20/02/2011
Un poème
par le poète palestinien Ghassan Zaqtan.
Oreiller
Reste-t-il du temps
pour lui dire,
Mère,
bonsoir,
je suis revenu
avec une balle dans le cœur.
Mon oreiller est là
je veux m'allonger
et me reposer.
Si la guerre
revient frapper à la porte
dites-leur : il est en train
de se reposer.
(Traduction d'Antoine Jockey)
06:04 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ghassan zaqtan. oreiller, poeme