08/06/2006
SOLIDARITE
Football: Domenech s'associe à Lavoine et Noah pour combattre la discrimination
CLAIREFONTAINE (AP) - Le sélectionneur de l'équipe de France, Raymond Domenech, soutient un projet de musiciens et d'athlètes visant à utiliser le football afin de briser les barrières sociales qui existent en France, de combattre le racisme et de lutter contre les discriminations à l'emploi.
Domenech a par ailleurs lancé mardi un appel pour que le racisme prenne fin dans les stades et a déclaré que "toute l'équipe de France" était disposée à mettre tous les moyens en oeuvre pour y parvenir.
L'artiste de variétés Marc Lavoine et l'ancien vainqueur de Roland-Garros Yannick Noah, désormais chanteur, ont enregistré un disque pour la Coupe du monde. Il s'agit d'une reprise de "Douce France", interprétée par "Les Enfants du Pays".
Le disque sortira le 12 juin, à la veille du premier match des Bleus au Mondial, contre la Suisse.
Cette chanson a été créée par le Collectif contre la Discrimination. "Celui-ci a pour but de lutter contre toutes les discriminations et d'aider les jeunes à trouver un emploi en leur permettant d'accéder à une formation professionnelle", explique la Fédération française sur son site internet.
De nombreux artistes et sportifs, dont le défenseur Jean-Alain Boumsong, ont participé au projet.
Le but du projet est de lever des fonds "pour aider à combattre toutes les formes de discrimination et d'aider les jeunes à trouver du travail", a déclaré Lavoine mardi.
Les bénéfices seront reversés à un fond géré par la FFF, "Fraternité Insertion Football".
"Les Enfants du Pays" sont entre autres : Jean-Louis Aubert, Zazie, Omar & Fred, Pascal Obispo, Francis Cabrel, Gad Elmaleh, Franck Ribéry, Christian Karembeu, Marc Lavoine, Florent Pagny, Khaled, Yannick Noah, Wallen, Cali, Felag, Jean-Jacques Goldmann, Calogéro, Enrico Macias, Chimène Badi, Patrick Timsit, Titoff, Rachid Taha, Patrick Bruel, Jean-Alain Boumsong, Pascal Gentil, Ladji Doucouré, Sanseverino, Franck Dubosc, Michèle Laroque, Nadya, Elisa Totavi, Taïg Krhis, Julien Clerc
10:08 Publié dans COUP DE COEUR | Lien permanent | Commentaires (1)
07/06/2006
EXPULSIONS D'ELEVES
La régularisation de certains enfants sans papiers nés et scolarisés en France a été annoncée. La mobilisation continue, notamment dans les écoles.
«Du vent !» affirment les responsables du Réseau éducation sans frontières (RESF). Un «os à ronger donné à l'opinion publique», dénonce le collectif Uni(e)s contre une immigration jetable (Ucij). Pour les associations qui luttent aux côtés des étrangers, l'annonce faite hier par Nicolas Sarkozy n'est qu'un coup de pub. Celui-ci a promis de régulariser des familles étrangères sans papiers dont «l'enfant est né en France ou y est arrivé en très bas âge, est scolarisé en France, ne parle pas la langue de son pays d'origine [et] n'a aucun lien avec ce pays». Le ministère de l'Intérieur a précisé que cette décision «ne s'apparente pas à une régularisation massive», et que les choix se feront «au cas par cas» par une commission dans laquelle associations et administration siégeront. C'est flou.
Aide au retour. Devant le Sénat, en ouverture de l'examen de son projet de loi sur l'immigration, Sarkozy a également annoncé que «les étrangers ayant un enfant scolarisé» se verront proposer «systématiquement [...], au cours du mois de juin, une aide au retour volontaire». 3 500 euros pour un couple, plus 1 000 euros par enfant.
De ces deux annonces, la première a fait le plus de bruit. Début juillet doit commencer, en effet, ce que le Réseau éducation sans frontières qualifie de «chasse aux enfants». A l'issue de l'année scolaire, tous les enfants étrangers de parents sans papiers sont menacés d'expulsion. Depuis des mois, cette perspective mobilise la communauté scolaire. Nicolas Sarkozy a-t-il eu peur de voir certaines arrestations se dérouler sous l'oeil des caméras ? Quelques jours avant la date fatidique, le ministre amorce en tout cas un léger repli. «Comme par hasard le jour où son projet de loi sur l'immigration va être discuté par le Sénat», relève Nathalie Ferré, présidente du Groupe d'information et de soutien des immigrés (Gisti). «C'est la tactique Sarkozy habituelle : "Je suis ferme mais humain"», ajoute-t-elle.
Richard Moyon, porte-parole de RESF, estime qu'au total des dizaines de milliers d'enfants sont menacés d'expulsion «car le ministère lui-même a recensé 50 000 familles sans papiers».
13:19 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Le Peuple de Gauche
06/06/2006
RETOUR DE BALLADES
LE PORT DU VENASQUE
J'AIME CE DEPART DE BALLADE, LES GRANGES D'ASTEAU
LA VALLEE D'OUEIL
LA FERME D'ESPIAU
petite ferme de montagne,à BILLIERE, face à la vallée d'Oo, vue splendide sur le peyresourde
jolie terrasse, joli village.
petite priere au petit village de CAZARIL.
DERNIERE BALLADE A L'HOSPICE DE FRANCE
Samedi soir, cinema
VOLVER
de PEDRO ALMODOVAR
DROLE ET PLEIN D'AMOUR.
Avec Penélope Cruz (Raimunda), Carmen Maura (Grand-mère Irène), Lola Dueñas (Soledad, dite 'Sole'), Blanca Portillo (Agustina), Yohana Cobo (Paula)
L'histoire de "Volver"
Au sein de cette trame sociale, trois générations de femmes survivent au vent, au feu, et même à la mort, grâce à leur bonté, à leur audace et à une vitalité sans limites.
14:25 Publié dans Ballade | Lien permanent | Commentaires (3)
02/06/2006
Randonnées
15:30 Publié dans Ballade | Lien permanent | Commentaires (3)
01/06/2006
PAUL AUSTER
Paul Auster prix Prince des Asturies des Lettres
Le prix Prince des Asturies des Lettres, l'un des plus prestigieux en Espagne, a été attribué mercredi à l'écrivain américain Paul Auster, a annoncé le jury qui a salué le "renouveau littéraire" de son oeuvre
Paul Auster est un écrivain américain né le 3 février 1947 à Newark, New Jersey, aux États-Unis. Une partie de son œuvre évoque la ville de New York. D’abord traducteur de poètes français, il a écrit des poésies avant de se tourner vers le roman. Il a également travaillé pour le cinéma.
Les livres ont toujours été à ses yeux la meilleure chose du monde. Il a toujours pris un intense plaisir à se plonger dans une oeuvre.
La folie ordinaire, Paul Auster en a fait son credo. Il nous parle des hommes, de leurs travers, avec une originalité qui lui est propre, un talent bien à lui
Le point commun de ses romans : la Ville, le décor urbain, le labyrinthe citadin fait de briques et de pierres, auquel s'oppose sans fard un espace déréalisé et virtuel. S'y concrétise l'errance psychologique de personnages solitaires, aux confins de la folie.
Comme nombre de ses (anti)héros, il hantera les squares avec en tête la certitude que tout peut arriver. Toujours.
L'auteur ne donne pas de leçon de morale ; il montre simplement ce qu'il a pu vivre, ce que chacun d'entre nous peut être un jour amené à vivre. Ce qui semble plaire. Avec près de 20 livres à son actif - essais, poésie et romans - le natif de Newark peut se targuer d'être devenu le maître américain de l'écriture.
Auster n'a pas froid aux yeux. Il nous parle du destin, de la nature humaine dans tout son déséquilibre identitaire, de la quête du bonheur, sans jamais tomber dans le cliché, et en relevant le pari de s'adresser à chacun de nous comme s'il nous connaissait par coeur. Paul Auster mérite toutes les louanges : il est parvenu à transformer le chaos moderne en art incontournable.
Faustine Amoré pour Evene.fr - Septembre 2005
11:19 Publié dans mes livres | Lien permanent | Commentaires (1)