27/03/2014
Elle passe des heures émues....
Elle passe des heures émues
appuyée à sa fenêtre,
tout au bord de son être,
distraite et tendue.
Comme les lévriers en
se couchant leurs pattes disposent,
son instinct de rêve surprend
et règle ces belles choses
que sont ses mains bien placées.
C'est par là que le reste s'enrôle.
Ni les bras, ni les seins, ni l'épaule,
ni elle-même ne disent : assez !
Un poème de Rainer Maria Rilke ,
la photo , rêverie du jour 1931 , de Manuel Alvarez Bravo , grand photographe mexicain.
"Il cheminait dans son Mexique comme un « photographe du dimanche », car il se considérait comme tel. Il s’attardait non pas sur les bruits du monde, sinon rarement lors de grèves sanglantes, mais sur ses murmures. Car Le murmure peut-être est plus vieux que les lèvres. Ossip Mandelstam."
Source Esprits nomades
12:46 | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : une photo, un poème