Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

20/05/2008

Kusturica présente un documentaire sur Maradona

Le cinéaste serbe Emir Kusturica présente mardi à Cannes "Maradona", un documentaire consacré à l'ex-star du football. Le film relate l'ascension puis la déchéance de ce gamin des rues devenu grâce au ballon rond un dieu vivant dans son pays, l'Argentine.
1553884321.jpg

Le film déroule son incroyable histoire : héros sportif, Dieu vivant du football, artiste de génie, idole déchue, drogué et alcoolique, mais toujours adulé. Emir Kusturica retrace la vie de cet homme qui restera pour toujours le "diez", le numéro dix, capable de marquer les plus beaux buts de l'histoire du football à l'instar du roi Pelé, finalement son seul rival.

Olivier Durin

991850404.jpg

14:12 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : cannes 2008

Commentaires

J'ai toujours mon idée de ciné-club...
Le principe : on se déciderait pour un film en salles actuellement.
On se donne quelques semaines pour le voir.
On en parle ensuite.
Je te propose soit ce film qui sortira le 28 mai
soit le Desplechin
"Conte de Noël" qui sort demain...

Écrit par : Rosa | 20/05/2008

Maradona par Kusturica
est loin de nous époustoufler comme La vie est un miracle avec une histoire d'amour à perdre haleine.

Non, il suit un gros footballeur, une ombre de lui-même.

Juste assez d'émotion pour fondre en larmes, mais une oeuvre mineure, réalisée avec des bouts de ficelle, car Maradona n'a pas ou presque rencontré le réalisateur, ce qui laisse peu de matière brute.

Il y a dans tout Kusturica des mariages et des enterrements, des cortèges funéraires avec des trompettes, des gitans et des ours qui braillent n'importe quoi. Une musique de fond saturée dès le début, comme à la fin d'une boum, quand il reste trois ivrognes dans la salle de séjour et qu'on veut les fiche dehors.

Le mariage dans Maradona par Kusturica a lieu sur un stade, il est célébré par l'Eglise maradonnienne. On croit à un roman de Kusturica et le spectateur voudrait qu'on le pince dans l'entre-deux d'un docufiction.

"Bon dieu, elle n'existe pas cette Eglise, ce n'est plus un documentaire! Il voulait tellement un mariage qu'il en a inventé un, la fripouille!"

Dans ce flottement le spectateur écarquille les yeux. La réalité dépasse la fiction et Maradona entre définitivement dans le bestiaire sous gingembre de Kusturica.

Écrit par : Stéphan Pardie | 15/01/2011

Les commentaires sont fermés.