28/08/2015
"il ne suffit pas d'ouvrir la fenêtre....."
Il ne suffit pas d'ouvrir la fenêtre
pour voir les champs et la rivière.
Il ne suffit pas de n'être pas aveugle
pour voir les arbres et les fleurs.
Il faut également n'avoir aucune philosophie.
Avec la philosophie il n'y a pas d'arbres : il n'y a que des
idées.
Il n'y a que chacun d'entre nous, telle une cave.
Il n'y a qu'une fenêtre fermée, et tout l'univers à
l'extérieur ;
et le rêve de ce que l'on pourrait voir si la fenêtre s'ouvrait,
et qui jamais n'est ce qu'on voit quand la fenêtre s'ouvre.
FERNANDO PESSOA (1888~1935)
(Poèmes désassemblés, Le Gardeur de troupeaux et les autres poèmes d'Alberto Caeiro, traduction d'Armand Guibert)
La fenêtre, c'est "notre auberge" notre refuge " chocolat chaud" lorsque nous nous retrouvons sous un gros orage !
Un petit village des Pyrénées........
19:40 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : fernando pessoa
20/02/2015
Le gardeur des troupeaux
Je n'ai jamais gardé de troupeaux
Mais c'est vraiment tout comme.
Mon âme ressemble à un berger
Elle connaît le vent et le soleil
Et marche la main dans la main avec les saisons
Poursuivant son chemin et regardant.
Toute la paix de la Nature sans les hommes
Vient s'asseoir auprès de moi.
Mais je suis triste comme l'est un coucher de soleil
Pour notre imagination ,
Lorsqu'au fond de la plaine le temps fraîchit
Et que l'on sent la nuit entrer
Le poème, Fernando Pessoa
Les photos , des randos dans les Pyrénées, sur le sentier qui grimpe au lac bleu, dans la vallée du Lys . La montée du Céciré , c'était en automne, et un été à valloire
lui, c'est Luigi le berger , superbes photos de Marcel Imsand
"L’histoire commence à la fin des années 1980, lorsque Marcel Imsand va à la rencontre du berger bergamasque. L’homme pratique la transhumance avec ses brebis. De ces trois années de rencontres naît un livre magnifique
Le livre n’est rien comparé à la solide amitié qui lie les deux hommes depuis plus de vingt ans...."
Luigi Cominelli a disparu en 2011
Yseult Théraulaz un extrait en souvenir de Luigi Cominelli
13:52 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : fernando pessoa