12/12/2006
VOUS POUVEZ FAIRE BOUGER LES CHOSES
J’avais une foule de bonnes raisons de relever ce défi. Je suis très admiratif du réveil des consciences qui s’opère dans les banlieues grâce à l’action de personnes comme Lilian Thuram, Jamel Debbouze ou Diam’s. Moi aussi, je voulais aider. Et puis, quand on voit Jacques Chirac remettre la légion d’honneur à un type comme Vladimir Poutine, on se dit qu’on ne peut plus laisser des gens pareils diriger notre pays ! Enfin, à 38 ans, je trouve que l’enjeu politique actuel est très différent de l’époque où j’ai pris ma carte d’électeur. On voit l’émergence d’une droite très dure qui flirte avec les extrêmes, par exemple avec les lois sur les sans-papiers. Les flics peuvent aller chercher des enfants jusque dans leur classe pour les reconduire à la frontière. Ça rappelle de mauvais souvenirs… Alors, aujourd’hui plus que jamais, choisir sa voie, c’est important. Le pays est en danger. On ne peut plus se permettre de dire « les politiques, tous pourris » et de ne pas prendre sa carte d’électeur ou de ne pas se déplacer le jour du vote. On l’a déjà vécu ensemble : il y a un vrai risque de voir Le Pen au second tour. C’est pour cela que j’ai accepté la proposition de Jack Lang de devenir parrain de la campagne citoyenne. Si je suis ici aujourd’hui, ce n’est pas pour expliquer aux gens pour qui voter ou leur faire la morale. Je suis là pour leur dire : « Vous pouvez faire bouger les choses ! Votez ! »
Mme Royal a insisté sur le fait que le vote "n'est pas seulement un devoir, mais c'est un droit extraordinaire".
"Il est des pays où on ne vote pas", "En 2007 prends ton destin en main".
"Je dis aux jeunes : saisissez-vous de ce droit, parce qu'on a besoin des jeunes pour être bousculés, c'est pour eux que nous faisons de la politique, c'est pour eux que nous avons envie de construire un monde meilleur", a lancé la candidate socialiste à l'Elysée.
"L'avenir de notre pays est en jeu, ce n'est pas rien de participer à cette aventure", a souligné le chanteur, parlant de campagne "passionnante et passionnée", avec, pour les jeunes, une candidate "capable de leur redonner envie d'aller voter".
Il a au contraire accusé Nicolas Sarkozy de "faire n'importe quoi" et de "s'engluer dans des choses terribles" pour la France.
Se rappelant sa première inscription sur les listes, à 18 ans, il a confié: "à partir de là, je faisais partie de quelque chose".
Mme Royal a fait valoir que cette campagne d'inscription était liée au désir de "faire reculer l'indifférence, l'à-quoi-bonisme" des jeunes. "Parce que vous serez venus voter, le moment venu, vous nous demanderez des comptes sur les engagements que nous avons pris", a-t-elle souligné.
Elle a assuré qu'il n'était pas question "d'enrôler" les jeunes, tout en affirmant que ce sont eux les "premières victimes" de la situation actuelle. Elle a insisté sur le "scandale" de dizaines de milliers de jeunes diplômés sans emploi, ce qui détruit "le sens de l'effort, la valeur du travail".
A vos inscriptions, à vos bulletins de vote, à vos actions, à vos enthousiasmes, à votre souffle, à votre énergie, pour nous pousser en avant et gagner en 2007!", a conclu la candidate sous les vivats.
00:17 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
IL FAUT VOTER nous avons ce privilège.....
Écrit par : Colette Cayenne | 13/12/2006
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