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10/08/2007

RESF dénonce une accélération des interpellations de sans-papiers

Un enfant russe de 12 ans de parents sans papiers a été hospitalisé dans un état grave après une chute accidentelle du quatrième étage d'un immeuble à Amiens, jeudi 9 août. Il voulait fuir avec son père la police qui s'apprêtait à les interpeller. L'enfant est dans le coma, et son pronostic vital "est engagé", selon le procureur d'Amiens, Patrick Beau.
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Selon M. Beau, le garçon a tenté de descendre derrière son père le long des balcons de l'immeuble pour échapper à la police venue demander à la famille de répondre à une "convocation pour audition". Une enquête a été confiée à l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), car pour le procureur, "les conditions de l'accident restaient incertaines".

Cet accident survient alors que le Réseau éducation sans frontières dit observer une accélération des interpellations de sans-papiers. A l'initiative du réseau associatif qui regroupe cent quatre-vingt-cinq organisations, une centaine de personnes ont manifesté sur le parvis de l'Hôtel de Ville à Paris, aux cris de "Arrêts des rafles, arrêt des expulsions".

UN "PARTICULARISME DU MOIS D'AOÛT" ?

Pour RESF, le mois d'août est une période propice à la multiplication des contrôles. Le réseau, qui tient un compte journalier des sans-papiers poursuivis, relève qu'à Paris, au moins six parents d'enfants scolarisés ont été placés en rétention mardi.

La Ligue des droits de l'homme (LDH) a dénoncé jeudi la politique mené par le gouvernement qui "ne cesse de provoquer des drames humains sans pour autant résoudre ce contre quoi elle prétend lutter".

Le Parti socialiste a "exigé que toute la lumière soit faite immédiatement". Dans un communiqué à l'AFP, le PS a souligné "sa très grande inquiétude face aux nombreuses poursuites de parents étrangers et de leurs enfants scolarisés".

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17:55 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (2)

Commentaires

53% de responsables!

Écrit par : Bernard Bonnechère | 10/08/2007

La politique, c'est la responsabilité. C'est d'ailleurs un des engagements de la rupture de Nicolas Sarkozy.

Le PS, c'est l'irresponsabilité.

A propos des arrestations d'immigrés en situation illégale et du tragique accident de ces derniers jours, certains "responsables" socialistes se sont crûs autorisés à parler, encore, de "rafles". Des termes insultants, blessants et choquants.

Y a t'il d'un côté ceux qui aiment les enfants et, de l'autre côté, les autres, les méchants ?

Ce manichéisme presque enfantin n'arrive pas à faire oublier le vide des idées et explique en grande partie leurs récents échecs. Les propositions et l'action, oui, les leçons de morale, non !

Que faut-il faire ? Régulariser tous les immigrés en situation illégale, en risquant de multiplier les drames ? Accorder une prime à ceux qui se servent d'enfants (j'utilise ce verbe en toute connaissance de cause) pour faire oublier que ce sont d'abord des hors-la-loi ? Leur première responsabilité à ces parents ne serait-elle pas d'élever leurs enfants dans un environnement stable et légal ?

La police ne fait que son travail, faire respecter la loi et l'ordre. C'est une mission noble et irremplaçable qui doit être menée dignement et en respectant les droits de chacun.

Irresponsable et démagogue, la gauche se sert sans vergogne des pauvres gens pour tenter pitoyablement de se remplumer à bon compte. Faut-il avoir perdu toute fierté.


Une pensée en tout cas pour ce pauvre petit bonhomme qui, lui, n'avait rien demandé à personne...

Écrit par : politic_delux | 30/08/2007

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