Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

04/04/2017

chauve Souris

 

 " Chauve-souris masque de l’ombre..."

DSC00943.JPG

Elles étaient là, tout là-haut sur le mur....

DSC00945.JPG

DSC00941.JPG

 

 

DSC00942.JPG"À mi-carême, en carnaval,

On met un masque de velours,

Où va le masque après le bal ?

Il vole à la tombée du jour.

 

 

chauve_souris2_tim_flach.jpg

 

 

 

 

 

Oiseau de poils, oiseau sans plumes,

Il sort, quand l’étoile s’allume,

De son repaire de décombres.

Chauve-souris masque de l’ombre"

 

chauve-souris-18-720x540.jpg4.jpg

 

  c'était dans la petite église de Benqué dessus

 

 

 

DSC00944.JPG

 

Les fresques du chœur de Saint-Blaise.

DSC01588.JPG!

DSC01592.JPG

DSC01585.JPG

 

 Photos et balades 2015, les Pyrénées, le poème,Robert Desnos.Les petites chauves souris trouvées sur le net.

 

 

DSC01599.JPG

 

 

 

 

 

 

 

15:23 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : robert desnos, poème

27/10/2015

Un jour de pluie et de brouillard....

199.JPG

                      Averse averse averse averse averse averse

                      Pluie ô pluie ô pluie !ô pluie    ô pluie ô pluie

                   Gouttes d'eau gouttes d'eau gouttes d'eau    gouttes d'eau

 

Luchon septembre 2011 021.JPG

                      parapluie ô parapluie ô paraverse ô

                       paragouttes d'eau paragouttes d'eau de pluie

0211.JPG

 

                     

 

                     capuchons pèlerines et imperméables

                      que la pluie est humide et que l'eau mouille et mouille !

                      mouille l'eau mouille l'eau mouille l'eau mouille l'eau

                      et que c'est agréable agréable agréable

                      d'avoir les pieds mouillés et les cheveux humides

0206.JPG

 

                         tout humides d'averse et de pluie et de gouttes

                      d'eau de pluie et d'averse

 

                         et sans un paragoutte

                      pour protéger les pieds et les cheveux mouillés

                      qui ne vont plus friser qui ne vont plus friser

                       à cause de l'averse à cause de la pluie

 

323.JPG

                              à cause de l'averse et des gouttes de pluie

                          des gouttes d'eau de pluie et des gouttes d'averse

                         Cheveux désarçonnés cheveux sans parapluie

0472.JPG

 

 poème, Raymond Queneau, les photos , des sentiers des Pyrénées, un jour de pluie....

 

 

 

13:11 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : poème, raymond queneau

02/12/2014

Des bouts de bois et des feuilles....

 

DSC01013.JPG

 

Ô Dieu très atténué

 

 

 

 

Des bouts de bois et des feuilles,

 

Dieu petit et séparé,

 

On te piétine, on te cueille

 

Avec les herbes des prés.

 

Dieu des légères fumées,

 

Dieu des portes mal fermées

 

On les ouvrit tant de fois

 

Que l'air traverse le bois.

 

Et toi, dans l'humaine écorce,

 

Dieu de qui n'a plus la force

 

D'avoir un Dieu résistant

 

Comme celui qu'abandonne

 

Par ses blessures le sang,

 

Dieu qui ne remplis sa chose

 

Qu'à moitié comme à regret,

 

Dieu sur le point de quitter

 

Le cœur d'un homme qui n'ose

 

Le retenir, le goûter,

jules supervielle,poème

 

 

 

Tu t'absentes, tu reviens,

 

Tu es toujours en voyage.

 

Heureux celui qui retient

 

Un bon Dieu comme un bon vin

 

Qui prend avec lui de l'âge.

 

 

 

Une balade , un poème , Jules Supervielle

 

DSC01016.JPG

31/10/2014

La fable du monde

superv.gifLa pluie et les tyrans
 
 
Je vois tomber la pluie
Dont les flaques font luire
Notre grave planète,
La pluie qui tombe nette
Comme du temps d’
Homère
Et du temps de Villon
Sur l’
enfant et sa mère
Et le dos des moutons,
La pluie qui se répète
Mais ne
peut attendrir
La dureté de tête
Ni le cœur des tyrans
Ni les favoriser
D'un juste étonnement,
Une petite pluie
Qui tombe sur l'Europe
Mettant tous les vivants
Dans la même enveloppe
Malgré l’infanterie
Qui charge ses fusils
Et malgré les journa
ux
Qui nous font des signaux,
Une petite pluie
Qui mouille les drapeaux.
 
Jules Supervielle
Montevideo ,Uruguay,1884 - Paris 1960
 
 

salgado-sebastiao-1944-bresil-oil-wells-kuwait-2877268-500-500-2877268.jpg

Photo de de Sebastião Salgado

 

22/10/2013

Le poème de l'olive


 Ce temps des olives.

Je ne connais rien de plus épique. Giono

giono.jpg



De la branche d'acier gris jusqu'à la jarre d'argile, l'olive coule entre cent mains, dévale avec des bonds de torrents, entasse sa lourde eau noire dans les greniers, et le vieilles poutres gémissent sous son poids dans la nuit. Sur les bords de ce grand fleuve de fruits qui ruissellent dans les villages, tout notre monde assemblé chante.

 

2187_photo_oeuvre-art-saison-des-olives.JPG




 

Il y a d'abord les blondes chansons des jours clairs et le basson des vieilles femmes, et celle qui détonne, et tous ceux des vergers crient : « Oh là, oh, là, quel mal d'oreilles », crient à en faire sonner la colline et les derniers, là-haut, vers les bois sauvages, lèvent les bras pour montrer qu'ils ont entendus. Il y a la limpide clarinette des jeunes filles et les garçons à peine mûrs qui chantent comme des scies, mais, tout ça, tant bien marié que c'en est comme du petit lait et des sorbes. De ce temps, Virgile est là dans les olivettes avec sa palme, se promenant à petits pas, un mot doux pour chaque chose, l'âne gris qui se frotte les poils dans les chardons, la mule un peu folle qui fait les quatre cents coups pour le cheval de Marius, et le cheval ne la regarde même pas; la verdelette petite herbe qui sera le blé; le poil en brosse des haies mortes avec une fleur rouge au cœur, provenceolivier.jpg


une fleur dont on ne sait pas le nom parce qu'il y a tant d'épines et qu'on ne peut pas la prendre. Il y a Virgile et ce bel habit de fil de lin, une chose tant propre qu'on voudrait avoir le cœur fait de ça : un coup de savon, un plongeon au ruisseau, et net et beau, plus de soucis. Si l'air est âpre c'est tant pis. Ça c'est le temps de la cueillette, le temps où l'on trait l'arbre comme on ferait pour traire une chèvre, la main à poignées sur la branche, le pouce en l'air, et puis, cette pression descendante. Mais, au lieu de lait, c'est l'olive qui coule.


 

Photos trouvées sur le net

giono,poème

Christian Jequel, peinture au couteau


 

 

15:02 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : giono, poème

11/10/2013

Je me souviens...



poème,yves bonnefoy


Je me souviens, c'était un matin, l'été,
La fenêtre était entrouverte, je m'approchais,
J'apercevais mon père au fond du jardin.
Il était immobile, il regardait
Où, quoi, je ne savais, au-dehors de tout,


 


Voûté comme il était déjà mais redressant
Son regard vers l'inaccompli ou l'impossible.
Il avait déposé la pioche, la bêche,
L'air était frais ce matin-là du monde,
Mais impénétrable est la fraîcheur même, et cruel Le souvenir des matins de l'enfance.
Qui était-il, qui avait-il été dans la lumière,
Je ne le savais pas,  je ne sais encore...

La photo, mon papa , le poème , Yves Bonnefoy




poème,yves bonnefoy



poème,yves bonnefoy



« Qui parle là , si près de nous bien qu’invisible ?

Qui marche là, dans l’éblouissement mais sans visage ?

Ainsi venaient les dieux, jadis, à des enfants

Qui jettent des cailloux sur l’eau, quand la nuit tombe ». (Ce qui fut sans lumière)

 

"Comme un arbre qui monte la garde, Yves Bonnefoy se tient à l’orée des mots. Sa voix est une forêt qui grandit et recouvre les lettres françaises. Sa parole est le vent qui bruit et qui veille. Il a tenté de transcrire les pas sur la neige, d’y inscrire ses pas, de mettre des mots sur le ciel illusoire. Par une écriture la plus blanche possible, il tente qu’il fasse clair entre les mots."

Gil Pressnitzer  extrait



poème,yves bonnefoy

 

 


                                       "Notre poésie est une terre verbale et j'en suis l'héritier"

poème,yves bonnefoy

Il sera aussi le biographe de Giacometti "biographie d'une oeuvre"

 

                       

poème,yves bonnefoy

 

    poème,yves bonnefoy


Giacometti," cet homme qui marche à l'intérieur de soi"



poème,yves bonnefoy

 

 

 




"Nous mettons nos pas nus dans l’eau du rêve,

Elle est tiède, on ne sait si c’est le réveil

Ou si la foudre lente et calme du sommeil

Trace déjà ses signes dans des branches (Dans le leurre des mots)


poème,yves bonnefoy



                                      

 

 






 


 

 

23:13 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : poème, yves bonnefoy

28/08/2013

Pour écrire un seul vers

Rilke.3.jpgPour écrire un seul vers, il faut avoir vu beaucoup de villes, d’hommes et de choses, il faut connaître les animaux, il faut sentir comment volent les oiseaux et savoir quel mouvement font les petites fleurs en s’ouvrant le matin.

Il faut pouvoir repenser à des chemins dans des régions inconnues, à des rencontres inattendues, à des départs que l’on voyait longtemps approcher, à des jours d’enfance dont le mystère ne s’est pas encore éclairci, à ses parents qu’il fallait qu’on froissât lorsqu’ils vous apportaient une joie et qu’on ne la comprenait pas (c’était une joie faite pour un autre), à des maladies d’enfance qui commençaient si singulièrement, par tant de profondes et graves transformations, à des jours passés dans des chambres calmes et contenues, à des matins au bord de la mer, à la mer elle-même, à des mers, à des nuits de voyage qui frémissaient très haut et volaient avec toutes les étoiles – et il ne suffit même pas de savoir penser à tout cela.

 

Il faut avoir des souvenirs de beaucoup de nuits d’amour, dont aucune ne ressemblait à l’autre, de cris de femmes hurlant en mal d’enfant, et de légères, de blanches, de dormantes accouchées qui se refermaient. Il faut encore avoir été auprès de mourants, être resté assis auprès de morts, dans la chambre, avec la fenêtre ouverte et les bruits qui venaient par à-coups.

Et il ne suffit même pas d’avoir des souvenirs. Il faut savoir les oublier quand ils sont nombreux, et il faut avoir la grande patience d’attendre qu’ils reviennent. Car les souvenirs ne sont pas encore cela. Ce n’est que lorsqu’ils deviennent en nous sang, regard, geste, lorsqu’ils n’ont plus de nom et ne se distinguent plus de nous, ce n’est qu’alors qu’il peut arriver qu’en une heure très rare, du milieu d’eux, se lève le premier mot d’un vers.
***
Rainer Maria Rilke (1875-1926) – Les Cahiers de Malte Laurids Brigge (1910)

dobrinsky-isaac-2.jpg

Lectrice peinte par Isaac Dobransky

24/08/2013

La chasse aux enfants


prevert.jpg


Août 1934, une mutinerie a lieu dans une maison de correction, à Belle-Ile-en-Mer, 30 enfants s’en échappent, fuyant les mauvais traitements. Une prime de 20 francs est offerte à qui attrape un fuyard. Choqué, Jacques Prévert écrit alors son poème « la chasse à l’enfant ».


La chasse à l'enfant

Jacques Prévert (1934)

prevert 9.jpg

 



Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !

 

Au-dessus de l'île, on voit des oiseaux

Tout autour de l'île il y a de l'eau

 

Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !

 

Qu'est-ce que c'est que ces hurlements

 

Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !

 

C'est la meute des honnêtes gens

Qui fait la chasse à l'enfant

 

Il avait dit « J'en ai assez de la maison de redressement »

Et les gardiens à coup de clefs lui avaient brisé les dents

Et puis ils l'avaient laissé étendu sur le ciment


Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !

Maintenant il s'est sauvé
Et comme une bête traquée
Il galope dans la nuit
Et tous galopent après lui
Les gendarmes, les touristes, les rentiers, les artistes

 

prevert 6.jpg

Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !

 

C'est la meute des honnêtes gens

Qui fait la chasse à l'enfant

 

Pour chasser l'enfant, pas besoin de permis

Tous le braves gens s'y sont mis

Qu'est ce qui nage dans la nuit

Quels sont ces éclairs ces bruits

C'est un enfant qui s'enfuit

On tire sur lui à coups de fusil

prevert 3.jpg

 

Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !

 

Tous ces messieurs sur le rivage

Sont bredouilles et verts de rage

 

Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !

 

Rejoindras-tu le continent rejoindras-tu le continent !

 

Au-dessus de l'île on voit des oiseaux

Tout autour de l'île il y a de l'eau.


prevert 4.jpg

lesvauriens.jpg


Samedi 31 aout, "Les vauriens" téléfilm Français , 2006,véritable réquisitoire contre ces bagnes pour enfants, parmi les plus répressifs


"Belle-Ile-en-Mer. Un joli nom pour une île bretonne. Des touristes, des vacanciers… et un bagne où des gamins triment tout le jour et vivent dans la peur des gardes chiourmes. Un soir, l’un d’eux commet l’inconcevable : il mord dans un morceau de fromage avant la soupe ! Les coups se mettent à pleuvoir mais, cette fois, les copains viennent à la rescousse : c’est la révolte. Une cinquantaine d’enfants s’enfuient dans la nuit. Fuir, mais où quand la mer est partout… ? La traque va durer plusieurs jours : gardiens, bien sûr, mais aussi habitants, touristes, vacanciers, à qui l’on promet vingt francs de récompense pour tout gibier ramené. Certains se feront un bon pécule. Prévert, lui, y trouvera l’inspiration d’un de ces poèmes les plus percutants : La chasse à l’enfant.
Front Populaire, Deuxième Guerre mondiale… enfin l’Etat se décide à reconsidérer les fondements mêmes de la protection de l’enfance et du sort fait aux jeunes délinquants : ce sera l’ordonnance de 1945. La primauté de l’éducatif sur le répressif y est affirmée et une véritable justice des mineurs se met en place. La direction de l’Education surveillée est créée, autonome de l’administration pénitentiaire. Les colonies pénitentiaires sont rayées des textes 9pas encore tout à fait du paysage. Si les enfants sont enfin sortis de l’enfer des bagnes, un long purgatoire les attend…

Mireille Roques   un extrait   "les bagnes d'enfants, histoire d'une tragédie"


 

aiguilles-de-port-coton.jpg


 


20:10 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : poeme, jacques prevert

04/04/2013

Ces vers seront peut être les derniers....

manolis anagnostakis,poème ces vers seront peut-être les derniers  

                               les tout derniers de ceux qui vont s'écrire

                              

          Car les poètes du futur ont disparu    

Ceux  qui pouvaient parler sont morts jeunes                                 

                           Et leurs chants de douleur depuis sont des oiseaux

               Dans un ciel étranger sous un autre soleil

                                 Ou des fleuves violents qui courent à la mer               

                             Ou nous perdons la trace de leurs eaux

                                        Dans ces chants de douleur un lotus a grandi

                           Nous en boirons la sève et renaîtrons plus jeune

                 

manolis anagnostakis,poème

 

Traduction : Michel Volkovitch

Anthologie de la poésie grecque contemporaine 1945 - 2000

 




Manolis Anagnostakis / Μανόλης Αναγνωστάκης (1925 - 2005 ) 

écrit dans la cellule ou le poète attendait son exécution


  Né à Thessalonique, il y commence des études de médecine, interrompues par l'Occupation allemande. En 1942-43, il s'engage dans le mouvement de la Jeunesse communiste EPON et continue le combat pendant la douloureuse période de la guerre civile (1947-1949). Arrêté en 1948, il est emprisonné et condamné à mort en 1949 par un tribunal d'exception, condamnation à la laquelle il échappera grâce à la forte mobilisation qui se met en place.

Source "Grèce à l'Ouest "


 "Exigence, rigueur, droiture, lucidité amère, indépendance et fidélité  sont les caractéristiques de son oeuvre, de sa vie et de ses engagements politiques, ce qui en a fait et l'emblème et la mauvaise conscience de sa génération..."

Merci à Fanny

manolis anagnostakis,poème



14/06/2012

Passant regarde ce grand arbre....

Luchon septembre 2011 374.JPG

 

 "Mon arbre " et le poème de Yves Bonnefoy envoyé par Fanny, merci Fanny !

 

Passant,
regarde ce grand arbre
et à travers lui
il peut suffire.

Car même déchiré, souillé,
l'arbre des rues,
c'est toute la nature,
tout le ciel,
l'oiseau s'y pose,
le vent y bouge, le soleil
y dit le même espoir malgré
la mort.

Philosophe,
as-tu chance d'avoir l'arbre
dans ta rue,
tes pensées seront moins ardues,
tes yeux plus libres,
tes mains plus désireuses
de moins de nuit.

L'arbre , on le trouve sur le sentier du Lac Bleu ( pyrénnée)

Luchon septembre 2011 388.JPG

bleu 5.jpgLe poème, on peut le lire à côté de la peinture murale de Pierre Alechinsky, l'Arbre bleu

bleu 2.jpg

 

bonnefoy2.jpgYves Bonnefoy

Je voudrais réunir, je voudrais identifier presque, la poésie et l'espoir, car écrire de la poésie, c'est « rendre le monde au visage de sa présence ». Yves Bonnefoy

 

 

 

Comme un arbre qui monte la garde, Yves Bonnefoy se tient à l’orée des mots. Sa voix est une forêt qui grandit et recouvre les lettres françaises. Sa parole est le vent qui bruit et qui veille. Il a tenté de transcrire les pas sur la neige, d’y inscrire ses pas, de mettre des mots sur le ciel illusoire. Par une écriture la plus blanche possible, il tente qu’il fasse clair entre les mots.

"Nous mettons nos pas nus dans l’eau du rêve,

Elle est tiède, on ne sait si c’est le réveil

 

Ou si la foudre lente et calme du sommeil

 

Trace déjà ses signes dans des branches  (Dans le leurre des mots)"

 

Source           Gil Pressnitzer

bleu 3.jpg


 

 

09:35 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : poéme, peinture, balade