08/10/2013
Patrice Chéreau, fils de l'image
Patrice Chereau, à Cannes, le 18 mai 1983, lors d'une conférence de presse pour son film, «L'homme blessé». (Photo AFP)
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"2 novembre 1944. Voilà, je nais à Lézigné, un petit village de 350 habitants dans le Maine-et-Loire. Mon père, peintre, ma mère, dessinatrice, ont énormément compté. J'ai eu une éducation artistique. J'ai appris tout ce que je sais avec eux, grâce à eux je me suis confronté à la peinture. C'est l'art majeur pour moi, celui qui m'a le plus marqué, même si la peinture n'a pas de rapport avec le théâtre ou le cinéma. Je ne fais pas de cinéma «pictural», pas du tout, ni du théâtre «en tableaux», pas davantage. Mais je viens de la peinture...." ( Patrice Chéreau)
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"apprendre à dessiner, c'est apprendre à regarder"
"L’homme de théâtre et de cinéma est mort hier à 68 ans. De Milan à Bayreuth ou Nanterre, il a révolutionné la mise en scène."
"La Reine Margot", son chef d'oeuvre
récompensé du prix du jury pour "La Reine Margot" en 1994 au Festival de Cannes
"La Chair de l'orchidée" (1975) Son premier film
Une adaptation de l'oeuvre de James Hadley Chase, avec Charlotte Rampling et Bruno Cremer.
Judith Therpauve 1978 avec Simone Signoret, Philippe Léotard..
"L'Homme blessé" (1983)
Premier sélection au Festival de Cannes et premier César, celui du scénario co-écrit avec l'écrivain Hervé Guibert. Et une révélation, Jean-Hugues Anglade.
"Ceux qui m'aiment prendre le train" (1988)
Le film-culte d'une génération. Onze nominations, trois Césars dont celui du meilleur réalisateur.
"Son frère" (2003)
Adaptation d'un roman de Philippe Buisson, "Son frère" offre à l'acteur Bruno Todeschini son plus beau rôle.
"Gabrielle" (2005)
Un film en costumes avec Isabelle Huppert et Pascal Greggory, adapté d'une nouvelle de Joseph Conrad.
"Persécution" (2009)Son dernier film, présenté à la Mostra de Venise en compétition. Un long métrage âpre, dérangeant, nourri de la performance d'acteur de Romain Duris
Source
En images Patrice Chéreau, " ceux qui l'aiment verront ses films"
"Les acteurs de « Patrice » parlent beau, comme s'ils revenaient d'un voyage en terre d'intelligence. De quoi rédiger un petit précis de la méthode Chéreau, dont le premier chapitre pourrait emprunter son titre à un manuel de voyance : « De l'art de faire tourner les tables »
13:56 Publié dans TRISTESSE | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : patrice chéreau