Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

19/03/2010

Jean De La ville De Mirmont

Hier, quelques lignes dans Sud Ouest

 

mirmont.jpgL'AMI DE FRANCOIS MAURIAC, BORDEAUX. La tombe de Jean de la Ville de Mirmont est menacée de reprise. Ses inconditionnels réagissent

Poète oublié jusqu 'au cimetière

 

Michel Suffran, l'écrivain bordelais qui connaît toute l'oeuvre de Jean de la Ville de Mirmont (il a préfacé une réédition chez Champ Vallon) se dit tout aussi bouleversé : « Je le découvre, ça me révolte ! Jean de la Ville de Mirmont est l'un des grands poètes de la ville. Il a écrit sur Bordeaux et chanté Bordeaux comme nul autre. Détruire cette tombe serait misérable, blasphématoire. »


mirmont 8.jpg

 

Tué à la Guerre de 14, à vingt-sept ans, il
avait eu tout juste le temps de publier Les dimanches de Jean Dézert, roman
autobiographique. Les Contes et L’horizon chimérique, recueil de poèmes, ne le furent
qu’après sa mort.

 

Alors, j'ai lu quelques poèmes....

 

"Je suis né dans un port et depuis mon enfance
J’ai vu passer par là bien des pays divers
Attentif à la brise et toujours en partance
Mon coeur n’a jamais pris le chemin de la mer…"

mirmont 2.jpg

 

 

 

"Jean de La Ville de Mirmont est né le 2 décembre 1886, à Bordeaux, dans ce milieu de la
grande bourgeoisie protestante. Famille de six enfants. Le père, éminent latiniste et
professeur, intimide le petit Jean mais une tendre complicité le lie à sa mère. Une
photographie les montre appuyés l’un contre l’autre, elle discrètement souriante, lui angelot
pensif aux joues rondes.
Si la myopie emplit ses beaux yeux noirs de rêves, elle brisera cependant le plus cher :
devenir marin. On n’en était pas encore à la fine incision de la cornée qui corrige la mauvaise
vue des myopes. Jean restera sur le quai.mirmont7.jpeg

mirmont9.jpg

 

 


 


"Il prendra celui de la capitale. Dans Les dimanches de Jean Dézert, le narrateur, son double,
raconte l’aventure extraordinaire qu’était alors le passage de la province à Paris… la chambre
rue du Bac… puis le petit appartement Île Saint-Louis…
Jean travaille comme rédacteur à la Préfecture de la Seine. « La vie est une salle d’attente »,
dit-il. Le soir, il change d’écriture. Prose en pointe sèche et poésie alternent sous sa plume.
Le préfacier des « Cahiers Rouges », Marcel Schneider, souligne la différence, « l’abîme »,
entre le romancier et le poète : « Autant le premier nous provoque, autant le second nous
émeut… »

 

Ce matin, Sud ouest," la tombe de Jean De la Ville Mirmont , sauvée"

mirmont3.jpg

 

15:56 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : un poète oublié