08/10/2016
Tout l'amour de nos pères
" tout l'amour de nos pères
ne nous consolera jamais
de les avoir perdu"
Je viens de quitter Pierre, Albine, Aurélien, Ludivine
Des hommes, des femmes, des paysages
Christian Signol raconte avec toujours beaucoup d'amour et de tendresse l'histoire de ces hommes, ces femmes qui souffrent, broyés par l'histoire.
"Depuis le début du XIXe siècle, les Marsac se partagent entre l'exercice de la médecine et l'exploitation de leurs terres du Grand Castel au bord de la Dordogne. Pierre, le fondateur de la dynastie, enfant trouvé entré dans les armées de la République, puis de l'Empire, a transmis ses passions à ses héritiers. Chacun prendra la plume pour raconter son histoire, témoigner à son tour de son combat pour préserver le domaine et venir en aide à une population accablée par la famine et les maladies, les guerres, l'ignorance et les superstitions. "
À travers les récits successifs de Pierre, Albine, Aurélien et Ludivine Marsac, Christian Signol trace un portrait émouvant de ces hommes et femmes vivant à l'écart des grandes villes, pris dans les tourmentes et les métamorphoses de l'Histoire. Tout à la fois fresque historique et grande saga, ce beau roman nous parle aussi des saisons, des liens étroits tissés entre les générations, et d'une famille habitée par une véritable force tellurique qui la lie inexorablement à ce Grand Castel, havre de paix et paradis perdu."( 4eme de couverture)
Rencontre( l'actu Litteraire)
"Dans votre roman, la guerre emporte les fils de chacune des générations des Marsac : n'y a-t-il pas là une sorte de pessimisme ?Je voulais au contraire exprimer mon idéal pacifique. Ce qui arrive aux Marsac n'est pas particulier à ces gens. Toutes les familles ont eu un mort ou un blessé dans les guerres du XIXe et du XXe siècles, un enfant, un frère, un père... Toutes sauf celle qui vient après la seconde guerre mondiale. Et encore, nous avons eu la guerre d'Algérie ! Avec cette grande fresque, je voulais en faire prendre conscience : tout le monde a été touché, alors que les guerres ne sont voulues que par une poignée d'hommes. L'individu est le jouet des gouvernements ou d'intérêts industriels. Vous savez, près de chez moi, en Dordogne, il y a un château inhabité, dont toutes les fenêtres sont toujours fermées. Cela m'a donné l'idée du Grand Castel (la demeure des Marsac). Je me suis renseigné et j'ai appris qu'il était jadis occupé par une famille qui s'est éteinte. A l'inverse, dans le roman, j'ai voulu mettre un peu d'espoir...
Photos , la Dordogne, 2005, 2008
23:43 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : tout l'amour de nos peres, christian signol