conversation, Gavalda c'est la vie

"Une sonate au coin du feu. Une larme qui coule et brille sur la joue d’une jeune femme. Deux fillettes endormies dans le froid. Et un homme qui s’écroule dans le silence de la nuit sans lune. "

 

Extrait

«Au bout de combien de temps oublie-t-on l'odeur de celui qui vous a aimée ? Et quand cesse-t-on d'aimer à son tour ?»

 

 

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Larguée ... C'est merveilleux comme expression. Qui a trouvé ça ? Larguer les amarres. Détacher la bonne femme. Prendre le large, déployer ses ailes d'albatros et baiser sous d'autres latitudes.

Parce que le piège, justement, c'est de croire qu'on est amarré. On prend des décisions, des crédits, des engagements et puis quelques risques aussi. On achète des maisons, on met des bébés dans des chambres toutes roses et on dort toutes les nuits enlacés. On s'émerveille de cette ... Comment disait-on déjà ? De cette complicité. Oui, c'était ça qu'on disait, quand on était heureux... Le piège, c'est de penser qu'on a le droit d'être heureux. Nigauds que nous sommes. Assez naïfs pour croire une seconde que nous maîtrisons le cours de nos vies. Le cours de nos vies nous échappe, mais ce n'est pas grave. L'idéal, ce serait de le savoir plus tôt. Avant de repeindre des chambres en rose ....

Ma grand mère disait souvent que c'était avec de bons petits plats qu'on retenait les gentils maris à la maison.