15/09/2010
Sur le rocher de Trémolat
Hier soir, il me manquait une image, "la goutte de sang sur la tartine"
çà se passe à Trémolat, petit village du Périgord. Lors d'une sortie scolaire aux grottes préhistoriques, une goutte de sang tombe sur la tartine de l'écolière, au dessus, sur le rocher, une femme est égorgée.
C'est le film," Le Boucher," de Claude Chabrol, 1969
Jean Yanne et Stéphane Audran, magnifiques
"Dans un village du Périgord, la vie quotidienne des habitants cesse brusquement d'être tranquille. Des femmes sont égorgées. Par qui ? Le boucher, qui a fait les guerres d'Indochine et d'Algérie, semble devenir le suspect numéro un aux yeux de la directrice d'école, qui ressentait pour lui de tendres sentiments..."
Un polar, atmosphère étouffante, une histoire d'amour qui fini mal....du grand Chabrol
21:09 Publié dans cinema | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : film, le boucher, claude chabrol
14/09/2010
Claude Chabrol
La nouvelle Vague Française 1960
Les nouveaux réalisateurs, Vadim, Chabrol, Godard
"La Nouvelle Vague du cinéma français demeure encore aujourd'hui un mythe. Sa force est d'avoir imposé un imaginaire, un univers de gestes, d'apparences, de corps, d'objets, de sujets à la liberté de ton exceptionnelle. Elle a largement contribué à bouleverser le paysage cinématographique français.
Mais la plus grande réussite des jeunes cinéastes de cette époque est d'avoir su s'exporter au-delà des frontières de l'hexagone et même au-delà de l'Atlantique.
Pour beaucoup de jeunes cinéastes à travers le monde, la Nouvelle Vague symbolise une liberté nouvelle de tourner des sujets personnels et de les produire avec des coûts dérisoires. Ce mouvement spontané exerce encore aujourd'hui une influence sur le cinéma italien, polonais, hongrois, anglais, mais aussi japonais ou le cinéma indépendant américain. Des réalisateurs comme Bernardo Bertolucci, Alain Tanner ou Martin Scorsese, sont les fils légitimes de la Nouvelle Vague française." ( mémoire Rock 60 /70)
Le tout premier film de Claude Chabrol, le Beau Serge, 1959
Stéphane Audran sera l'une de ses interprètes fétiches (La Femme infidèle, Le Boucher, Juste avant la nuit). Stéphane Audran, qu'il épousa.
C'est aussi le réalisateur de Violette Nozière, de La Cérémonie ou encore de Merci pour le chocolat, avec Isabelle Huppert
Que la bête meure
Il y a aussi des polars avec Jean Poiret
L'ensemble de sa carrière (plus de 80 films pour le cinéma et la télévision) a été couronnée par le Prix René Clair de l'Académie française (2005) et le Grand prix 2010 des auteurs et compositeurs dramatiques.
Claude Chabrol est mort, dimanche matin 12 septembre, à l'âge de 80 ans
Nombreux sont les hommages et les témoignages
"Le cinéma Français pleure Claude Chabrol"
"L'élégance froide et impitoyable" (Le monde)...
Citations
quand Claude Chabrol parle de la Bourgeoisie ( Le Point)
"J'adore les bourgeois. De toutes les ethnies, la bourgeoisie est la plus marrante [...]. Ce qui me ravit, c'est qu'ils ont fait la révolution pour rien [...]. Je trouve cela très amusant. En plus, ils peuvent être très méchants. C'est épatant. Et ils sont encore plus drôles quand ils sont malades." (Mardi Cinéma, 1987)
"J'ai cherché à ce que la famille bourgeoise soit extrêmement sympathique, car plus elle est telle, plus l'inéluctable de la lutte est rendue atroce." (L'Humanité, 1995, à propos de son film La Cérémonie)
La bourgeoisie "n'est pas une obsession. Mais c'est la seule classe qui nous reste, qui nous dirige, la plus ridicule, la plus intéressante. On peut taper dessus... On a l'impression de taper dans le vide, mais pas complètement." (La Dépêche, 2003)
j'aimais l'homme
Merci monsieur Chabrol
23:32 Publié dans TRISTESSE | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : cinema, claude chabrol