30/10/2005
CONTRE L'OUBLI
RENAUD chante pour Ingrid Betancourt
Ligotée, baillonnée
Entourée de ces dingues
Ces doux illuminés
Qui t’ont fait prisonnière
Otage précisément
De leur triste guerre
Perdue depuis longtemps Eux qui voulaient jadis
La liberté, le droit
Crachent sur la justice
En s’en prenant à toi
Ils méprisent la vie
Et la femme que tu es
Au bout de leurs fusils
La victoire est fanée
Nous t’attendons Ingrid
Et nous pensons à toi
Et nous ne serons libres
Que lorsque tu le seras
Trois années dans la jungle
Ligotée, baillonnée
Avec ces porte-flingues
Devenus tes geolliers
Qui te citent Staline
Ou te lisent Mao
A toi qui, j’imagine
Préfèrerais Rimbaud
Peut-être, comme moi
Les croyais-tu, naguère
Fils de Che Guevara
Et porteurs de lumière
Mais leur lutte finale
Leur matin du grand soir
C’est la haine et le mal
Et surtout les Dollars
Nous t’attendons Ingrid
Et nous pensons à toi
Et nous ne serons libres
Que lorsque tu le seras
Je n’connais pas le nom
De tous ceux, comme toi
Qui croupissent en prison
Otages ici ou là
Anonymes, oubliés
Victimes de conflits
Où, de chaque côté
Sévit la barbarie
Des narco-trafiquants
D’un pouvoir corrompu
D’un indigne président
Vous payez le tribut
Alors, chantant pour toi
Ingrid, je veux aussi
Rappeler que tu combats
Contre un double ennemi
Nous t’attendons Ingrid
Et nous pensons à toi
Et nous ne serons libres
Que lorsque tu le seras
Trois années dans la jungle
Ligotée, baillonnée
Avec le vent qui cingle
Dans tes cheveux défaits
Tu restes, malgré tout
Sereine et élégante
Ta revanche sur ces fous
Est de rester vivante
Pour tous ceux que tu aimes
Et qui ne t’oublient pas
Qui veulent briser ces chaînes
Qui ne te briseront pas
Ton nom est synonyme
Ingrid Bétancourt
Contre l’armée du crime
De courage et d’amour
Nous t’attendons Ingrid
Et nous pensons à toi
Et nous ne serons libres
Que lorsque tu le seras
Et nous ne serons libres
Que lorsque tu le seras
Trois années dans la jungle
Ligotée, baillonnée
Entourée de ces dingues
Ces doux illuminés
Qui t’ont fait prisonnière
Otage précisément
De leur triste guerre
Perdue depuis longtemps Eux qui voulaient jadis
La liberté, le droit
Crachent sur la justice
En s’en prenant à toi
Ils méprisent la vie
Et la femme que tu es
Au bout de leurs fusils
La victoire est fanée
Nous t’attendons Ingrid
Et nous pensons à toi
Et nous ne serons libres
Que lorsque tu le seras
Trois années dans la jungle
Ligotée, baillonnée
Avec ces porte-flingues
Devenus tes geolliers
Qui te citent Staline
Ou te lisent Mao
A toi qui, j’imagine
Préfèrerais Rimbaud
Peut-être, comme moi
Les croyais-tu, naguère
Fils de Che Guevara
Et porteurs de lumière
Mais leur lutte finale
Leur matin du grand soir
C’est la haine et le mal
Et surtout les Dollars
Nous t’attendons Ingrid
Et nous pensons à toi
Et nous ne serons libres
Que lorsque tu le seras
Je n’connais pas le nom
De tous ceux, comme toi
Qui croupissent en prison
Otages ici ou là
Anonymes, oubliés
Victimes de conflits
Où, de chaque côté
Sévit la barbarie
Des narco-trafiquants
D’un pouvoir corrompu
D’un indigne président
Vous payez le tribut
Alors, chantant pour toi
Ingrid, je veux aussi
Rappeler que tu combats
Contre un double ennemi
Nous t’attendons Ingrid
Et nous pensons à toi
Et nous ne serons libres
Que lorsque tu le seras
Trois années dans la jungle
Ligotée, baillonnée
Avec le vent qui cingle
Dans tes cheveux défaits
Tu restes, malgré tout
Sereine et élégante
Ta revanche sur ces fous
Est de rester vivante
Pour tous ceux que tu aimes
Et qui ne t’oublient pas
Qui veulent briser ces chaînes
Qui ne te briseront pas
Ton nom est synonyme
Ingrid Bétancourt
Contre l’armée du crime
De courage et d’amour
Nous t’attendons Ingrid
Et nous pensons à toi
Et nous ne serons libres
Que lorsque tu le seras
Et nous ne serons libres
Que lorsque tu le seras
14:05 Publié dans SOLIDARITE | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Saalut
Comme titre je mettrais plutôt "Pour la libération de tous les otages et la libération d'Ingrid" que "CONTRE L'OUBLI"
SVPat
Écrit par : SVPat | 19/12/2005
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