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28/12/2005

LES OUBLIES DE LA RUE

LES OUBLIES DE LA RUE

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Avec l'arrivée du gel, nos sociétés riches et sophistiquées sont brutalement renvoyées à leur échec le plus cruel: La pauvreté, l'exclusion, la détresse matérielle dans laquelle se trouvent des hommes et des femmes qui campent dans le voisinage des temples de la consommation et que rien souvent ne prédestinait à pareil sort. Les Restos du coeur, le Samu social, les pompiers , une kyrielle d'association et de bénévoles reprennent du service aux premiers froids .

On s'accorde généralement à situer bien au-delà de 100.000 le nombre de personnes en grande précarité . Celles-ci sont les premières victimes des coups durs portés par l'hiver. Juste au-dessus, il y aurait au moins 3 millions de ménages pauvre, composés de salariés précaires, de chômeurs, de petits retraités ou d'allocataires de minima sociaux dont le nombre ne cesse de croître à mesure que baisse le chômage.

Quand le thermomètre descend sous zéro, c'est d'ailleurs plutôt de crevasses sociale qu'il conviendrait de parler.Mais le plus incompréhensible et le plus inadmissible dans cet échec collectif reste que les énormes déficits budgétaires et sociaux qu'affiche notre pays n'ont même pas pour contrepartie, et pour justification, l'éradication de la misère sur le sol national .

(Extrait de l'editorial de Frank de Bondt Sud ouest du 28/12/2005)

13:40 Publié dans SOLIDARITE | Lien permanent | Commentaires (2)

Commentaires

Nous aussi nous avons nos clochards ,ils ont un peu plus de chance (enfin façon de parler) ils sont au soleil.

Écrit par : Colette | 28/12/2005

A quand remonte le cri d'appel au secours de l'abbé Pierre ?
A quand remonte l'instauration des restos du coeur ?
Rien n'a changé, c'est vraiment la honte pour tous nos gouvernements successifs !
De pire en pire, mais pas pour tous...

Écrit par : le Pierrot | 28/12/2005

Les commentaires sont fermés.