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29/06/2006

LES GALAPAGOS

LES TORTUES GEANTES EN DANGER !medium_gal.jpg

ALORS...

 Depuis leur hélicoptère, les gardes du parc national des Galapagos ajustent leur cible dans la lunette de leur fusil et s'apprêtent à "éradiquer" un troupeau d'une centaine de boucs et chèvres sauvages afin d'assurer la préservation de l'archipel équatorien.

Pour que les Galapagos vivent, tous les animaux, chiens, chats, chèvres et ânes, introduits par l'homme dans l'archipel, doivent périr", affirme l'un des gardes en rechargeant son arme, à 60 mètres au-dessus de la végétation aride.

Nous avons reçu plus de 3 millions de dollars pour la chasse à la chèvre et nous en avons déjà tué 80.000", ajoute-t-il, précisant qu'à l'avenir les chiens, les chats, les ânes et les porcs subiront le même sort

medium_gal2.jpgCette mission dispose d'un crédit de 12,5 millions de dollars de la fondation Charles Darwin, un organisme destiné à préserver l'environnement et la recherche dirigé par des scientifiques européens et américains

Toutefois la perception des Galapagos par de brillants chercheurs étrangers comme "une vitrine et un laboratoire de l'évolution" laisse indifférents les habitants de l'île dont plusieurs milliers vivent de la commercialisation de la viande du chèvre, à la saveur réputée dans tout l'Equateur.

 

medium_gala_7.jpgM. Luis Moreno Baragan, commerçant et importateur de viande de chèvre, explique que l'économie de l'île dépend en grande partie de ce marché lucratif et qualifie "d'hypocrisie totale la soit-disant menace écologique qui permet au parc national de faire payer aux donateurs des millions de dollars

Carlos Valle, un biologiste équatorien formé à l'université américaine de Princeton et considéré comme le meilleur spécialiste des Galapagos, explique:

"Les chiens déciment les iguanes marins, poursuit-il, les chats s'attaquent aux pinsons, aux fous et aux iguanes terrestres, les porcs déterrent les nids des tortues marines, déracinent les plantes endémiques et les rats détruisent les oeufs des iguanes". Cependant, selon lui, "le fléau principal est encore l'homme dont la présence est passée en 30 ans de quelques centaines à 30.000 habitants, attirés par le tourisme et la pêche. Mais à la différence des chèvres nous ne pourrons pas les éradiquer".

L'homme n' est-il pas  une espèce à protéger?
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14:35 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

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