28/08/2015
"il ne suffit pas d'ouvrir la fenêtre....."
Il ne suffit pas d'ouvrir la fenêtre
pour voir les champs et la rivière.
Il ne suffit pas de n'être pas aveugle
pour voir les arbres et les fleurs.
Il faut également n'avoir aucune philosophie.
Avec la philosophie il n'y a pas d'arbres : il n'y a que des
idées.
Il n'y a que chacun d'entre nous, telle une cave.
Il n'y a qu'une fenêtre fermée, et tout l'univers à
l'extérieur ;
et le rêve de ce que l'on pourrait voir si la fenêtre s'ouvrait,
et qui jamais n'est ce qu'on voit quand la fenêtre s'ouvre.
FERNANDO PESSOA (1888~1935)
(Poèmes désassemblés, Le Gardeur de troupeaux et les autres poèmes d'Alberto Caeiro, traduction d'Armand Guibert)
La fenêtre, c'est "notre auberge" notre refuge " chocolat chaud" lorsque nous nous retrouvons sous un gros orage !
Un petit village des Pyrénées........
19:40 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : fernando pessoa
Commentaires
Coucou Noëlle, tu as vu, nous allons à la plage ensemble sur fb !!! Sinon je ne pourrais pas vivre dans une pièce sans fenêtre, la lumière est mon soleil intérieur. Gros bisous
Écrit par : danae | 29/08/2015
Oh la la Noëlle ! ça donne envie d'y être dans cette auberge, au milieu des Pyrénées... Bisous.
Écrit par : Cathy | 30/08/2015
Ce doit être très beau un orage dans ce décor quand on est à l'abri.
Écrit par : Solange | 30/08/2015
J'adore ta photo de fenêtre... Fernando a l'esprit un peu torturé, comme d'hab'
Bises Noëlle :-)
Écrit par : eva | 01/09/2015
TOUT SIMPLEMENT MAGNIFIQUE!
Écrit par : Aaisha | 10/09/2015
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