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30/11/2008

Journée mondiale de lutte contre le Sida le 1er décembre 2008.

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Depuis l'identification du VIH, le SIDA a fait plus de 20 millions de victimes et continue ses ravages au rythme de 3 millions de nouvelles contaminations par an.

  69 % des personnes vivant avec le VIH/SIDA dans les pays en développement qui ont besoin d’un traitement anti-rétroviral ne peuvent toujours pas en bénéficier.

- La recherche n'a jamais été aussi pauvre... Sidaction étant la seule association de lutte contre le sida à financer la recherche.

- 10% des nouvelles découvertes de séropositivité en France concernent les 15-24 ans.

 

dans le cadre de cette journée, les objectifs principaux étant, selon l'association Sidaction, "de mobiliser, sensibiliser, informer sur le VIH et de susciter un moment de solidarité envers tous les malades du Sida".

50 % des personnes vivant avec le VIH/sida perdent leur emploi dans les six mois suivants l’annonce de leur séropositivité sur le lieu de travail en France 
 

Plus que jamais, la lutte contre le sida est un combat politique. Car seule une réelle volonté politique permettra de relancer la prévention en France, de soutenir la recherche qui manque cruellement de moyens, de venir en aide aux malades qui demeurent exclus et vivent dans des situations de grande précarité, de maintenir, voire d’augmenter la participation des pays occidentaux au Fonds mondial pour ne pas laisser mourir des millions d’enfants, de parents du sida dans les pays en développement. »

 

27/11/2008

CHRISTIAN FECHNER

fechner.jpgNombre de ses productions ont été de grands succès populaires : "Papy fait de la résistance" (1983) de Jean-Marie Poiré, "Marche à l'ombre" (1984) de Michel Blanc, "Chouchou" de Merzak Allouache (2003) et surtout "Les Bronzés 3" (2006) de Patrice Leconte et ses 10,3 millions de spectateurs.

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Christian Fechner avait lancé ou conforté de nombreuses carrières, celle de Claude Zidi, de Patrice Leconte ("La fille sur le pont") Pierre Richard ("La moutarde me monte au nez"), Louis de Funès ("L'aile ou la cuisse") et Jean-Paul Belmondo ("L'animal).

camille_claudel.jpgIl a aussi produit "Camille Claudel" de Bruno Nuytten (1988) ou "Les Amants du Pont-Neuf" de Leos Carax (1991), qui fut un retentissant échec commercial, prenant à défaut son flair légendaire.

Le président du Festival de Cannes, Gilles Jacob, a salué "l'un des grands producteurs de l'après-guerre, un prestidigitateur de grand talent, qui avait constitué l'une des plus belles collections d'affiches du cinéma français".

"C'était un homme pudique, très discret et bienveillant".

"Il a fait tourner les plus grands du rire", a dit le réalisateur Jean-Pierre Mocky.

L'important, c'est de fabriquer des films avec le maximum de sincérité, disait le producteur, mort dans la nuit de mardi à mercredi.

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24/11/2008

le Bois de Vincennes

sdf2.jpgUn sans-abri retrouvé mort dans le bois de Vincennes

 

Agé de cinquante ans, cet homme vivait depuis plusieurs mois sous un abri qu’il s’était confectionné dans le bois. Il était suivi par les services sociaux. Il était mort depuis plusieurs jours quand son corps a été découvert selon la préfecture de police. Ce décès ne serait donc pas lié à la brusque chute des températures. L’enquête a été confiée au commissariat du XIIe.

 

Selon le collectif "Les morts de la rue", "plus de 200 personnes" vivent actuellement dans le Bois de Vincennes. Et c’est le deuxième mort en quelques semaines. Le Collectif craint que le bois ne devienne un mouroir pour SDF et demande que des mesures soient prises

Le collectif "Les morts de la rue", déplore chaque année environ 250 décès dans la rue ou faisant suite à un passage dans la rue, avec une moyenne d'âge de 46 ans, selon son Président Christophe Louis

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Souvent anonymes, les sans-abri meurent dans l’indifférence. Leur espérance de vie : 48 ans.

Depuis 2002, le collectif les Morts de la rue tient une morbide comptabilité, celle des sdf qui décèdent dehors ou aux urgences, voire dans un centre d’hébergement, finalement victimes des maladies et du manque de soins au long cours. L’association fédère une myriade d’adhérents, du Secours catholique à Emmaüs, de l’Armée du Salut au Recueil social de la RATP. Ces structures font un constat unanime : trop souvent, on meurt « dans » la rue ou l’on meurt « de » la rue. Bilan invisible, environ 300 décès annuels. L’âge moyen des victimes est de 48 ans. Celui de l’espérance de vie en France s’élève à 80 ans.

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23/11/2008

JOHNNY MAD DOG les enfants de la guerre

kassovich.jpgFilm sur les enfants soldats, Johnny Mad Dog a été tourné au Liberia avec d'authentiques ex-combattants en culottes courtes. Un choc.

Ces anciens combattants ont aujourd'hui entre 15 et 18 ans. Comédiens dans Johnny Mad Dog, de Jean-Stéphane Sauvaire, ils jouent ce qu'ils ont fait en vrai au début des années 2000, quand ils se battaient pour le président du Liberia Charles Taylor ou pour le groupe Liberians United for Reconciliation and Democracy (LURD). Armés jusqu'aux dents, ils pillaient et massacraient comme d'autres enfants de leur âge s'amusent devant un jeu vidéo. On en conclut que leur naturel confondant à l'écran provient de cet inadmissible passif. Ce n'est pas tout à fait vrai. « Ils ont répété leur rôle quatre heures par jour pendant un an », explique Jean-Stéphane Sauvaire. Un travail de longue haleine, donc. Comme le dit Mathieu Kassovitz, coproducteur du film avec Benoît Jaubert, « il est plus facile de produire une comédie à 18 millions d'euros que Johnny Mad Dog, qui en coûte neuf fois moins [2,28 millions d'euros] mais demande beaucoup plus de temps et présente énormément de risques. »

Le livre éponyme d'Emmanuel Dongala (Johnny chien méchant, Le Serpent à plumes), dont est tiré le scénario, se déroule au Congo. Pour des raisons de sécurité, hélas confirmées par la situation actuelle de la région, Kassovitz, Jaubert et Sauvaire veulent tourner dans un autre Etat africain. En l'occurrence, le Liberia, où, durant les quatorze années de guerre civile, « on obligeait les gamins à prendre les armes, contrairement au Congo, où ils s'engageaient spontanément », précise Emmanuel Dongala. Un sujet aux airs connus pour Sauvaire, réalisateur de Carlitos Medellin, documentaire sur les enfants en lutte contre les Farc. « L'idée qu'on puisse enrôler des enfants pour faire la guerre est intolérable », lance cet ex-assistant de Cyril Collard et de Gaspar Noé.

La  Fondation Johnny Mad Dog

Le bâtiment dans lequel les 15 jeunes comédiens ont vécu et suivi une scolarité durant la préparation et le tournage du film est devenu la « Fondation Johnny Mad Dog ». Créée à l'initiative de Jean-Stéphane Sauvaire, Mathieu Kassovitz et Benoît Jaubert, elle a pour but de continuer le travail de reconstruction morale et éducative desdits acteurs, livrés à eux-mêmes en temps normal, et accueille d'autres enfants libériens victimes de la guerre civile.   
Par Christophe Carrière
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Johnny Mad Dog, de Jean-Stéphane Sauvaire.
http://www.tfmdistribution.com/johnnymaddog/
Sortie le 26 novembre.
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Jeter l'inacceptable à la face du monde
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LA PHOTO DU JOUR

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perigord noir 039.jpg JE viens de voir "les petits matins" de LP
C'était à Beynac, petit village de Dordogne
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22/11/2008

INACCEPTABLE

PRISON.jpgInacceptable». C’est l’adjectif employé par le commissaire aux Droits de l’homme du Conseil de l’Europe pour décrire les conditions de vie dans les prisons françaises. Dans son rapport rendu public hier, Thomas Hammarberg dénonce la «surpopulation», la «promiscuité», la «vétusté des installations» et les mauvaises conditions d’hygiène. Pour lui, «le nombre élevé de suicides dans les prisons françaises est un symptôme» de ces «déficiences».

Sévérité. Le commissaire s’est rendu en France en mai 2008. Soit deux ans et demi après la visite de son prédécesseur Alvaro Gil Roblès, qui avait déclaré n’avoir jamais vu «pire» que les prisons françaises, «sauf en Moldavie». Les choses ne semblent pas s’être améliorées depuis. La politique sécuritaire menée par Nicolas Sarkozy et la série de lois répressives adoptées inquiètent le commissaire. Il regrette que ce «durcissement des peines» aggrave la surpopulation carcérale. Il s’alarme du «traitement des personnes souffrant de troubles mentaux», de plus en plus nombreuses en prison. La sévérité actuelle lui paraît d’autant plus inappropriée pour les mineurs. Cela ne résoudra pas le problème de la délinquance juvénile, insiste-t-il.

Il se montre également très critique envers la loi sur la rétention de sûreté, qui permet de maintenir enfermés des détenus après la fin de leur peine.

Le Commissaire dénonce aussi la politique d’immigration, et notamment le sort réservé aux enfants d’étrangers en situation irrégulière. Relevant qu’au centre de rétention administrative de Mayotte - antichambre avant l’expulsion -, ils sont mélangés aux adultes ou, au contraire, raccompagnés à la frontière sans leurs parents. Et qu’en métropole, «la présence d’enfants accompagnant leurs parents dans les centres de rétention s’est accrue». D’où un risque de «traumatisme irrémédiable». Hammarberg qualifie par ailleurs d’«intolérable» les interpellations d’enfants étrangers dans l’enceinte d’établissements scolaires. Et juge que la politique des «quotas de migrants irréguliers à éloigner soulève de sérieuses questions en matière de droits de l’homme». Il craint que cela ne «pousse les forces de l’ordre à procéder à de plus en plus d’interpellations avec des méthodes parfois contestables».

Précarité. Concernant les gens du voyage et les Roms, le commissaire s’inquiète des difficultés de scolarisation des enfants. Les premiers à cause des problèmes de stationnement des caravanes. Les seconds parce que leurs parents vivent dans une grande précarité et risquent à tout moment d’être expulsés sous couvert de pseudo-retours humanitaires

CATHERINE COROLLER et ONDINE MILLOT

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21/11/2008

Trop d'enfants pauvres en France

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Jeudi est célébrée la Journée mondiale des droits de l'enfant. L'occasion de rappeler qu'en France, 2 millions de mineurs ont un niveau de vie insuffisant. Et 16 000 sont à la rue!

Les chiffres font froid dans le dos. Alors qu'est célébrée, le 20 novembre, la Journée mondiale des droits de l'enfant, près de 2 millions de garçons et de filles vivent dans la pauvreté en France. Elle touche même le quart de ceux dont les familles sont originaires de pays extérieurs à l'Union européenne.

Pis: selon les dernières estimations, 16 000 mineurs sont à la rue, où ils côtoient 70 000 adultes, SDF comme eux. Une violation flagrante de la Convention internationale des droits de l'enfant, adoptée le 20 novembre 1989 et ratifiée dix mois plus tard par la France, qui garantit aux plus jeunes un "niveau de vie suffisant".

Pourtant, la France fait (presque) figure de modèle, avec ses allocations familiales et sa prestation parent isolé (bientôt fondue dans le revenu social d'activité). "Globalement, la pauvreté recule dans notre pays depuis trois décennies, souligne le sociologue Serge Paugam, directeur de recherche au CNRS et spécialiste de la précarité. Mais aujourd'hui, si elle frappe moins les personnes âgées, elle touche davantage les actifs valides, donc les enfants qui vivent dans ces foyers. Les prestations sociales ne suffisent plus à protéger les petits Français de la précarité." Surtout ceux des familles monoparentales dont les mères conjuguent souvent emploi à temps partiel et maigre salaire    Par Anne Vidalie   

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    Guerres, archaïsmes des structures sociétales, industrialisation sauvage et désordonnée, démographie galopante, désintégration des liens sociaux sont les effets les plus destructeurs sur des millions d’enfants qui semblent ne voir le jour que pour sombrer aussitôt dans la nuit.
    Pour un enfant sur dix environ le rue est devenue son foyer

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La photo du jour

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" Is  ne rapportent rien et ne sont pas utiles

Ils n'ont que leur beauté...."

(j'aime d'un fol Amour)  ( Theophile Gautier  1811-1872)

19/11/2008

Quelques feuilles à ramasser...

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15:41 Publié dans jardin | Lien permanent | Commentaires (7)

11/11/2008

Assis sur un banc

 LE DESESPOIR EST ASSIS SUR UN BANC

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Dans un square sur un banc
Il y a un homme qui vous appelle quand on passe
Il a des binocles un vieux costume gris
Il fume un petit ninas il est assis
Et il vous appelle quand on passe
Ou simplement il vous fait signe
Il ne faut pas le regarder
Il ne faut pas l'écouter
Il faut passer
Faire comme si on ne le voyait pas
Comme si on ne l'entendait pas
Il faut passer et presser le pas
Si vous le regardez
Si vous l'écoutez
Il vous fait signe et rien personne
Ne peut vous empêcher d'aller vous asseoir près de lui
Alors il vous regarde et sourit
Et vous souffrez atrocement
Et l'homme continue de sourire
Et vous souriez du même sourire
Exactement
Plus vous souriez plus vous souffrez
Atrocement
Plus vous souffrez plus vous souriez
Irrémédiablement
Et vous restez là
Assis figé
Souriant sur le banc
Des enfants jouent tout près de vous
Des passants passent
Tranquillement
Des oiseaux s'envolent
Quittant un arbre
Pour un autre
Et vous restez là
Sur le banc
Et vous savez vous savez
Que jamais plus vous ne jouerez
Comme ces enfants
Vous savez que jamais plus vous ne passerez
Tranquillement
Comme ces passants
Que jamais plus vous ne vous envolerez
Quittant un arbre pour un autre
Comme ces oiseaux.

Jacques Prevert