14/03/2011
Le temps des cerises
140 ans , la commune
Quelques lignes de François Reynaert ( j'ai fini "l'Histoire de France sans les clichés) passionant , un récit sur ces vingt siècles qui nous précèdent.
"La sconde république
Au Départ, elle est généreuse. La révolution de 1789 ne jurait que par l'égalité et la liberté. Celle de 1848 adjoint la dernière carte du brelan :la fraternité. On veut cette fois changer le monde sans effusion de sang.
Deux jours après la fin de la monarchie, la peine de mort en matière politique est abolie, puis bientôt l'esclavage.Dans les villages,les prêtres bénissent les arbres de la liberté. En ville ,ou le droit de réunion, est redevenu total , la société est prise d'une inextinguible envie de paroles. On débat à n'en plus finir.
Quelques pages magnifiques de l'Education sentimentale ,de Gustave Flaubert rendent compte de ce joyeux bordel. Il n'est pas sans rappeler celui qui saisra la France cent vingt ans plus tard, en mai 1968, hélas."
La troisième république
Elle est née d'une défaite, en 1870 . Elle mourra d'une défaite, en 1940.
Quelqes pages pour nous parler de la guerre étrangère,( les prussiens sont aux portes de Paris ) de la guerre civile,
et en fevrier 1871," La Commune" et" la semaine sanglante", du 21 au 28 mai 1871, la reconquête est menée au fusil et au canon.
Une chanson , d'un revolutionnaire, Jean Baptiste clement, 1866
Le temps des cerises
13:44 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : la commune, "histoire de fance" françois reynaert
19/04/2010
Une histoire de volcan et de révolution
Libellés : INTERNATIONAL, REVOLUTION ET RESISTANC
10:13 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : volcan islandais et revolution 1789
20/01/2010
Histoire de Toussaint Louverture
« Frères et amis. Je suis Toussaint Louverture ; mon nom s'est peut-être fait connaître jusqu'à vous. J'ai entrepris la vengeance de ma race. je veux que la liberté et l'égalité règnent à Saint-Domingue. Je travaille à les faire exister. Unissez-vous, frères, et combattez avec moi pour la même cause. Déracinez avec moi l'arbre de l'esclavage. »
Votre très humble et très obéissant serviteur, Toussaint Louverture, Général des armées du roi, pour le bien public.
Il est reconnu pour avoir été le premier leader Noir à avoir vaincu les forces d'un empire colonial européen dans son propre pays. Né esclave, s'étant démarqué en armes et ayant mené une lutte victorieuse pour la libération des esclaves haïtiens, il est devenu une figure historique d'importance dans le mouvement d'émancipation des Noirs en Amérique.
Toussaint Louverture (né François-Dominique Toussaint le 20 mai 1746 dans une habitation près de Cap-Français ; mort le 7 avril 1803 au Fort de Joux, à La Cluse-et-Mijoux en France) est le plus grand dirigeant de la Révolution haïtienne, devenu par la suite gouverneur de Saint-Domingue (le nom d'Haïti à l'époque).
La Révolution française provoque d'énormes répercussions dans l'île. Dans un premier temps, les grands Blancs (riches propriétaires, administrateurs et aristocrates locaux) envisagent l'indépendance, les petits Blancs (paysans, artisans et employés) revendiquent l'égalité avec les premiers et les gens de couleur libres.
En août 1791, les esclaves de la plaine du Nord se révoltent suite à la cérémonie de Bois-Caïman. Toussaint Bréda devient aide-de-camp de Georges Biassou, commandant des esclaves qui, réfugiés dans la partie orientale de l'île, s'allient en 1793 aux Espagnols, qui l'occupent pour renverser les Français esclavagistes. Toussaint est initié à l'art de la guerre par les militaires espagnols. À la tête d'une troupe de plus de trois mille hommes, il remporte en quelques mois plusieurs victoires. On le surnomme dès lors Louverture. Il devient général des armées du roi d'Espagne.
Mais il excite la jalousie de ses chefs, Jean-François et Biassou, qui fomentent un complot auquel il échappe, mais où il perd son jeune frère Jean-Pierre. Le peu d'attention que lui montrent les Espagnols achève de le convaincre que ceux-ci ne vont pas abolir l'esclavage.
La situation est différente avec les autorités françaises. Les commissaires de la République française, Léger-Félicité Sonthonax et Etienne Polverel, sont en effet arrivés à Saint-Domingue en septembre 1792 pour garantir les droits des gens de couleur. L'île est envahie par la marine britannique et les troupes espagnoles, auxquelles se sont ralliés de nombreux Blancs royalistes. Le 29 août 1793, le même jour que la proclamation de Toussaint, Sonthonax émancipe l'ensemble des esclaves, pour que ceux-ci se joignent à la Révolution. Le 16 pluviôse an II (4 février 1794), la Convention ratifie cette décision en abolissant l'esclavage dans tous les territoires de la République française.
La fin de l'aventure
Malgré les proclamations de loyauté de Toussaint Louverture, Bonaparte s'inquiète du risque de perdre une colonie rentable, et cède aux arguments des grands propriétaires et des négociants qui veulent rétablir l'esclavage. Il décide alors d'envoyer son beau-frère, le général Leclerc, reprendre le contrôle de l'île à la tête d'une troupe de 30 000 hommes.
Le 20 janvier 1802, l'expédition de Saint-Domingue débarque sur l'île et se porte à l'assaut des partisans de Toussaint Louverture. Malgré quelques succès, le combat devient rapidement inégal et certains de ses officiers décident de rallier le camp des Français. Le 7 mai 1802, Louverture signe à Cap-Haïtien avec les Français un traité qui stipule notamment que l'esclavage ne sera pas rétabli sur l'île. Il se retire alors dans son domaine d'Ennery.
Trois semaines plus tard, sur une dénonciation de Dessalines, Leclerc arrête Toussaint Louverture, soupçonné de complot et de rébellion, ainsi que sa famille. Le vaisseau le Héros les conduit alors en France. Le 25 août 1802, Toussaint est emprisonné au Fort de Joux, dans le Doubs, où il sera maintenu isolé et soumis à des interrogatoires répétés. Il y mourra d'une pneumonie le 7 avril 1803. Sa famille fut exilée à Bayonne, puis à Agen.
Wikipédia
12:04 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : histoire toussaint louverture
30/11/2009
Histoire de Rom Houben
Terrible et incroyable histoire
Celle de cet homme prisonnier de son corps pendant 23 ans, 23 ans de silence
En 1983, un jeune Belge, Rom Houben, est victime d’un accident de la route. Selon les médecins, il est plongé dans un coma végétatif. Un diagnostic qui tiendra pendant vingt-trois ans. Pourtant, Rom Houben est bel et bien conscient. L’homme est paralysé, donc incapable physiquement de s’exprimer. Mais il entend, comprend tout, sans pouvoir intervenir, privé de toute possibilité de communiquer. En 2006, le neurologue belge Steven Laureys, se penche sur son cas. Après des examens poussés, il diagnostique que l’activité de son cerveau est presque intacte et qu’il est tout à fait conscient. Et selon ce spécialiste de l’université de Liège, le cas de Houben ne serait pas isolé. Dans une étude publiée par la revue RMC Neurology, plus de 40 % des patients déclarés en coma végétatif pourraient avoir une activité cérébrale, c’est-à-dire un état de conscience minimale. Aujourd’hui, Rom Houben, 46 ans, n’est plus impotent, ni enfermé dans son corps. Il communique avec son entourage à l’aide d’un clavier adapté. Une «seconde naissance» selon cet ancien ingénieur, qui va écrire un livre sur son expérience. C Ru ( libé)
«Je criais, mais aucun son ne sortait», a-t-il raconté au magazine allemand Spiegel.
« Je criais, mais il n’y avait rien à entendre. »
« Je n’avais qu’un seul rêve, celui de mourir. »
Aucun son ne sortait de sa bouche, et l’on passait devant lui sans le voir.
Il a fallu des examens médicaux pratiqués à l'Université de Liège pour découvrir, il y a trois ans, que son cerveau était intact.
Il n'a pas pu pleurer la mort de son père
Le patient a raconté le calvaire qu'il a vécu pendant des années, condamné à entendre tout ce qui se disait autour de lui, sans pouvoir intervenir.
Le pire a été le jour où sa mère et sa soeur sont venus lui raconter la mort de son père. Il voulait pleurer mais son corps demeurait immobile.
Aujourd'hui, Rom ne peut toujours pas bouger, mais il peut lire grâce à un appareil placé au dessus de son lit et peut communiquer par clavier interposé.
20:13 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : rom houben, prisonnier de son corps, coma
20/01/2009
L'ère Obama commence
Barack Obama à la Maison-Blanche
Barack Obama prononce son premier discours de président le 20 janvier 2009 à Washington
"En ce jour, nous sommes réunis car nous avons préféré l'espoir à la peur, la volonté d'agir en commun au conflit et à la discorde....
Nous savons que notre héritage multiple est une force, pas une faiblesse. Nous sommes un pays de chrétiens et de musulmans, de juifs et d'hindous, et d'athées. Nous avons été formés par chaque langue et civilisation, venues de tous les coins de la Terre. Et parce que nous avons goûté à l'amertume d'une guerre de Sécession et de la ségrégation (raciale), et émergé de ce chapitre plus forts et plus unis, nous ne pouvons pas nous empêcher de croire que les vieilles haines vont un jour disparaître, que les frontières tribales vont se dissoudre, que pendant que le monde devient plus petit, notre humanité commune doit se révéler, et que les Etats-Unis doivent jouer leur rôle en donnant l'élan d'une nouvelle ère de paix.
C'est la bonté d'accueillir un inconnu lorsque cèdent les digues, le désintéressement d'ouvriers qui préfèrent travailler moins que de voir un ami perdre son emploi, qui nous permet de traverser nos heures les plus sombres...."
Martin Luther King III, le fils du célèbre pasteur, confie sa "fierté" et son "bonheur" d'assister à l'investiture du premier président noir des Etats-Unis
Présent lors du concert géant de dimanche soir, sur les marches du Lincoln Memorial, là où son père avait clamé qu'il avait "fait un rêve", Martin Luther King III explique sur CNN combien l'investiture de Barack Obama, le premier président noir des Etats-Unis, est historique à ses yeux. "Fier et heureux" d'y assister, ce mardi, il compare ce moment à l'arrivée de Nelson Mandela à la présidence de l'Afrique du Sud.
Il explique cependant qu'il reste beaucoup à faire pour que "le rêve de mon père soit réalisé totalement". "Un pas monumental a été fait contre le racisme, mais il reste des enjeux à relever, comme la pauvreté". Ou la mixité raciale entre Blancs et Noirs dans les écoles publiques américaines, un des acquis de la lutte pour les droits civiques, qui est en régression, selon un rapport annuel intitulé "Faire revivre l'objectif d'une société intégrée".
23:11 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (30) | Tags : investiture de barack obama