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31/10/2008

LA CONSOLANTE

livre.jpgAnna Gavalda parle de son livre

"Pendant presque trois ans (mille quatre-vingt-quinze jours), j’ai vécu dans la tête, et le corps, d’un homme qui s’appelle Charles.
Charles Balanda. (Parce que le matin où je me suis dit « Allez... J’y vais. Je commence aujourd’hui », nous étions en août 2006 et qu’avant de monter dans ma soupente, j’avais (pour gagner du temps !) feuilleté le journal. On y faisait part du décès d’un homme qui portait ce nom et j’aimais cette idée....

Au début de l’histoire, ce Charles, mon Charles, 47 ans, apprend la mort de la mère d’un de ses amis d’enfance et perd complètement les péd... les étriers. Comme c’est un garçon cartésien (architecte et ingénieur), il prend sur lui et fait de grands efforts pour se remettre en selle. En vain.
Bien des chapitres plus tard, sa sœur, inquiète, lui demandera :

- Hé… Tu ne serais pas en train de nous préparer une petite crise de la cinquantaine, toi ?
La midlife crisis, comme ils disent…

- Tu crois ?

- Mais ça m’en a tout l’air…

- Quelle horreur. J’aurais aimé être plus original… Je crois que je me déçois un peu, réussit-il à plaisanter.

Je voulais un livre avec des enfants qui soient vivants à l’intérieur. Et là, ce mercredi 6 février 2008, à l’heure où je m’insère comme je peux en comptant mes abattis, je me souviens qu’ils y sont, ces enfants, et, rien que pour eux, je suis bien heureuse de l’avoir écrit... Deux femmes, un homme qui va boitillant de l’une à l’autre et plein de gamins tout autour."

Voilà pour La Consolante.

Humour, ironie, poesie, emotions, sentiments

Sont récit nous emporte et j'ai pleuré, aucune envie de quitter ces personnages qui nous ressemblent

« Charles Balanda, 47 ans, architecte à Paris, apprend incidemment la mort d'une femme qu'il a connue quand il était enfant, et adolescent.
«
Il déchire la lettre et la jette dans la poubelle de la cuisine. Quand il relève son pied de la pédale et que le couvercle retombe, clac, il a l’impression d’avoir refermé, à temps, une espèce de boîte de Pandore, et, puisqu’il est devant l’évier, s’asperge le visage en gémissant.
Retourne ensuite vers les autres. Vers la vie. Se sent mieux déjà. Allez... C’est fini.
C'est fini, tu comprends ?
»
Le problème, c'est que non, il ne comprend pas. Et il n'y retourne pas, vers la vie. Il perd l’appétit, le sommeil, abandonne plans et projets et va essayer de comprendre pourquoi tour se fissure en lui; Et autour de lui. Commence alors un long travail de deuil au bout duquel il est obligé de se rendre à l’évidence : l’échelle de cette vie-ci est illisible et il faut tout rebâtir.» A.G.

 

13:33 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : anna gavalda livre

"LA HAUT"

"La haut" c'est ici

luchon été 2008 056.jpgpetite église de Benqué Dessus d'ou partent les sentiers
luchon été 2008 307.jpg
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30/10/2008

l'image du jour

Il était là, sur un sentier au dessus du petit village de Billèreluchon été 2008 310.jpg

29/10/2008

Salvator Allende aurait 100 ans

 

 

 

  • Démocratie assassinée 
    ALLENDE.jpg
     
  •                                                                     

24/10/2008

Faim, pauvreté, sida: les messages coup de poing de "Huit" projetés à Rome

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Les réalisateurs de Huit : Wim Wenders, Mira Nair, Jane Campion, Gael Garcìa Bernal, Abderrahmane Sissako et Gaspar Noé.

Message "politique" envoyé aux gouvernants de la planète, le film "Huit" présenté jeudi soir à Rome interpelle et parfois dérange avec huit histoires militantes tournées par des grands noms du cinéma, qui plaident pour le respect des objectifs du Millénaire fixés par l'ONU.

Jane Campion, Gus Van Sant, Wim Wenders, Mira Nair, Gaspar Noé, Gael Garcia Bernal, Abderrahmane Sissako et Jan Kounen signent cette palette de courts métrages, hors compétition, dévoilée en avant-première mondiale jeudi au festival de cinéma de Rome (22-31 octobre).

Chacun des réalisateurs s'est vu confier l'interprétation cinématographique d'un des huit objectifs pris en 2000 par les Etats membres des Nations unies

Ces 189 pays se sont notamment engagés à réduire de moitié d'ici 2015 le nombre de personnes souffrant de la faim, à combattre le sida, à réduire la mortalité infantile, à promouvoir l'égalité des sexes, à proposer une éducation primaire pour tous ou encore à assurer un environnement durable.

Les producteurs du film (LMD Productions) indiquent avoir proposé à l'ONU d'apposer son logo sur les affiches de "Huit" et de consacrer 50% de leurs recettes aux objectifs du Millénaire, tout en stipulant que les réalisateurs auraient "carte blanche".

"En avril 2008, l'organisation est revenue vers nous et nous a donné l'ordre de retirer un des courts métrages, celui de Mira Nair. Ce fut une demande très brutale", a affirmé Marc Obéron lors de la conférence de presse de présentation, indiquant que la maison de production avait refusé, et donc retiré le logo de l'ONU.

La raison invoquée par l'organisation fut que l'oeuvre de la réalisatrice indienne, qui avait travaillé sur le thème de l'égalité des sexes, pouvait constituer "une offense à l'islam", a affirmé sa collègue Lissandra Haulica.

Dans "How can it be?" de Mira Nair (caméra d'or et prix du public à Cannes en 1988 pour "Salaam Bombay!"), une jeune musulmane vivant à Brooklyn quitte mari et enfant pour devenir la seconde épouse d'un autre homme. Juste avant de sortir de sa luxueuse demeure et de s'engouffrer avec sa valise dans une voiture venue la chercher, Zenab cache ses cheveux dans un hidjab.

La raison invoquée par l'organisation fut que l'oeuvre de la réalisatrice indienne, qui avait travaillé sur le thème de l'égalité des sexes, pouvait constituer "une offense à l'islam", a affirmé sa collègue Lissandra Haulica.

"Une femme à l'ONU a vu mon film et a eu cette réaction. J'ai voulu dialoguer avec elle mais ce n'était pas possible. Ses supérieurs ont par la suite visionné le film et l'ont trouvé absolument inoffensif, mais c'était trop tard, le mal avait été fait", a déclaré Mme Nair en conférence de presse.

Autre thème développé dans "Huit", la mortalité infantile. Dans son court métrage, l'Américain Gus Van Sant intitulé "Mansion on the hill" fait défiler les données effrayantes des statistiques mondiales sur des images d'adolescents faisant tranquillement du skateboard dans une riche banlieue.

La Néo-zélandaise Jane Campion, qui a travaillé sur l'environnement, montre une adolescente jouant du violon pour faire tomber la pluie sur une terre australienne desséchée, tandis que le Français Jan Kounen filme une Péruvienne mourant en couches car son village n'a pas assez d'argent pour qu'un bateau l'emmène en ville.

"Keep your promise" (Tenez vos promesses) est la dernière phrase de l'ultime court métrage, celui de l'Allemand Wim Wenders, qui la fait répéter à l'infini par des hommes et des femmes issus des cinq continents.

"La solution du problème, ce n'est pas vous le public, ce n'est pas nous, ce sont les gouvernants. Ma peur avec l'actuelle crise financière, c'est que ce soient encore les pauvres qui en souffrent, pas les riches, et que les nations soient encore moins désireuses qu'avant de tenir leurs promesses de développement", a confié Wim Wenders.

09:30 Publié dans cinema | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : cinema rome

23/10/2008

SUR LE CHEMIN DU RETOUR

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Perchée sur une corniche qui surplombe la vallée de la Baïse, entre Auch et Condom, Valence sur Baïse, elle porte aussi le nom de Valence d'Espagne

Là,    petit arrêt  sympa     à " la Ferme de Flaran" resto que je rajoute à ma note " les bonnes tables"resto20.gif

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RIVE GAUCHE

18/10/2008

ENTRE LES MURS

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Réalisation : Laurent Cantet

avec François Bégaudeau, Nassim Amrabt, Laura Baquela & Cherif Bounaïdja Rachedi

 

J'ai aimé "cette guerre des mot"  tendresse, souffrance, difficulté d'enseigner...

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Première Palme d'un film français depuis Sous le soleil de Satan décernée à Maurice Pialat en 1987, 21 ans auparavant.

"Entre les murs"  a été sélectionné pour représenter la France lors de la prochaine cérémonie des Oscars

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François est un jeune professeur de français d’une classe de 4e dans un collège difficile.
Il n’hésite pas à affronter Esmeralda, Souleymane, Khoumba et les autres dans de stimulantes joutes verbales, comme si la langue elle-même était un véritable enjeu.
Mais l’apprentissage de la démocratie peut parfois comporter de vrais risques

 

 

"Le film raconte comment François, en dépit de son talent à improviser, à mettre ses élèves à l'aise, à converser d'égal à égal, à respecter la subjectivité de chacun, se heurte à l'indiscipline, à l'insolence, au refus, à la vanne, à la rébellion, et dérape, oublie le poids des mots, fait un faux pas, brouille son seuil de tolérance. Et comment il frôle sans cesse l'impasse, comment sa classe véhicule homophobie ou antisémitisme, comment un élève d'origine malienne renvoyé après conseil de discipline est condamné à retourner dans son pays. Il y a une constante dans le cinéma de Laurent Cantet : celle de l'échec, de la défaite de l'individu face au corps social."

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Attentif à filmer le travail et les crispations qu'il génère, Cantet plonge ce Bégaudeau fictif dans le même désarroi que le DRH de Ressources humaines (1999) aux prises avec ouvriers et syndicat à l'heure de l'application des 35 heures, que le sans-travail de L'Emploi du temps (2001) englué dans le mensonge pour ne pas perdre la face : comment trouver sa place, être en phase avec les gens qui vous entourent, conjuguer l'être et le paraître, atténuer l'écart entre dominés et dominant, résister au corps social sans déchoir, rester soi-même en paraissant dans la norme, préserver son identité sans subir les foudres du jugement collectif ?"

le monde

 

 

 

 

21:17 Publié dans cinema | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : cinema automne 2008

15/10/2008

AU BOUT DU CHEMIN

Un chemin en forêt

luchon octobre 2008 069.jpgun ruisseau, un torrent, une longue série de lacets.....
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14/10/2008

Taguée par Rosa

Mon bistrot préféré, quelque part dans les cieux
M'accueille quelquefois aux jardins du Bon Dieu
C'est un bistrot tranquille où il m'arrive de boire
En compagnie de ceux qui peuplent ma mémoire

Les jours de vague à l'âme ou les soirs de déprime
Près de quelques artistes amoureux de la rime
Je vide deux trois verres en parlant de peinture
D'amour, de chansonnettes et de littérature

Il y a là, bien sûr, des poètes, le Prince
Tirant sur sa bouffarde, l'ami Georges Brassens
Il y a Brel aussi et Léo l'anarchiste
Je revis, avec eux UNE CELEBRE AFFICHE
…..
( Extrait de « Mon bistrot préféré », chanson de Renaud parue dans l'album « Boucan d'enfer » )

Brel2.gifIl y a donc ce trio  BREL, BRASSENS, FERRE
petite histoire de cette célèbre affiche
Depuis que la photo de ce trio d'Immortels a fait le tour du monde, leurs noms sont devenus inséparables. Pourtant, jamais ils n'avaient été réunis, et jamais plus ils ne se rencontreront les trois ensembles. Une exception donc que ce mini-sommet parisien de janvier 1969, à l'occasion d'une interview exclusive à trois voix.
Un livre reprend donc pour la première fois l'intégralité de cette table ronde historique. : « Brel, Brassens, Ferré - Trois hommes dans un salon »
maintenant choisir 5 chansons  difficile...
et taguer à mon tour... il reste Xavier  Fabrice... et???

Découvrez Léo Ferré!

Découvrez Georges Brassens!

Découvrez Jacques Brel!

Découvrez Alain Souchon!

Découvrez Les Rita Mitsouko!

15:10 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : univers musical