Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

07/08/2021

Jour vert

20210630_142511.jpg

 Cet été ,Balade au Port de Bales

20210630_134856.jpg

"jour vert ardent, bonne  pente ,parsemée

Clochettes et bêlements, myrtes et coquelicots....




20210630_150020.jpg

20210630_144616.jpg

Jour vert

La jeune fille tricote les objets de sa dot

Le jeune homme tresse des paniers

Et les boucs, le long du rivage

Lèchent le sel blanc

 

 

20210630_150159.jpg

20210630_154918.jpg

Un poème de Yannis Ritsos

Le Port de Balès, à la frontière des Hautes Pyrénées et de la Haute Garonne relie la vallée de la Barousse et la vallée d'Oueil, au-dessus de Luchon.

20210716_160427.jpg

Commentaires

un poème qui célèbre les rites anciens, en accord avec des paysages qui invitent à se mettre au vert ?

Écrit par : thé ache | 08/08/2021

Oui,thé ache, une invitation à se mettre au vert, envie de repartir sur ces sentiers...

Écrit par : noelle | 09/08/2021

belle balade !!!
je ne connaissais pas Ritsos
je vais de ce pas le chercher
muchos besos
tilk

Écrit par : tilk | 10/08/2021

Tilk
Un poème de Yannis Ritsos

"
J’ai cru au ciel autrefois.

Mais j’ai vu

le fond des mers

et ses cités mortes

ses bois oubliés

ses sons étouffés.

Le ciel, maintenant, a coulé

mouette blessée

en pleine mer.



Dans mes plaies, j’ai vu

les plaies du monde.

Étrangère au monde, la joie.

Étrangères à la justice, les lois.



Je ne savais pas qu’il y avait

sur cette terre

des frères dans la misère

des amis dans l’injustice.



Et je viens maintenant parmi les ruines

chargé d’un Printemps de chants,

le courage de mon peuple comme un océan de cigales par-dessus l’été bombardé.

Mes frères, toutes les couleurs ont pour patrie la lumière.



Moi aussi, avec vous j’ai grandi, camarades,

dans les prisons, les camps,

en exil.

Enfant de la Grèce, moi aussi,

combattant avec vous et chantant,

chantant le chant le plus puissant que l’on m’ait jamais appris,

celui qu’ensemble nous chantons :

Prolétaires de tous les pays, unissez-vous.



Le monde est beau,

quoi que l’on dise, quoi que l’on fasse,

beau.

L’avenir est certain,

mon frère,

quoi qu’il arrive – certain.

Sans plus d’hésitation

dans la voix ni dans nos voix.

Beau.

Pourrait-on inverser

la course du soleil ?



Pas à genoux, non,

debout, j’élève ma florissante

prière :

je sanctifie le nom de l’Homme

je sanctifie la Paix sur Terre et dans les Hauteurs.

Écrit par : noelle | 10/08/2021

merci pour ce long poème
j'ai été voir sur internet
c'est une belle découverte
muchos besos
tilk

Écrit par : tilk | 11/08/2021

Toujours ces troupeaux, que tu photographies si bien !...

Écrit par : eva | 11/08/2021

Eva, je les aime !
Bisous

Écrit par : noelle | 12/08/2021

Les commentaires sont fermés.