J'ai commencé l'histoire de ces quatre soldats, quatre amis jetés dans la tourmente de la Grande Guerre
Présentation de l'éditeur
Arnaud de Tincry, séduisant aristocrate cambrioleur dans le civil, a quitté le front. Au volant de sa Bugatti, il traque la redoutable, l'irrésistible Rosa Lumière, agent double à la solde du Kaiser ou de l'Empire ottoman. Evacué vers l'arrière, Guy Maupetit, dit Ramier, ajusteur de son état, se remet de ses blessures dans les bras d'une veuve revenue avec le diable au corps des lointaines colonies. Cet amoureux de la pêche au brochet a juste le temps de se livrer à son passe-temps favori avant de retourner à l'abominable massacre. Il aura la joie d'y retrouver ses amis, le distingué Raoul Montech, éleveur de vins en pays sauternais et le sensible Boris Malinowitch-Korodine, peintre russe domicilié sur la butte Montmartre. Tous deux sortent de la geôle où ils croupissaient pour s'être révoltés contre l'incompétent, l'infâme colonel Hubert Rémuzat de Vaubrémont. Tincry lui aussi a rejoint ses camarades. Bientôt, les quatre sont en première ligne, le soir du 31 décembre 1917. A l'initiative de Vaubrémont commence un hallucinant réveillon. Les revers de fortune, les soubresauts de l'Histoire, les amours passionnées, les aventures diverses de femmes et d'hommes rivalisant de courage ou de bassesse se bousculent dans les pages de ce grand roman-feuilleton de Jean Vautrin, de cette fresque drôle et poignante qui dit l'indestructible volonté de vivre et d'aimer des êtres quand partout règne la mort.
Biographie de l'auteur
A l'origine photographe, puis metteur en scène et scénariste-dialoguiste, Jean Hermon se consacre pendant quinze ans au cinéma. Fidèle équipier de Michel Audiard, il devient Jean Vautrin et publie au début des années 1970 dans la Série noire. Depuis, il a écrit une trentaine d'ouvrages. Sur la lancée de succès de librairie comme Billy-ze-Kick ou La Vie Ripolin, il obtient le prix Goncourt et le Goncourt des lycéens en 1989 pour Un grand pas vers le Bon Dieu. Livre après livre, il explore la quadruple veine du roman historique, du roman noir, de la nouvelle et de la bande dessinée. Chez Robert Laffont, outre Adieu la vie, adieu l'amour, et La Femme au gant rouge, il a déjà publié Le
Journal de Louise B. II a reçu le Prix populiste et le prix Louis-Guilloux pour l'ensemble de son oeuvre.
A découvvrir aussi Les aventures de Boro reporter photographe
De D.Franck et J.Vautrin
Commentaires
Mon pépé Jacques, 1917...
Écrit par : Z'Yves | 09/01/2010
J'ai gardé les cartes que ma mère écrivait à son père quand il était dans les tranchées
Écrit par : noelle | 09/01/2010
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