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13/01/2007

PATRICK DEWAERE

LA DOULEUR DE VIVRE

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de Bertrand Tessier

Patrick Dewaere : une trajectoire fulgurante brutalement interrompue en juillet 1982 lorsqu'il met fin à ses jours à l'âge de trente-cinq ans. Flic ou voyou, tendre ou violent, Dewaere était à l'écran comme dans la vie un être à part dont la révolte masquait l'extrême fragilité, un homme blessé. De ses débuts au Café de la gare aux 'Valseuses', de son enfance à ses derniers instants, l'itinéraire d'un écorché vif et d'un acteur surdoué, symbole de toute une génération.

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Patrick Dewaere, fils de l'actrice Mado Maurin découvre la comédie dès son enfance. Acteur précoce, il est alors âgé de quatre ans lorsqu'il fait sa première apparition au cinéma dans Monsieur Fabre d' Henri Diamant-Berger en 1951. Préférant les planches de théâtre aux bancs de l'école, il intègre ensuite la compagnie de Jacques Fabbri en 1956.

 

1968 est un tournant décisif, au hasard des rencontres, il rejoint Coluche, Miou-Miou, Romain Bouteille ... au Café de la Gare

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Mais c'est en 1974 que Patrick Dewaere trouve sa reconnaissance auprès du grand public avec Les Valseuses de Bertrand Blier, film novateur et marginal où il incarne aux cotés de Gérard Depardieu et de Miou-Miou, un zonard rebelle et sensible.

Toujours là où on ne l'attend pas, Patrick Dewaere choisit malgré sa notoriété grandissante des films à petit budget où il incarne des rôles complexes. Moniteur de camp de vacances brutal dans La Meilleure façon de marcher en 1975, magistrat conventionnel qui s'improvise détective dans Le Juge Fayard dit le shérif en 1977, Patrick Dewaere avec son air de jeune premier écorché vif séduit. F. comme Fairbanks lui donne l'occasion de retrouver son acolyte Miou-Miou dans un film poétique. Au cours de cette nouvelle collaboration avec Maurice Dugowson (Lily aime-moi), Patrick Dewaere se consacre à sa deuxième passion, la musique puisqu'il compose la bande originale du film à la demande du réalisateur.

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Retour aux sources en 1978 où il tourne avec Gérard Depardieu Préparez vos mouchoirs de Bertrand Blier et La clé sous la porte doves Boisset. Cependant avide de nouvelles expériences, Patrick Dewaere n'hésite pas à donner sa chance à de jeunes réalisateurs. Série noire d' Alain Corneau, adaptation du roman de Jim Thompson le fait plonger dans un univers glauque et violent. Il collabore également avec Jean-Jacques Annaud dans Coup de tête et avec André Techiné dans Patrick Dewaere. Il songe également à une carrière musicale et sort un 45 tours en 1978, sans succès. En 1981, il retrouve l'équipe du Café de la Gare pour une apparition dans Les Matous sont romantiques, réalisée par Sotha . Après le subversif Beau-Père de Bertrand Blier , son interprétation de Jean Kerjean, un journaliste qui s'attaque au monde de la politique dans Mille milliards de dollars d'Henri Verneuil , lui vaut un succès. L'année suivante, c'est un rôle de suicidaire que lui propose Alain Jessua dans Paradis pour tous.

Patrick Dewaere supportait incarner Marcel  Cerdan pour Claude Lelouch.

Le 16 juillet 1982, il est rentré dans sa petite maison, a saisi la carabine que lui avait  offerte COLUCHE

medium_patrick7.2.jpgIL AVAIT 34 ANS

Patrick dewaere, drôle, angoissé, marginal, tendre et rebelle.

 


 


 

15:18 Publié dans mes livres | Lien permanent | Commentaires (6)

Commentaires

un acteur que nous aimions... quel jeu !
trop fragile, trop sensible dans une période survoltée où chacun vivait pour soi... on croyait tout possible, on n'avait jamais le temps pour les autres, pas le temps d'écouter ni de comprendre, on bouffait la vie et certains restaient désespéremment seuls au fond d'eux-même au bord de la route de tous les excès...

Écrit par : holly | 14/01/2007

no problemo ! je t'ai envoyé un mail... panne de serveur apparemment... il va nous falloir être patients ! bisou

Écrit par : holly | 14/01/2007

un acteur qui est parti trop vite ...hélas !bonne semaine à toi bisous

Écrit par : Colette Cayenne | 15/01/2007

Trés bel hommage à Patrick DEWAERE. Il est encore présent pour beaucoup d'entre nous.
Je vous invite à visiter mon BLOG qui lui est consacré, en voici l'adresse:
http://spaces.msn.com/cajac1942/

Écrit par : charly | 24/01/2007

Trés bel hommage à ce grand acteur qu'était Patrick DEWAERE. Mème encore maintenant, en 2007, alors que dans quelques jours, il aurait eu 60 ans, il sait encore nous émouvoir en revoyant ses films !
Je voous invite à visiter le BLOG sur lui, que j'ai crée il y a tout juste un an.
En voici l'adresse : http://spaces.msn.com/cajac1942/

Écrit par : charly | 24/01/2007

UN CESAR D’HONNEUR POUR PATRICK DEWAERE
www.uncesardhonneurpourpatrickdewaere.com




Chers internautes,

Je m'adresse à vous car je viens de créer un site internet dédié à Patrick Dewaere. Outre le fait de perpétuer le souvenir de cet acteur hélas trop tôt disparu, le concept de cette réalisation va permettre aux internautes de solliciter les membres de l’Académie des Arts et Techniques du Cinéma, de façon à ce qu'un César d’honneur lui soit enfin attribué.

Avant de vous inviter à vous rendre sur ce site, je vais tout d’abord essayer de vous dépeindre les circonstances dans lesquelles j’ai appris son décès il y a déjà vingt cinq ans ! L’adolescent que j’étais à cette époque, lui vouait une admiration indéfectible. Voici donc mon histoire : en cette fin de journée de ce vendredi 16 juillet 1982, je me trouvais alors dans une ambulance qui me conduisait en direction du domicile de mes parents en Normandie.

Deux jours auparavant, c'est en Angleterre que je me faisais littéralement « casser la figure » par un skinhead dans la commune de Durrington. Voilà l'exemple type d'une bourgade où il ne faisait pas bon être un jeune homme de couleur ! Je filais sur mes quinze ans et mon séjour linguistique au pays natal de Shakespeare touchait prématurément à sa fin.

Lors de mon rapatriement pour la France, je me souviens que ma charmante accompagnatrice d’Europ Assistance était aussi intarissable que moi quant à sa carrière cinématographique. A bord de l’Airbus qui de l’aéroport de Gatewick nous ramenait à destination de celui de Roissy CDG, nous n’avions de cesse que nous entretenir à ce sujet. Arrivés à destination, c’est au moment où nous nous apprêtions à prendre la route pour le département de l’Eure que nous avons appris par je ne sais plus quelle grande station de radio nationale, la nouvelle… Nous étions complètement médusés !

Aujourd’hui, il me tient à cœur de vous faire savoir que j’ai pu mesurer auprès de certains de mes proches et autres, la puissance de l’impact que ce grand artiste a encore laissé dans le paysage audiovisuel français. Le verdict est sans appel : LA MAGIE FONCTIONNE TOUJOURS !

Au-delà de ce phénomène dont je me réjouis, tous néanmoins s’accordent à dire que derrière le personnage public subsistait avant tout, un être humain ! Je forme donc le vœu que la présence d’une telle lucidité soit le prélude à d’autres actions de qualité en faveur de celui que nous ne sommes guère enclins à oublier. A ce titre, je pense également qu’il serait formidable que la Ville de Paris commémore les vingt cinq ans de sa disparition avec l’inauguration d’un théâtre, d’un Centre culturel, d’une avenue, d’une rue, d’une place ou bien d’un monument à sa mémoire.

Si le récit que je vous ai fait de ma passion pour ce monstre sacré du cinéma français vous intéresse, je vous invite à vous la faire partager en vous rendant tout simplement sur mon site : www.uncesardhonneurpourpatrickdewaere.com



Patrick GOSSELIN

Écrit par : gosselin | 22/04/2007

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