03/09/2013
Des fleurs
Ce matin, les pinceaux de Solange , un très beau bouquet !
Entre mes pages.....
08:41 Publié dans PEINTURE | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : acrylique, un bouquet de solange
20/11/2011
Nos balades et randos sous les pinceaux de Anne
Au dessus de Valloire, coup de coeur pour ce coin perdu
et les bords de dordogne...
ma rando préférée de l'été, les 3 lacs....
16:37 Publié dans PEINTURE | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : aquarelles, anne, randos
20/12/2010
Quelques mots sur Banksy
Le «barbouillage», Banksy connaît. C'est même sa spécialité. Il a fait ses premières armes en graffant son blaze dans la rue et les terrains vagues, dans la plus pure tradition du gaffiti. Des lettres colorées épaisses, des gros contours, grosses 3D, dégradés, outline et signatures. Rien de révolutionnaire, mais du travail propre (ou sale, c'est selon). On y retrouve cependant quelques éléments décalés qui seront la base des œuvres qui le rendront célèbre, comme le fond de son graff «FAST» composé de vaches tombant du ciel en parachute; ou ces grandes giclées de peintures sur le sol avec au centre son nom au pochoir. Banksy quitte peu à peu le travail de la lettre pour aller vers le message.
Comme son «Welcome to Hell!», et sa célèbre fresque «The Mild Mild West» mettant en scène un ours en peluche s'apprêtant à lancer un cocktail Molotov sur une rangée de policiers. L'emplacement de l'œuvre n'est pas anodin: le quartier défavorisé de Stokes Croft. La résistance est au goût du jour. Le milieu underground britannique assiste alors à la naissance d'un artiste révolutionnaire (au niveau de la pratique et des idées). Il ne faudra pas longtemps pour que sa notoriété dépasse le cercle des aficionados. (de Hugo Vitrani )
14:02 Publié dans PEINTURE | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : banksy
04/01/2009
ZAO WOU KI
"Peindre, peindre, toujours peindre, encore peindre, le mieux possible, le vide et le plein, le léger et le dense, le vivant et le souffle." - Zao Wou Ki
1949, le peintre Zao Wou-ki arrive de Chine et s'installe à Paris. Hésitant encore sur la technique qu'il veut employer, il s'intéresse à la lithographie et se rend dans un atelier qui vient de réaliser une importante série pour Henri Michaux, les Meidosems. Confronté à ces premiers essais de Zao Wou-ki, Michaux est tout de suite vivement attiré par son travail et écrit un texte intitulé "Lecture de huit lithographies de Zao Wou-ki"*.
Ayant réalisé en 1962 dix lithographies pour 'La Tentation de l'Occident' d'André Malraux, il obtient grâce à ce dernier la nationalité française, deux ans plus tard. Il est nommé professeur de peinture murale à l'Ecole nationale supérieure des arts décoratifs en 1980 avant d'exposer aux galeries nationales du Grand Palais à Paris en 1981, au Palais des beaux-arts du Guangdong à Shanghai en 1999, ou au musée d'Ixelles à Bruxelles en 2001. En 2003, la galerie nationale du Jeu de paume de Paris organise une importante rétrospective d'une centaine de ses oeuvres et, la même année, le peintre est reçu à l'Académie des beaux-arts.
“
Ma peinture,” écrira Zao Wou-Ki, en 1976, à propos de cette époque, “devient illisible. Natures mortes et fleurs n'existent plus. Je tends vers une écriture imaginaire, indéchiffrable”. Indéchiffrable mais pas inintelligible cependant pour celui qui, tombé en arrêt devant une toile de l'artiste, accepte de se laisser entraîner dans ces abîmes mystérieux, ces fonds sous-marins, ces grottes fantasmagoriques, ces ciels à la fois paisibles et tumultueux, où l'observateur évolue dans une totale impression de liberté physique et d'apesanteur.
" Je n’aime pas le mot paysage que l’on emploie à propos de ma peinture […]. En chinois, le caractère montagne désigne le paysage. Je préfère le mot nature. Il évoque un univers plus large : de multiples espaces enchevêtrés y prennent un sens cosmique où circulent l’air, le souffle du vent… ». Zao Wou-Ki, à propos de ses lithographies, 1950."
En 1975, René Char préface son exposition à la Galerie de France.
Le beau visage du peintre lui-même, lissé par le temps et auréolé de cheveux blancs, tel qu'il nous apparaît sur la couverture du livre que lui ont consacré les éditions Cercle d'Art, nous en dit long sur son évolution intime.
20:39 Publié dans PEINTURE | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : gravures, lithographies, calligraphie
01/07/2006
GEORGES BRAQUE
Peintre, sculpteur et graveur français
Né à Argenteuil-sur-Seine le 13 mai 1882
Décédé à Paris le 31 août 1963
Georges Braque a peint des centaines de paysages souvent inconnus du grand public, une ignorance à laquelle le musée Cantini de Marseille a voulu remédier avec son exposition "Braque et le paysage, de l'Estaque à Varengeville" qui ouvre samedi
C'est la première fois que des tableaux de Braque sont réunis sur le thème du paysage", explique la directrice des musées de Marseille, Marie-Paule Vial
A l'automne 1905, Braque a la révélation à la fois du fauvisme et de l'oeuvre de Paul Cézanne, dont la France fête le centième anniversaire de la mort cette année. Un hommage dont l'exposition Braque se veut également un écho
Il décide de partir sur les traces de Cézanne en octobre 1906, au moment même où ce dernier meurt, et se rend pour la première fois à l'Estaque, quartier marseillais maintes fois peint par l'artiste aixois
Il peint des chemins sinueux, des oliviers, des maisons nichées derrière des collines. Une nature avec laquelle il voulait "se mettre à l'unisson bien plus que de la copier", note-t-il dans l'un de ses carnets
« La peinture est de plus en plus proche de la poésie, maintenant que la photographie l'a libérée du besoin de raconter une histoire. »
[ Georges Braque ] - Extrait d’une Lettre à Guillaume Apollinaire
16:44 Publié dans PEINTURE | Lien permanent | Commentaires (1)