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10/03/2006

L'ESPAGNE OUVRE SES PORTES AUX TRAVAILLEURS DE L'EST

L'Espagne a décidé d'ouvrir son marché du travail à partir du 1er mai aux ressortissants des pays de l'Est entrés en 2004 dans l'Union Européenne, un exemple qu'hésitent à suivre d'autres grands pays de la "vieille Europe

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Cette mesure, la première du genre parmi les grands pays européens, a été annoncée jeudi par le chef du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, à l'issue d'un sommet bilatéral avec son homologue polonais Kazimierz Marcinkiewicz à Grenade (sud

Elle été qualifié par M. Zapatero de "très positive pour les entreprises et l'économie espagnoles", comme pour les huit pays concernés (Pologne, Hongrie, République Tchèque, Slovaquie, Slovénie, Estonie, Lettonie et Lituanie

Concrètement, cela signifie que ces ressortissants de l'Est n'auront notamment plus besoin de demander un permis de travail pour exercer en Espagne.

La Grande-Bretagne, l'Irlande et la Suède étaient jusqu'à présent les trois seuls pays de la "vieille Europe" à n'avoir imposé aucune mesure restrictive à la suite de l'élargissement de 2004.

Pour ces trois pays "l'impact sur le marché du travail a été largement positif", avait affirmé le mois dernier le commissaire européen à l'Emploi Vladimir Spidia, estimant "disproportionnées" les craintes dans plusieurs pays d'une aggravation du chômage liée à l'afflux de travailleurs de l'Est.

Le Portugal avait également annoncé la semaine dernière l'ouverture de son marché du travail au 1er mai et la Finlande s'apprêterait à faire de même.

En revanche l'Allemagne et l'Autriche se montrent très réticentes, alors que d'autres pays comme la France, l'Italie ou la Grèce hésitent encore

Selon M. Zapatero, l'expérience de la Grande-Bretagne et de la Suède a bien montré que les craintes d'une invasion de travailleurs est-européens étaient infondées et la décision annoncée jeudi signifie "progrès, développement économique et bien-être pour tous".

Les pays de l'ancienne Europe doivent décider d'ici la fin avril, soit de lever leurs restrictions, comme vient de le faire l'Espagne, soit de les maintenir en l'état pour trois années de plus, soit encore de les assouplir et les limitant par exemples à certains secteurs

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11:30 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

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