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28/08/2015

"il ne suffit pas d'ouvrir la fenêtre....."

 

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Il ne suffit pas d'ouvrir la fenêtre
pour voir les champs et la rivière.
Il ne suffit pas de n'être pas aveugle
pour voir les arbres et les fleurs.


Il faut également n'avoir aucune philosophie.
Avec la philosophie il n'y a pas d'arbres : il n'y a que des
idées.


Il n'y a que chacun d'entre nous, telle une cave.
Il n'y a qu'une fenêtre fermée, et tout l'univers à
l'extérieur ;


et le rêve de ce que l'on pourrait voir si la fenêtre s'ouvrait,
et qui jamais n'est ce qu'on voit quand la fenêtre s'ouvre.

FERNANDO PESSOA (1888~1935)

(Poèmes désassemblés, Le Gardeur de troupeaux et les autres poèmes d'Alberto Caeiro, traduction d'Armand Guibert)

 

Luchon juin juillet 2013 057.JPG

La fenêtre, c'est "notre auberge" notre refuge " chocolat chaud" lorsque nous nous retrouvons sous un gros orage !

Luchon juin juillet 2013 061.JPG

Un petit village des Pyrénées........

fernando pessoa

19:40 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : fernando pessoa

20/02/2015

Le gardeur des troupeaux

fernando pessoa

 

                                                             Je n'ai jamais gardé de troupeaux


                                                            Mais c'est vraiment tout comme.

                                Mon âme ressemble à un berger

 



fernando pessoa


                                                       Elle connaît le vent et le soleil
                                                       Et marche la main dans la main avec les saisons
                                                        Poursuivant son chemin et regardant.
                                                      Toute la paix de la Nature sans les hommes
                                                            Vient s'asseoir auprès de moi.

fernando pessoa


                                                  Mais je suis triste comme l'est un coucher de soleil
                                                                 Pour notre imagination ,

fernando pessoa


                                             Lorsqu'au fond de la plaine le temps fraîchit
                                                   Et que l'on sent la nuit entrer

fernando pessoa

Le poème, Fernando Pessoa

Les photos , des randos dans les Pyrénées, sur le sentier qui grimpe au lac bleu, dans la vallée du Lys . La montée du Céciré , c'était en automne,  et un été à valloire

fernando pessoa

lui, c'est Luigi le berger , superbes photos de Marcel Imsand

"L’histoire commence à la fin des années 1980, lorsque Marcel Imsand va à la rencontre du berger bergamasque. L’homme pratique la transhumance avec ses brebis. De ces trois années de rencontres naît un livre magnifique

Le livre n’est rien comparé à la solide amitié qui lie les deux hommes depuis plus de vingt ans...."

Luigi Cominelli a disparu en 2011


Yseult Théraulaz un extrait  en souvenir de Luigi Cominelli

fernando pessoa

 

13:52 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : fernando pessoa